L’Algérie confirme son soutien au droit à l’autodétermination
L’Algérie a refusé de répondre aux déclarations du ministre des Affaires étrangères marocain, Tayeb El Fassi El Fahri, qui a émis des doutes sur « la sincérité » de l’approche algérienne, concernant la construction maghrébine et le conflit du Sahara occidental. Elle a déclaré que la position du royaume alaouite à l’égard de l’Algérie « ne l’émeut pas le moins du monde ».
Abderrachid Boukerzaza, ministre de la Communication, a déclaré hier lors de la rencontre hebdomadaire avec la presse, que l’Algérie « n’a aucun commentaire à faire, surtout lorsqu’il s’agit de la solidarité avec le peuple sahraoui, car c’est une question de principes ».
Le ministre avait été interrogé par El Khabar sur les déclarations du ministre des Affaires étrangères marocain, Tayeb El Fassi El Fahri, qui participe actuellement aux négociations de Manhasset au sujet du Sahara occidental. El Fahri avait affirmé : « L’Algérie avoue aujourd’hui que l’ouverture des frontières et la naturalisation des relations avec le royaume, sont conditionnées par le règlement du conflit territorial autour du Sahara occidental, or l’Algérie a prétendu pendant des années que la question du Sahara occidental n’avait aucun rapport avec le Maroc ou l’édification du Maghreb ». Le ministre Boukerzaza a, lui, déclaré : « L’Algérie soutient le principe d’autodétermination au Sahara, et appelle au respect de la légalité internationale qui impose des négociations entre les deux parties en conflit : le Front Polisario et le Maroc ».
El Khabar
L’Algérie a refusé de répondre aux déclarations du ministre des Affaires étrangères marocain, Tayeb El Fassi El Fahri, qui a émis des doutes sur « la sincérité » de l’approche algérienne, concernant la construction maghrébine et le conflit du Sahara occidental. Elle a déclaré que la position du royaume alaouite à l’égard de l’Algérie « ne l’émeut pas le moins du monde ».
Abderrachid Boukerzaza, ministre de la Communication, a déclaré hier lors de la rencontre hebdomadaire avec la presse, que l’Algérie « n’a aucun commentaire à faire, surtout lorsqu’il s’agit de la solidarité avec le peuple sahraoui, car c’est une question de principes ».
Le ministre avait été interrogé par El Khabar sur les déclarations du ministre des Affaires étrangères marocain, Tayeb El Fassi El Fahri, qui participe actuellement aux négociations de Manhasset au sujet du Sahara occidental. El Fahri avait affirmé : « L’Algérie avoue aujourd’hui que l’ouverture des frontières et la naturalisation des relations avec le royaume, sont conditionnées par le règlement du conflit territorial autour du Sahara occidental, or l’Algérie a prétendu pendant des années que la question du Sahara occidental n’avait aucun rapport avec le Maroc ou l’édification du Maghreb ». Le ministre Boukerzaza a, lui, déclaré : « L’Algérie soutient le principe d’autodétermination au Sahara, et appelle au respect de la légalité internationale qui impose des négociations entre les deux parties en conflit : le Front Polisario et le Maroc ».
El Khabar
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