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"Nous vivons sous un régime national-islamiste»

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  • "Nous vivons sous un régime national-islamiste»

    Alors qu'il publie «le Village de l'Allemand»,Boualem Sansal, le grand romancier algérien s'explique, dans cette interview au Nouvel Observateur, sur les liens entre hitlérisme et islamisme, la politique de Bouteflika et les choix diplomatiques de Sarkozy. Ce qu'il dit est terrible...

    Le Nouvel Observateur - Ce qui donne son titre au roman, c'est la destinée d'un criminel de guerre nazi, ancien SS qui a trouvé refuge en Algérie, où il est devenu un héros de la guerre d'indépendance en formant des combattants du FLN... S'agit-il d'une histoire vraie? Comment est né ce roman?

    Boualem Sansal. - «Le village de l'Allemand» est né d'une histoire vraie et d'un déluge de questions. Un jour, au début des années 1980, alors que j'étais en déplacement professionnel à l'intérieur du pays (dans la région de Sétif), je me suis arrêté dans un village (Aïn Deb, dans le roman), attiré par son «look» exotique. Il ne faisait pas couleur locale, il avait un petit air d'ailleurs. J'y ai pris un café et en arrivant à destination, j'ai questionné les personnes qui m'attendaient. J'avais à peine fini de dire «En venant chez vous, je suis tombé sur un drôle de village qui m'a fait pensé au village d'Astérix le Gaulois...» qu'on s'exclama fièrement: «Ah! le village de l'Allemand». On m'expliqua que ce village était «gouverné» par un Allemand, ancien officier SS, ancien moudjahid, naturalisé algérien et converti à l'islam. Dans la région, on le regardait comme un héros, un saint homme qui avait beaucoup fait pour le village et ses habitants. J'ai senti chez mes interlocuteurs une réelle admiration à l'évocation de son passé nazi, ce qui n'était pas pour me surprendre: la geste hitlérienne a toujours eu ses sympathisants en Algérie, comme d'ailleurs dans beaucoup de pays arabes et musulmans, et sans doute plus aujourd'hui en raison du conflit israélo-palestinien et de la guerre d'Irak. Avec quelque emphase pour bien m'éblouir, on m'expliqua que cet Allemand avait été envoyé par Nasser comme expert auprès de l'état-major de l'ALN et qu'après l'indépendance il avait enseigné dans la prestigieuse académie militaire de Cherchell. C'était en effet quelqu'un. J'avais voulu retourner au village et voir cet homme de près mais le temps m'avait manqué.

    Depuis, j'ai souvent pensé à cette histoire. Je lui trouvais beaucoup d'aspects intéressants: le côté aventureux et romantique de cet Européen venu se battre pour l'indépendance de l'Algérie, sa retraite dans un village du bout du monde, sa conversion à l'islam, l'ascendant sympathique qu'il a pris sur ses habitants. Il y avait aussi le côté noir, celui de l'officier SS ayant servi dans les camps d'extermination.

    N.O. - Comment cet aspect-là pouvait-il être occulté?

    B. Sansal. - En y pensant, je me suis avisé de quelque chose que je savais mais sans lui avoir jamais accordé plus d'importance que cela: la Shoah était totalement passée sous silence en Algérie, sinon présentée comme une sordide invention des Juifs. Ce constat m'avait choqué. Le fait est que jamais, à ce jour, la télévision algérienne n'a passé de film ou de documentaire sur le sujet, jamais un responsable n'en a soufflé mot, jamais, à ma connaissance, un intellectuel n'a écrit sur le thème. C'est d'autant plus incompréhensible que nous avons fait de notre drame durant la guerre d'Algérie, l'alpha et l'oméga de la conscience nationale. Je pense qu'à ce titre nous aurions également dû nous intéresser aux drames qui ont frappé les autres peuples, partout dans le monde. Il me semble qu'on ne peut avoir pleine conscience de sa tragédie et s'en trouver plus fort que si on considère aussi celles des autres. Quelle autre façon avons-nous de situer son histoire dans l'histoire humaine une et indivisible? Ne pas le faire, c'est quelque part mépriser sa propre histoire, c'est privatiser quelque chose qui appartient à l'humanité, pour en faire, par glissement naturel ou par calcul, au mieux une épopée que chacun peut agrémenter selon ses besoins, au pire un manuel de lavage de cerveau. En Algérie, au demeurant, on a réussi à faire les deux: une merveilleuse épopée en mouvement perpétuel et un abominable manuel de décérébration massive. Je me demande comment nous pourrions un jour sortir de ce double sortilège.

