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L'Algérie a acquis des stocks stratégiques pour plusieurs mois

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  • L'Algérie a acquis des stocks stratégiques pour plusieurs mois

    Crise internationale du blé :

    L'Algérie a acquis des stocks stratégiques pour plusieurs mois

    par A. Timizar

    L'OAIC a commandé, en 2007, pas moins de 4 millions de tonnes de blé dont 2,8 millions de tonnes de blé tendre et 1,2 million de blé dur. Les livraisons doivent s'étaler sur une période d'au moins 9 mois, couvrant une bonne partie de l'année 2008.

    L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) organise, à partir de mardi prochain, une visite guidée pour la presse sur un navire céréalier stationné au niveau d'un des ports algériens. Selon le directeur général de l'OAIC, M. Mohamed Kacem, «cette visite entre dans le cadre des opérations de contrôle effectuées lors des déchargements des navires qui transportent du blé importé de l'étranger».

    Cette visite sera suivie d'une autre qui conduira la délégation vers le laboratoire d'analyse de qualité des produits, implanté dans les locaux de l' OAIC. Faut-il souligner que cet organisme assure un produit de qualité. Le blé importé est d'abord contrôlé au niveau des ports avant même son déchargement et des échantillons sont envoyés au laboratoire de l'office afin d'y effectuer des analyses de qualité.

    M. Kacem a indiqué que «l'Algérie importe du blé sain et marchand». Et d'ajouter que «malgré une année considérée comme très difficile sur le plan de la qualité des récoltes au niveau international, ainsi qu'une faible production, l'Algérie, qui avait pris les devants, a pu assurer des approvisionnements à la hauteur des exigences de qualité fixées par le cahier des charges élaboré par le gouvernement».

    Malgré cette conjoncture, l'Algérie a fait le plein en approvisionnements et des contrats importants sur une longue durée ont été conclus avec des partenaires étrangers. A titre indicatif, l'OAIC a commandé, en 2007, 4 millions de tonnes de blé dont 2,8 millions de tonnes de blé tendre et 1,2 million de blé dur.



    Les livraisons devant s'étaler sur une période d'au moins 9 mois et couvrant une bonne partie de l'année 2008. A ce propos, les observateurs internationaux, à l'exemple des offices de blé canadiens et anglais, ont estimé, dans des correspondances adressées à l'OAIC, que l'Algérie a réussi une sortie de crise dans une période marquée par un marché très instable.

    On remarque aussi que cette tendance à la hausse des prix qui sévit au niveau mondial ne semble pas devoir s'arrêter de sitôt. Les pays voisins de l'Algérie, qui s'en sont pris très en retard sur le terrain des négociations sur le marché international du blé, ressentent très sérieusement les effets de la hausse des prix.

    Il faut souligner que le marché des céréales, notamment celui du blé, est depuis quelques mois en pleine crise. Ceci s'explique par une baisse importante de la production et une hausse sensible du niveau de consommation. Cette situation a un impact direct sur le cours du blé, qui n'a pas tardé à flamber pour atteindre, à titre d'exemple pour le blé tendre, 385 dollars la tonne, soit plus de 67 dollars la tonne pour le fret.

    Le prix de la tonne de blé dur a atteint la barre des 753 dollars pour la production française et 850 dollars pour celle du Canada. Malgré un marché en plein dérèglement, l'Algérie a fait un pas de géant dans la consolidation de ses stocks, et ce, grâce à une politique d'approvisionnement menée avec efficience par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

    En effet, le travail très perspicace des cadres de l'office a donné lieu à un gain important et profitable pour le Trésor et, par extension, pour le pays. M. Mohamed Kacem a déclaré hier aux journalistes que «cela a permis à l'Algérie de faire ses provisions avant que les cours internationaux ne connaissent cette hausse vertigineuse provoquée par la rareté du produit sur le marché».

    Le directeur général de l'OAIC a enfin indiqué que l'Algérie a pu acheter du blé à un prix moyen de 360 dollars la tonne. Ces transactions stratégiques pour notre pays se sont soldées par une économie très appréciable pour le Trésor public, de l'ordre de 100 dollars sur la tonne de blé.

    A. T.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    c'est ce l'on appelle le nif algerien

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    • #3
      Et la production céréalière nationale , on fait quoi pour l'augmenter et diminuer les importations, et la tonne de blé, coute elle 360 dollars si elle était produite en algérie? Combiens de milliers d'Ha , on pourrait semer si les éfforts sont conscentis dans ce sens là.
      Le jour où ils ne voudront pas nous vendre du blé, on ne mangera plus de couscous ni de galettes, on fera un couscous de sable ou des boulettes de petrole solide.
      On se réjouit d'importer,heureusement que le ridicule ne tue pas.

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      • #4
        avec ces stocks, mickey et ses amis vont se régaler pendant plusieurs mois.

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        • #5
          J'espere qu'ils auront la couscoussite,une constipation de 3 mois
          Au mois on aura trop de **** et pas de chef ni de Mickey et se amis.

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          • #6
            On est obligé d'importer malheureusement,car si on importe on sera en manque et les algeriens qui aiment le beurre et l'argent du beurre ne vont pas aimer sa

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            • #7
              Bravo quel boulot ... Bande de naz

              Le peu de Fellah algerien qui nous reste vont chomer alors, vendre a quel prix.

              Le mieux est de laisser notre peuple avec le min et le pousser a aller travailler la terre et ne pas importer pour qu'ils restes voir les match de foot sur TPS

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              • #8
                Je crois qu'il y a d'autre pays qui importent, et pourtant ce sont des pays développés! S'il fallait attendre après la production national, avec toutes ces terres données par l'état pour l'agriculture et qui sont vendu à des promoteurs immobiliers pour s'acheter quoi? Une clio! effectivement, heureusement que le ridicule ne tue pas.Tiens encore mieux, ne vaut il pas mieux ne rien importer et rendre le produit rare afin qu'il atteigne des prix vertigineux, comme ca tout le monde serait content!!!
                Mais bon voilà:

                A ce propos, les observateurs internationaux, à l'exemple des offices de blé canadiens et anglais, ont estimé, dans des correspondances adressées à l'OAIC, que l'Algérie a réussi une sortie de crise dans une période marquée par un marché très instable.
                Dernière modification par MOH24, 09 janvier 2008, 16h28.
                On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                • #9
                  on parle de stockage, pas de remplacer la production nationale, je trouve que c'est une bonne précaution d'autant plus que les prix n'arrêtent pas d'augmenter du fait de la consommation en forte hausse (plus la production qui est en baisse )...

                  seulement il est vrai que c'est totalement irresponsable que de rester si dépendant de l'étranger (surtout USA, canada, france, russie...) ! c'est trés grave !!
                  à quand l'arrêt de la speculation et le commencement du vrai travail !!!

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