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Tony Blair devient conseiller de la banque américaine JPMorgan

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    L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a été embauché jeudi comme conseiller à temps partiel par la banque américaine JPMorgan, a annoncé celle-ci dans un communiqué, et ce ne pourrait être que son premier pas dans le secteur privé, selon la presse.

    M. Blair conseillera la direction générale de la banque, "apportant son immense expérience internationale pour lui fournir un avis stratégique et une vision de l'intérieur sur les questions politiques mondiales et sur les tendances émergentes", se félicite JPMorgan dans le communiqué.
    L'ancien Premier ministre participera de surcroît au nom de JPMorgan à certains évènements et conférences, selon la banque.

    "Nous sommes honorés" de la décision de M. Blair, s'est félicité le président directeur général Jamie Dimon, estimant que l'ancien dirigeant "apportera à nos responsables et à nos clients une vision mondiale unique et irremplaçable, particulièrement précieuse dans une période aussi tourmentée".

    Cité dans le communiqué, M. Blair a souligné pour sa part "cette grande occasion de pouvoir contribuer au travail de JPMorgan Chase", qualifiée de "compagnie de premier ordre à la pointe de l'économie mondiale, avec une présence pratiquement dans chaque partie du monde".

    Selon un cabinet de recrutement new-yorkais cité jeudi par le Financial Times (FT), son rôle chez JPMorgan lui vaudra sans doute une rémunération de plus d'un million de dollars par an.

    M. Blair, 54 ans, désormais représentant du Quartette pour le Proche-Orient, a lui-même confié au FT qu'il comptait prochainement accepter "une petite poignée" de postes similaires de la part de différentes entreprises dans des secteurs variés.

    "Je me suis toujours intéressé au commerce et à l'impact de la mondialisation. De nos jours, la confluence entre la politique et l'économie est très puissante dans les différentes parties du monde, dont les marchés émergents", observe-t-il.

    M. Blair a déjà une expérience de conférencier international très bien rémunéré, comme par exemple l'ancien président américain Bill Clinton. Il y a quelques mois, la presse chinoise avait ainsi critiqué sa rémunération de 500.000 dollars pour trois heures de présence à une conférence dans le sud de la Chine.

    Il aurait aussi perçu une avance de quelque 10 millions de dollars pour ses mémoires, rappelle le FT.

    M. Blair ne sera pas non plus le premier ancien dirigeant à travailler pour le privé : l'ancien Premier ministre britannique conservateur John Major et l'ancien président américain George Bush sont tous deux devenus conseillers du fonds d'investissement américain Carlyle.

    M. Blair, qui est cité régulièrement comme le favori du président de la République française Nicolas Sarkozy pour devenir président de l'Union européenne, a également indiqué au FT qu'il comptait lancer une fondation oecuménique, alors qu'il vient lui-même de se convertir au catholicisme, et qu'il allait probablement travailler aussi sur le changement climatique.

    - (AFP / 10 janvier 2008)
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