    N.O. - Pour reprendre le titre d'un livre paru en 1990, votre roman propose en somme une nouvelle vision, extrêmement sombre, des rapports entre «le croissant et la croix gammée» (1). D'autant qu'à l'arrière-plan se profile le rôle des services secrets égyptiens de Nasser... Ce passé-là en tout cas, volontiers méconnu - sinon occulté, nous entraîne très loin des visions manichéennes de la décolonisation qui ont souvent cours. N'est-ce pas une nouvelle façon pour vous de déconstruire l'histoire de la libération nationale en Algérie (dont vous avez déjà dénoncé les mythes, notamment dans «Poste restante: Alger» [1])?

    Boualem Sansal. - Quand j'ai décidé de faire de l'histoire de cet Allemand la trame d'un roman, je me suis retrouvé avec beaucoup de questions sans réponses. Je n'ai hélas pas pu me rendre dans ce village pour mener enquête. Tant de choses ont changé en Algérie depuis le début des années 1980 qu'il m'est vite apparu inutile de m'y rendre. Durant la «décennie noire», tout déplacement était suicidaire, le pays était sous contrôle des GIA. Et plus tard, alors que la sécurité sur les routes s'était améliorée, j'y ai renoncé, je me suis dit que le village était au mieux sous la coupe d'un notable issu de l'Alliance présidentielle, donc livré à la gabegie et à la corruption, au pire sous la férule d'un émir «résiduel» du GIA et que toute trace de cet Allemand avait dû être effacée. J'ai recueilli quelques dires ici et là, et puisé dans les livres pour reconstituer la possible trajectoire de cet homme, et d'une manière générale de ces criminels de guerre nazis qui se sont réfugiés dans les pays arabes.

    [2] En avançant dans mes recherches sur l'Allemagne nazie et la Shoah, j'avais de plus en plus le sentiment d'une similitude entre le nazisme et l'ordre qui prévaut en Algérie et dans beaucoup de pays musulmans et arabes. On retrouve les mêmes ingrédients et on sait combien ils sont puissants. En Allemagne ils ont réussi à faire d'un peuple cultivé une secte bornée au service de l'Extermination; en Algérie, ils ont conduit à une guerre civile qui a atteint les sommets de l'horreur, et encore nous ne savons pas tout. Les ingrédients sont les mêmes ici et là: parti unique, militarisation du pays, lavage de cerveau, falsification de l'histoire, exaltation de la race, vision manichéenne du monde, tendance à la victimisation, affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain), xénophobie, racisme et antisémitisme érigés en dogmes, culte du héros et du martyre, glorification du Guide suprême, omniprésence de la police et de ses indics, discours enflammés, organisations de masses disciplinées, grands rassemblements, matraquage religieux, propagande incessante, généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée, projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles), agression verbale contre les autres pays à propos de tout et de rien, vieux mythes remis à la mode du jour.... Fortes de cela, les dictatures des pays arabes et musulmans se tiennent bien et ne font que forcir. Plus que mille discours, cinq petits jours de Kadhafi à Paris ont suffi pour édifier les Français sur la nature de nos raïs. Ah, quelle morgue, ce Kadhafi! Maintenant, ils peuvent comprendre ce que nous subissons tous les jours qu'Allah nous donne à vivre sous leurs bottes.
    Dernière modification par superfifi, 11 janvier 2008, 18h56.

  • #2
    .O. - Mais ce que raconte votre roman, c'est surtout la découverte du nazisme lui-même, aujourd'hui, par les deux fils de l'Allemand devenu Algérien. Pour eux, qui vivent dans une cité de la banlieue parisienne, cette découverte est un traumatisme. La question de la transmission de cet insupportable héritage est ainsi au cœur du livre - notamment à travers le texte de Primo Levi qui s'y trouve cité. Est-ce une question qui vous hante directement? S'agit-il de lutter contre une forme de négationnisme ambiant?

