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Des centaines de trous noirs d'une masse de plusieurs milliers de fois celle du Soleil pourraient sillonner à grande vitesse la Voie lactée, notre galaxie, selon une étude présentée, mercredi 9 janvier, à la conférence annuelle de la Société astronomique américaine (AAS) qui se tient cette semaine à Austin (Texas). Se basant sur des observations réalisées avec des télescopes aux rayons X et des preuves théoriques, des astronomes ont simulé des fusions entre des trous noirs stellaires, a expliqué l'un des scientifiques, Kelly Holley-Bockelmann, de l'université Vanderbilt à Nashville (Tennessee).
Les trous noirs stellaires sont des trous noirs de masse modeste, résultant de l'effondrement d'une étoile grande de quelques fois notre Soleil. Ces trous noirs sont très nombreux dans les amas globulaires, un groupe stellaire très dense, contenant typiquement une centaine de milliers d'étoiles.
Utilisant des modèles d'ordinateurs sophistiqués intégrant la théorie de la relativité d'Einstein, les astronomes ont calculé que des fusions entre ces trous noirs pourraient en engendrer des centaines d'autres de masse intermédiaire. L'énergie acquise lors de ces fusions les propulserait hors des amas globulaire à grande vitesse, jusqu'à 4 000 kilomètres par seconde. Ils sillonneraient alors l'espace sans attache à un système stellaire.
Ces trous noirs, sorte de siphon cosmique d'une masse gravitationnelle telle que la lumière même ne peut s'en échapper, attendent d'avaler les nébuleuses, étoiles ou planètes qui auraient la mauvaise fortune de croiser leur chemin. Toutefois, un de leur passage dans le voisinage cosmique de la Terre ne présente pas de danger majeur, estime Kelly Holley-Bockelmann.
- (Reuters)
Les trous noirs stellaires sont des trous noirs de masse modeste, résultant de l'effondrement d'une étoile grande de quelques fois notre Soleil. Ces trous noirs sont très nombreux dans les amas globulaires, un groupe stellaire très dense, contenant typiquement une centaine de milliers d'étoiles.
Utilisant des modèles d'ordinateurs sophistiqués intégrant la théorie de la relativité d'Einstein, les astronomes ont calculé que des fusions entre ces trous noirs pourraient en engendrer des centaines d'autres de masse intermédiaire. L'énergie acquise lors de ces fusions les propulserait hors des amas globulaire à grande vitesse, jusqu'à 4 000 kilomètres par seconde. Ils sillonneraient alors l'espace sans attache à un système stellaire.
Ces trous noirs, sorte de siphon cosmique d'une masse gravitationnelle telle que la lumière même ne peut s'en échapper, attendent d'avaler les nébuleuses, étoiles ou planètes qui auraient la mauvaise fortune de croiser leur chemin. Toutefois, un de leur passage dans le voisinage cosmique de la Terre ne présente pas de danger majeur, estime Kelly Holley-Bockelmann.
- (Reuters)