Les membres de la délégation marocaine s'expriment...
Le Maroc déterminé à préserver l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain
Par : Abdallah Darkaoui
Taïeb Fassi Fihri
Le Royaume du Maroc demeure extrêmement vigilant pour sauvegarder ses intérêts supérieurs et déterminé à prévenir toute tentative de violation du cessez-le-feu ou tentation de porter atteinte à l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain, plus précisément à l'Est du dispositif de défense, a déclaré lundi à l'agence MAP le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri.
"A quelques heures du 3e round de négociations, le Royaume du Maroc ne peut qu'exprimer son étonnement et sa vive réaction quant à ce qui a été publiquement annoncé ou relayé par les autres parties", a dit M. Fassi Fihri.
"En effet, a-t-il poursuivi, celles-ci ne peuvent prétendre adhérer de bonne foi à un processus de négociation, et paradoxalement le combattre de l'extérieur et l'entourer de menaces réitérées de reprise des armes, d'encouragements directs à la violence ou encore d'intentions de changer la donne sur le terrain, en violation de l'esprit et de la lettre des accords et arrangements conclus, notamment pour la cessation des hostilités. Ceci tout en demeurant rigides, totalement fermées et attachées à des plans antérieurs inapplicables et dépassés".
Le ministre a ajouté que "le Maroc relève donc, avec regret, une nette divergence, d'une part, entre la dynamique qu'il a suscitée, tournée vers l'avenir dans le sens de l'apaisement régional et de l'intégration maghrébine et d'autre part, le statu quo prôné par l'Algérie et le polisario, synonyme de régression dans une zone sahélo-saharienne exposée à des menaces diverses et réelles". Il a souligné que "l'Algérie, après avoir prétendu, pendant de longues années, que la question du Sahara n'avait rien à voir avec ses relations bilatérales avec le Maroc ou la construction maghrébine, déclare aujourd'hui l'inverse, en conditionnant fortement l'ouverture des frontières et la normalisation avec le Royaume du préalable d'un règlement, au niveau international, du différend régional sur le Sahara marocain".
"Autant le Maroc, qui grâce à ses efforts reconnus sérieux et crédibles, a pu créer un nouveau processus de négociations et entend le protéger en vue de parvenir à la solution politique attendue par la communauté internationale, autant, et comme par le passé, il demeure extrêmement vigilant pour sauvegarder ses intérêts supérieurs et déterminé à prévenir toute tentative de violation du cessez-le-feu ou tentation de porter atteinte à l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain, plus précisément à l'Est du dispositif de défense", a conclu Taieb Fassi Fihri.
Khalihenna Ould Errachid
L'Algérie et le polisario sont appelés à faire preuve de la bonne foi et du sérieux requis pour la réussite du troisième round des négociations sur le Sahara, a indiqué lundi le président du Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), Khalihenna Ould Errachid.
"La délégation marocaine participe à ce troisième round de négociations animée du même enthousiasme, bonne foi et sérieux que lors des deux précédentes rencontres", a-t-il déclaré à la presse à l'entrée de la résidence "Greentree" à Manhasset où se déroule ce nouveau cycle de pourparlers. Le Maroc, a-t-il ajouté, attend "des autres parties, l'Algérie et le polisario, d'aborder ces négociations dans un esprit similaire".
M. Khalihenna a fait remarquer que l'Algérie ne s'est pas investie pour la réussite de ces négociations en vue d'un règlement de ce différend, relevant que de son côté le polisario, à travers des positions sans cesse contradictoires, poursuit ses provocations. Et de conclure : "l'Algérie doit coopérer en vue de garantir le succès de ces négociations en exerçant des pressions sur le polisario pour qu'il renonce à réclamer des solutions impossibles".
Mohamed Mael-Ainin
"Si aujourd'hui ceux qu'on appelle ici les négociateurs du polisario déclarent adhérer à la proposition marocaine (d'autonomie) et que l'Algérie s'y oppose, ils ne seront plus considérés comme des représentants du polisario et seront remplacés par d'autres, et si ces négociateurs expriment leur opposition à la proposition marocaine et que l'Algérie lui réserve un accueil favorable, ils seront désapprouvés", a affirmé Mohamed Mael-Ainin, ambassadeur du Maroc en Jordanie. Dans un entretien accordé, lundi soir, à la MAP, en marge de la tenue du 3e round des négociations sur le Sahara à Manhasset, banlieue de New York, sous l'égide des Nations unies, ce natif du Sahara a souligné que le conflit du Sahara avait d'abord opposé le Maroc et l'Espagne, avant de devenir un problème maroco-algérien.
Selon lui, ce conflit ne date pas de la création du polisario en 1973 car, juridiquement, lorsqu'on se réfère à la Cour internationale de justice, le litige à propos de ce territoire était posé entre le Maroc et l'Espagne. A l'époque, a-t-il relevé, il n'y avait aucun mouvement qui revendiquait ce territoire et ce n'est qu'au début des années 70 que l'Espagne a commencé à promouvoir la thèse du séparatisme, sachant que le Royaume était visé par tous les courants de gauche, en cette ère de guerre froide. Ajouter à cela le conflit territorial qui opposait le Maroc à l'Algérie.
