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RUMEUR savamment orchestrée ou nouveau coup d'éclat du couple Sarkozy-Bruni ? Toutes les rédactions parisiennes étaient en tout cas en émoi hier, après avoir appris que le président et sa nouvelle fiancée seraient « en train de se marier, là, tout de suite », à la mairie du XVI e arrondissement. « Dès midi, les coups de téléphone des journalistes ont commencé à affluer, s'amuse la standardiste de la mairie. Tout le monde nous demandait si Nicolas Sarkozy était en train de se marier.
Mais le maire, M. Taittinger, n'a malheureusement marié personne dans la journée... » Les multiples démentis ne suffisent pas à tordre le cou à la « nouvelle ». Dès le milieu d'après-midi, la mairie du XVI e est littéralement encerclée par des dizaines de photographes et de cameramen à la recherche du bon angle pour apercevoir ce qui se passe dans la salle des mariages. Tout le monde cherche à joindre ses sources, à vérifier le tuyau...
« Une rumeur peu crédible »
« J'ai eu au moins trente appels ! s'esclaffe le conseiller de Paris Pierre Charon, un proche de Nicolas Sarkozy, depuis le local de campagne de Françoise de Panafieu où il assistait aux voeux de la candidate. A la fin, je n'en pouvais plus, j'ai tout renvoyé sur Franck Louvrier (NDLR : le chargé de communication de l'Elysée) ! »
« C'est une rumeur peu crédible, confirme sur les coups de 18 h 30 Jean-Yves Mano, élu PS du XVI e . J'étais il y a encore une demi-heure à une réception avec Pierre-Christian Taittinger. Et il n'avait pas l'air pressé de partir... » Isabelle Balkany, l'amie de longue date du président, enfonce le clou en riant au nez des journalistes qui l'appellent. « Vous croyez que sa journée n'a pas été assez chargée comme ça... »
A 19 h 30, malgré l'absence de policiers visibles sur l'avenue Henri-Martin, la mairie est toujours scrutée par des nuées de journalistes. Les fenêtres de la grande salle du premier étage se rallument. Fébrilité dans l'assistance. Mais c'est une fausse alerte : on prépare juste la salle pour la conférence d'un philosophe. « Vous êtes victimes d'un canular », lance l'élu du XVI e Bernard Debré aux journalistes réticents à lever le camp. Il n'empêche. Un policier indique anonymement que ses collègues sont invités à patrouiller dans le quartier « pour une personnalité de la République ». Le domicile de Carla Bruni, dans ce même quartier, est d'ailleurs désormais gardé par deux policiers qui « se veulent discrets », précise-t-on.
Devant la mairie d'arrondissement, à 22 heures, les photographes, eux, se fixaient une mission : rester en alerte jusqu'à l'extinction de toutes les lumières dans la mairie.
Dans la nuit, alors que les grilles de la mairie étaient refermées, une inquiétude saisissait l'assistance. Et si la mairie du XVI e était un leurre, un stratagème permettant à Nicolas Sarkozy et Carla Bruni de convoler en secret ailleurs ? Après tout, le président l'avait annoncé en évoquant le mariage lors de sa conférence de presse : « Il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait... »
- Le parisien
Mais le maire, M. Taittinger, n'a malheureusement marié personne dans la journée... » Les multiples démentis ne suffisent pas à tordre le cou à la « nouvelle ». Dès le milieu d'après-midi, la mairie du XVI e est littéralement encerclée par des dizaines de photographes et de cameramen à la recherche du bon angle pour apercevoir ce qui se passe dans la salle des mariages. Tout le monde cherche à joindre ses sources, à vérifier le tuyau...
« Une rumeur peu crédible »
« J'ai eu au moins trente appels ! s'esclaffe le conseiller de Paris Pierre Charon, un proche de Nicolas Sarkozy, depuis le local de campagne de Françoise de Panafieu où il assistait aux voeux de la candidate. A la fin, je n'en pouvais plus, j'ai tout renvoyé sur Franck Louvrier (NDLR : le chargé de communication de l'Elysée) ! »
« C'est une rumeur peu crédible, confirme sur les coups de 18 h 30 Jean-Yves Mano, élu PS du XVI e . J'étais il y a encore une demi-heure à une réception avec Pierre-Christian Taittinger. Et il n'avait pas l'air pressé de partir... » Isabelle Balkany, l'amie de longue date du président, enfonce le clou en riant au nez des journalistes qui l'appellent. « Vous croyez que sa journée n'a pas été assez chargée comme ça... »
A 19 h 30, malgré l'absence de policiers visibles sur l'avenue Henri-Martin, la mairie est toujours scrutée par des nuées de journalistes. Les fenêtres de la grande salle du premier étage se rallument. Fébrilité dans l'assistance. Mais c'est une fausse alerte : on prépare juste la salle pour la conférence d'un philosophe. « Vous êtes victimes d'un canular », lance l'élu du XVI e Bernard Debré aux journalistes réticents à lever le camp. Il n'empêche. Un policier indique anonymement que ses collègues sont invités à patrouiller dans le quartier « pour une personnalité de la République ». Le domicile de Carla Bruni, dans ce même quartier, est d'ailleurs désormais gardé par deux policiers qui « se veulent discrets », précise-t-on.
Devant la mairie d'arrondissement, à 22 heures, les photographes, eux, se fixaient une mission : rester en alerte jusqu'à l'extinction de toutes les lumières dans la mairie.
Dans la nuit, alors que les grilles de la mairie étaient refermées, une inquiétude saisissait l'assistance. Et si la mairie du XVI e était un leurre, un stratagème permettant à Nicolas Sarkozy et Carla Bruni de convoler en secret ailleurs ? Après tout, le président l'avait annoncé en évoquant le mariage lors de sa conférence de presse : « Il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait... »
- Le parisien
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