Les négociations de Manhasset entre le Maroc et le Polisario n'avancent pas. Les délégués sahraouis ne cachent plus leur déception. L'échec plane sur ce 3ème round. Au troisième et dernier jour des discussions, les négociateurs sahraouis ont dénoncé la position « figée » du Maroc qui montre peu de disponibilité à aller vers une solution politique du conflit au Sahara occidental. Tout cela arrive, alors que l'on annonce déjà un quatrième round de négociations sur l'avenir de l'ancienne colonie espagnole, et une prochaine tournée dans la région de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Wilson.
Dans son intervention à la plénière de la journée de mardi, Mahfoud Ali Beiba, président du Conseil national sahraoui (Parlement) et chef de la délégation aux négociations de Manhasset, n'a pas manqué de réitérer les positions du Front Polisario pour une solution «juste et durable» du conflit du Sahara occidental. Pour sa part, Brahim Ghali, membre de la délégation sahraouie, a expliqué mardi soir, que le Maroc «persiste dans son attitude à ne considérer comme base de négociations que son seul plan d'autonomie, freinant même les efforts de l'ONU dans la recherche de voies dans le processus de paix».
La délégation sahraouie a dénoncé la poursuite et l'intensification de la répression dans les territoires sahraouis occupés. Elle a demandé à l'ONU d'intervenir auprès du gouvernement marocain pour qu'il cesse les violations des droits de l'Homme et la répression au Sahara occidental. Sur ce dossier, les Sahraouis, qui ont reçu le soutien des organisations de défense des droits de l'Homme, veulent des gestes. Dans son rapport annuel 2007, Amnesty International établit un lien direct entre la persistance des graves violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et le blocage du processus d'autodétermination du peuple sahraoui. « Le blocage des démarches visant le règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario constitue la raison première des manifestations organisées par les Sahraouis en protestation contre l'occupation marocaine de la région», indique le document. Amnesty International avait soumis pour signature une motion plaidant pour le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental et dénoncé les intimidations subies par le Rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme et l'organisation sahraouie des victimes des violations des droits de l'Homme commises par le Maroc.
De son côté, l'organisation américaine Human Rights Watch a relevé, dans un communiqué, que «les négociations sur le Sahara occidental doivent s'accompagner d'engagements sérieux du gouvernement marocain à respecter la liberté d'expression dans la région». L'organisation, basée à New York, a annoncé avoir récemment achevé une mission de deux semaines au Sahara occidental et aux camps des réfugiés où elle «s'est informée de la situation des droits de l'Homme». Elle souligne que les autorités marocaines interdisent toute activité revendiquant l'indépendance du Sahara occidental et annonce la publication de son rapport dans le courant de l'année.
Le Quotidien d'Oran
Dans son intervention à la plénière de la journée de mardi, Mahfoud Ali Beiba, président du Conseil national sahraoui (Parlement) et chef de la délégation aux négociations de Manhasset, n'a pas manqué de réitérer les positions du Front Polisario pour une solution «juste et durable» du conflit du Sahara occidental. Pour sa part, Brahim Ghali, membre de la délégation sahraouie, a expliqué mardi soir, que le Maroc «persiste dans son attitude à ne considérer comme base de négociations que son seul plan d'autonomie, freinant même les efforts de l'ONU dans la recherche de voies dans le processus de paix».
La délégation sahraouie a dénoncé la poursuite et l'intensification de la répression dans les territoires sahraouis occupés. Elle a demandé à l'ONU d'intervenir auprès du gouvernement marocain pour qu'il cesse les violations des droits de l'Homme et la répression au Sahara occidental. Sur ce dossier, les Sahraouis, qui ont reçu le soutien des organisations de défense des droits de l'Homme, veulent des gestes. Dans son rapport annuel 2007, Amnesty International établit un lien direct entre la persistance des graves violations des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et le blocage du processus d'autodétermination du peuple sahraoui. « Le blocage des démarches visant le règlement du conflit entre le Maroc et le Front Polisario constitue la raison première des manifestations organisées par les Sahraouis en protestation contre l'occupation marocaine de la région», indique le document. Amnesty International avait soumis pour signature une motion plaidant pour le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental et dénoncé les intimidations subies par le Rassemblement des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme et l'organisation sahraouie des victimes des violations des droits de l'Homme commises par le Maroc.
De son côté, l'organisation américaine Human Rights Watch a relevé, dans un communiqué, que «les négociations sur le Sahara occidental doivent s'accompagner d'engagements sérieux du gouvernement marocain à respecter la liberté d'expression dans la région». L'organisation, basée à New York, a annoncé avoir récemment achevé une mission de deux semaines au Sahara occidental et aux camps des réfugiés où elle «s'est informée de la situation des droits de l'Homme». Elle souligne que les autorités marocaines interdisent toute activité revendiquant l'indépendance du Sahara occidental et annonce la publication de son rapport dans le courant de l'année.
Le Quotidien d'Oran
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