Au cours de cet entretien, M. Mael-Ainin, qui s'est livré à une analyse exhaustive du conflit, a insisté sur le fait que le polisario n'a jamais été un mouvement de libération à l'instar de ceux qui existaient en Afrique. "C'est un mouvement séparatiste qui a vu le jour à la suite de la pression exercée à l'époque par le Maroc sur l'Espagne pour la rétrocession du territoire", a-t-il souligné, rappelant que depuis la chute du mur de Berlin et de l'empire soviétique, plus de 35 pays ont retiré leur reconnaissance à la soi-disant "rasd".
Tout en rappelant les liens d'allégeance entre les Rois du Maroc et les habitants du Sahara, M. Mael-Ainin a indiqué que durant l'époque coloniale espagnole au Sahara, il y avait un représentant du Souverain dans la région.
Khalil Dkhil
Khalil Dkhil, membre accompagnant la délégation marocaine prenant part au troisième round de négociations sur le Sahara marocain, a souligné que la délégation marocaine aborde ces négociations avec sérénité, car elle est armée de l'unanimité nationale autour du projet d'autonomie dans la région du Sahara.
M. Dkhil a affirmé, dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale diffusée lundi lors de son journal du soir, que cette unanimité a été exprimée par l'ensemble des Marocains, qui sont mobilisés derrière S.M. le Roi Mohammed VI pour défendre leurs droits et résoudre le problème d'une manière qui puisse satisfaire l'opinion publique internationale et préserver les droits du Royaume.
Et d'ajouter que le Maroc est prêt à défendre son projet afin de parvenir à une solution pacifique dans la région, notant que la proposition marocaine "garantit l'unité territoriale du Royaume et assure aux habitants de la région du Sahara une autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc".
Il a relevé qu'au moment où le Royaume avance des suggestions constructives et importantes, qui ont été favorablement accueillies par les pays membres du Conseil de sécurité, le "polisario" menace de reprendre les hostilités.
Le "polisario", a poursuivi M. Dkhil, fait face récemment à de grandes dissensions dans ses rangs, relevant qu'"au lieu de chercher une solution dans le cadre de l'important projet marocain, la direction du polisario a brandi la menace de reprendre les armes".
Le Maroc déterminé à préserver l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain
Par : Abdallah Darkaoui
Taïeb Fassi Fihri
Le Royaume du Maroc demeure extrêmement vigilant pour sauvegarder ses intérêts supérieurs et déterminé à prévenir toute tentative de violation du cessez-le-feu ou tentation de porter atteinte à l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain, plus précisément à l'Est du dispositif de défense, a déclaré lundi à l'agence MAP le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri.
"A quelques heures du 3e round de négociations, le Royaume du Maroc ne peut qu'exprimer son étonnement et sa vive réaction quant à ce qui a été publiquement annoncé ou relayé par les autres parties", a dit M. Fassi Fihri.
"En effet, a-t-il poursuivi, celles-ci ne peuvent prétendre adhérer de bonne foi à un processus de négociation, et paradoxalement le combattre de l'extérieur et l'entourer de menaces réitérées de reprise des armes, d'encouragements directs à la violence ou encore d'intentions de changer la donne sur le terrain, en violation de l'esprit et de la lettre des accords et arrangements conclus, notamment pour la cessation des hostilités. Ceci tout en demeurant rigides, totalement fermées et attachées à des plans antérieurs inapplicables et dépassés".
Le ministre a ajouté que "le Maroc relève donc, avec regret, une nette divergence, d'une part, entre la dynamique qu'il a suscitée, tournée vers l'avenir dans le sens de l'apaisement régional et de l'intégration maghrébine et d'autre part, le statu quo prôné par l'Algérie et le polisario, synonyme de régression dans une zone sahélo-saharienne exposée à des menaces diverses et réelles". Il a souligné que "l'Algérie, après avoir prétendu, pendant de longues années, que la question du Sahara n'avait rien à voir avec ses relations bilatérales avec le Maroc ou la construction maghrébine, déclare aujourd'hui l'inverse, en conditionnant fortement l'ouverture des frontières et la normalisation avec le Royaume du préalable d'un règlement, au niveau international, du différend régional sur le Sahara marocain".
"Autant le Maroc, qui grâce à ses efforts reconnus sérieux et crédibles, a pu créer un nouveau processus de négociations et entend le protéger en vue de parvenir à la solution politique attendue par la communauté internationale, autant, et comme par le passé, il demeure extrêmement vigilant pour sauvegarder ses intérêts supérieurs et déterminé à prévenir toute tentative de violation du cessez-le-feu ou tentation de porter atteinte à l'intégrité de l'ensemble du territoire du Sahara marocain, plus précisément à l'Est du dispositif de défense", a conclu Taieb Fassi Fihri.
