Par où commencer, c’est si dur pour moi de te vouer ainsi ma sincérité, non pas que ma nature m’empêche de l’être
Mais justement, par cette lettre, je tenterai de baisser le rideau du simple paraître.
Tu sais si bien combien je n’arrive à me livrer, quand il s’agit de te montrer tout ce qui fuse en moi à ton égard.
Mais au détour de ce que je veux appeler hasard, il faut maintenant t’assurer cette place, celle que tu as prise dans ma vie, ce plausible vide si tu t’en vas loin d’ici.
Oui c’est vrai, je tais mes sentiments et j’étouffe ces envies de te les dire. Tes paroles je les recueille dans mon empire,
Pour les préserver de l’usure du temps, car souvent, elles sont précieuses quand bien même loin des enchantements.
Regarde voir, même ma plume m’empêche d’aller au-delà des mots pour enfin te dire qui et comment tu es à mes yeux.
Prenant mon courage à deux mains, je laisse parler mon cœur…Ecoute moi, lis moi avec humilité et n’en profite pas pour t’affirmer.
Si je n’ose te dire combien j’apprécie ton esprit si fin et ton œil si vif, c’est que parfois, pour te sentir quelqu’un
Tu as besoin de me montrer oh combien tes « je sais » sont le reflet d’une vérité, d’une analyse, d’un regard qui n’est que tien
Si j’ai du mal à te dire combien j’aime ton humour, ton empathie et ton sérieux, c’est que dans un sens je n’occulte pas cette hérésie
Celle qui gonfle ton ego, qui rehausse ta prétention et qui te fais oublier à quel point la modestie n’est pas relative à ta vie
Mais cette fois ci, vois tu, je serais gentille comme je dis, car à trop me dire que tu « t’adaptes à toutes personnes », même amis
Je serais tenter de te rétorquer que tes vérités ne sont pas celles qui régissent la vie en communauté
Partir du général pour en faire la spécificité du particulier, je ne saurais pour ma part être de ton avis et t’approuver
Car que dirais tu si je pensais, que des comme toi, il y en a en nombre, et qu’en «général », à la fin, tu me resterais complètement banal ?
Tes avis ne sont pas les miens, c’est peut-être bien pour ça, qu’à tous ces désaccords, ces disputes, ces tons forts, je m’y accroche et j’y tiens !
Au fond, je n’aimerais certainement pas que tu changes, surtout pas t’ôter ces couleurs qui font de toi tout ce mélange
Cet être si charmant quand tu te montres complaisant, cet être perfide quand tu te veux plus grand, ce cynisme tranchant avec cet esprit aiguisant.
Reste cette personne sincère et attachante par ton ingéniosité sans cesse travaillé, cette vantardise qui tente de cacher ton honnêteté
Car, je te l’avoue, je ne te le dirais pas comme ça, mais tu devineras ces mots qui n’osent te parvenir, en les pensant, j’espère que tout ce que je te
dis là, sincèrement, tu le ressens …
Mais justement, par cette lettre, je tenterai de baisser le rideau du simple paraître.
Tu sais si bien combien je n’arrive à me livrer, quand il s’agit de te montrer tout ce qui fuse en moi à ton égard.
Mais au détour de ce que je veux appeler hasard, il faut maintenant t’assurer cette place, celle que tu as prise dans ma vie, ce plausible vide si tu t’en vas loin d’ici.
Oui c’est vrai, je tais mes sentiments et j’étouffe ces envies de te les dire. Tes paroles je les recueille dans mon empire,
Pour les préserver de l’usure du temps, car souvent, elles sont précieuses quand bien même loin des enchantements.
Regarde voir, même ma plume m’empêche d’aller au-delà des mots pour enfin te dire qui et comment tu es à mes yeux.
Prenant mon courage à deux mains, je laisse parler mon cœur…Ecoute moi, lis moi avec humilité et n’en profite pas pour t’affirmer.
Si je n’ose te dire combien j’apprécie ton esprit si fin et ton œil si vif, c’est que parfois, pour te sentir quelqu’un
Tu as besoin de me montrer oh combien tes « je sais » sont le reflet d’une vérité, d’une analyse, d’un regard qui n’est que tien
Si j’ai du mal à te dire combien j’aime ton humour, ton empathie et ton sérieux, c’est que dans un sens je n’occulte pas cette hérésie
Celle qui gonfle ton ego, qui rehausse ta prétention et qui te fais oublier à quel point la modestie n’est pas relative à ta vie
Mais cette fois ci, vois tu, je serais gentille comme je dis, car à trop me dire que tu « t’adaptes à toutes personnes », même amis
Je serais tenter de te rétorquer que tes vérités ne sont pas celles qui régissent la vie en communauté
Partir du général pour en faire la spécificité du particulier, je ne saurais pour ma part être de ton avis et t’approuver
Car que dirais tu si je pensais, que des comme toi, il y en a en nombre, et qu’en «général », à la fin, tu me resterais complètement banal ?
Tes avis ne sont pas les miens, c’est peut-être bien pour ça, qu’à tous ces désaccords, ces disputes, ces tons forts, je m’y accroche et j’y tiens !
Au fond, je n’aimerais certainement pas que tu changes, surtout pas t’ôter ces couleurs qui font de toi tout ce mélange
Cet être si charmant quand tu te montres complaisant, cet être perfide quand tu te veux plus grand, ce cynisme tranchant avec cet esprit aiguisant.
Reste cette personne sincère et attachante par ton ingéniosité sans cesse travaillé, cette vantardise qui tente de cacher ton honnêteté
Car, je te l’avoue, je ne te le dirais pas comme ça, mais tu devineras ces mots qui n’osent te parvenir, en les pensant, j’espère que tout ce que je te
dis là, sincèrement, tu le ressens …
Commentaire