Khalihenna Ould Errachid
L'Algérie et le polisario sont appelés à faire preuve de la bonne foi et du sérieux requis pour la réussite du troisième round des négociations sur le Sahara, a indiqué lundi le président du Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (Corcas), Khalihenna Ould Errachid.
"La délégation marocaine participe à ce troisième round de négociations animée du même enthousiasme, bonne foi et sérieux que lors des deux précédentes rencontres", a-t-il déclaré à la presse à l'entrée de la résidence "Greentree" à Manhasset où se déroule ce nouveau cycle de pourparlers. Le Maroc, a-t-il ajouté, attend "des autres parties, l'Algérie et le polisario, d'aborder ces négociations dans un esprit similaire".
M. Khalihenna a fait remarquer que l'Algérie ne s'est pas investie pour la réussite de ces négociations en vue d'un règlement de ce différend, relevant que de son côté le polisario, à travers des positions sans cesse contradictoires, poursuit ses provocations. Et de conclure : "l'Algérie doit coopérer en vue de garantir le succès de ces négociations en exerçant des pressions sur le polisario pour qu'il renonce à réclamer des solutions impossibles".
Mohamed Mael-Ainin
"Si aujourd'hui ceux qu'on appelle ici les négociateurs du polisario déclarent adhérer à la proposition marocaine (d'autonomie) et que l'Algérie s'y oppose, ils ne seront plus considérés comme des représentants du polisario et seront remplacés par d'autres, et si ces négociateurs expriment leur opposition à la proposition marocaine et que l'Algérie lui réserve un accueil favorable, ils seront désapprouvés", a affirmé Mohamed Mael-Ainin, ambassadeur du Maroc en Jordanie. Dans un entretien accordé, lundi soir, à la MAP, en marge de la tenue du 3e round des négociations sur le Sahara à Manhasset, banlieue de New York, sous l'égide des Nations unies, ce natif du Sahara a souligné que le conflit du Sahara avait d'abord opposé le Maroc et l'Espagne, avant de devenir un problème maroco-algérien.
Selon lui, ce conflit ne date pas de la création du polisario en 1973 car, juridiquement, lorsqu'on se réfère à la Cour internationale de justice, le litige à propos de ce territoire était posé entre le Maroc et l'Espagne. A l'époque, a-t-il relevé, il n'y avait aucun mouvement qui revendiquait ce territoire et ce n'est qu'au début des années 70 que l'Espagne a commencé à promouvoir la thèse du séparatisme, sachant que le Royaume était visé par tous les courants de gauche, en cette ère de guerre froide. Ajouter à cela le conflit territorial qui opposait le Maroc à l'Algérie.
Au cours de cet entretien, M. Mael-Ainin, qui s'est livré à une analyse exhaustive du conflit, a insisté sur le fait que le polisario n'a jamais été un mouvement de libération à l'instar de ceux qui existaient en Afrique. "C'est un mouvement séparatiste qui a vu le jour à la suite de la pression exercée à l'époque par le Maroc sur l'Espagne pour la rétrocession du territoire", a-t-il souligné, rappelant que depuis la chute du mur de Berlin et de l'empire soviétique, plus de 35 pays ont retiré leur reconnaissance à la soi-disant "rasd".
Tout en rappelant les liens d'allégeance entre les Rois du Maroc et les habitants du Sahara, M. Mael-Ainin a indiqué que durant l'époque coloniale espagnole au Sahara, il y avait un représentant du Souverain dans la région.
Khalil Dkhil
Khalil Dkhil, membre accompagnant la délégation marocaine prenant part au troisième round de négociations sur le Sahara marocain, a souligné que la délégation marocaine aborde ces négociations avec sérénité, car elle est armée de l'unanimité nationale autour du projet d'autonomie dans la région du Sahara.
M. Dkhil a affirmé, dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale diffusée lundi lors de son journal du soir, que cette unanimité a été exprimée par l'ensemble des Marocains, qui sont mobilisés derrière S.M. le Roi Mohammed VI pour défendre leurs droits et résoudre le problème d'une manière qui puisse satisfaire l'opinion publique internationale et préserver les droits du Royaume.
Et d'ajouter que le Maroc est prêt à défendre son projet afin de parvenir à une solution pacifique dans la région, notant que la proposition marocaine "garantit l'unité territoriale du Royaume et assure aux habitants de la région du Sahara une autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc".
Il a relevé qu'au moment où le Royaume avance des suggestions constructives et importantes, qui ont été favorablement accueillies par les pays membres du Conseil de sécurité, le "polisario" menace de reprendre les hostilités.
Le "polisario", a poursuivi M. Dkhil, fait face récemment à de grandes dissensions dans ses rangs, relevant qu'"au lieu de chercher une solution dans le cadre de l'important projet marocain, la direction du polisario a brandi la menace de reprendre les armes".
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