    Boualem Sansal. - Je me pose souvent la question: comment réagiront nos jeunes le jour où ils ouvriront les yeux et que tomberont les certitudes débilitantes qui ont été leur pain, leur lait et leur miel quotidiens depuis la prime enfance. On imagine le chaos. Ils devront repenser tout ce qui leur a été inculqué: religion, identité, histoire, société, Etat, monde. Je me dis avec tristesse qu'ils ne pourront pas mener ce travail de reconstruction et que probablement ils ne trouveront personne pour les aider. Les vieux auront aussi à se refaire. C'est parce que leurs yeux se sont quelque peu décillés au début des années 1980 sur l'impasse dans laquelle le FLN avait mis le pays, que les jeunes Algériens ont massivement rejoint le FIS et les groupes armés. Ils avaient besoin d'autres certitudes, c'était urgent. Vers quoi iront-ils maintenant qu'ils ont compris que l'islamisme ne payait que par la mort et que la voie de l'émigration leur était fermée? J'ai voulu m'engager dans cette problématique, le choc de la vérité, et j'ai choisi de le faire d'une manière à la fois positive, façon de ne pas insulter l'avenir et croire que nos jeunes sauront trouver une issue (comme Malrich, l'enfant des banlieues) et dramatique comme pour Rachel que la révélation de ce que fut le passé de son père a mené au suicide. Je ne sais pas si l'Allemand de Aïn Deb avait des enfants. Je lui en ai donné deux, Rachel et Malrich, et je les ai brutalement mis devant le passé de leur père. Ils ne sont pas réels mais je m'en suis voulu pour la douleur que je leur ai infligé.

    Devant ces révélations, se pose la terrible question: sommes-nous comptables des crimes commis par nos parents, d'une manière générale par le peuple auquel nous appartenons? Oui, cette question me hante et je n'ai pas de réponse. Je me dis que nous ne sommes responsables de rien mais en tant qu'héritiers, le problème nous échoit, nous n'y pouvons rien. Je me dis que nous n'avons à faire ni repentance ni excuse mais en tant qu'héritiers le problème nous échoit. Il n'y a pas de réponse mais il y a peut-être une solution: que les enfants des victimes et ceux des coupables se rencontrent et se parlent, autour d'une histoire qu'ils écriront eux-mêmes. Ensemble, de cette façon, ils éviteront peut-être le manichéisme que naturellement les acteurs de la tragédie portent en eux. N'est-ce pas d'ailleurs ce que nous faisons depuis que le monde est monde?

    N.O. - Votre Ministre des Anciens combattants a récemment déclaré que Nicolas Sarkozy devait son élection, en France, à l'appui d'un «lobby juif». Faut-il y voir une sorte de résurgence - ou de symptôme - du passé qu'évoque votre roman? Et que pensez-vous de la façon dont Sarkozy a réagi à cette provocation? De son attitude, en général, vis-à-vis des dirigeants algériens et sur les relations franco-algérienne?

    Boualem Sansal. - N'était la réaction française qui a éveillé notre attention, les propos scandaleusement antisémites d'un de nos ministres, comme ceux du chef du gouvernement contre Enrico Macias, seraient passés inaperçus chez nous. Il faut le savoir, nos oreilles sont saturées, nous n'écoutons jamais les insanités de nos sinistres gouvernants. De Ben Bella à Bouteflika, c'est le même discours de haine, enseigné dans nos écoles et nos mosquées, relayé et amplifié par la télévision et les officines de la propagande.

    Je trouve que Sarkozy a été pusillanime, il aurait dû différer sa venue, et demander officiellement à Bouteflika de désavouer publiquement son ministre. Il aurait dû maintenir Macias dans sa délégation. Sarko et sa délégation étaient les invités de l'Algérie, pas seulement de M. Bouteflika.

    Sarko et Boutef qui se donnaient allègrement du «Mon ami Abdelaziz» par-ci, «Mon ami Nicolas» par-là, n'ont pas été au bout de leur soudaine amitié. Pour nous, la chose est sacrée: L'ami de mon ami est mon ami. En foi de quoi, Macias, l'ami de Sarko, aurait dû, obligatoirement, trouver sa place dans le cœur de Boutef. Je ne me souviens pas, soit dit en passant, que celui-ci ait été mis devant pareil et inutile affront lorsqu'il est allé en France, à l'invitation de Chirac. Au contraire, il eu droit au grand jeu, Parlement, Champs-Élysées, petits fours et tutti quanti. En se dérobant, Sarko lui a donné quitus de son insulte (car nul ne doute qu'il ne soit derrière les déclarations de son ministre), il l'a même encouragé à récidiver et pour nous qui espérions voir les relations algéro-françaises enfin se tourner vers l'avenir et nous apporter un peu d'air et de progrès, c'est décevant.

    N.O. - Ce qui frappe de plein fouet à la lecture, ce qui est très violent dans votre roman, c'est évidemment le jeu de miroir entre le nazisme d'hier et l'islamisme d'aujourd'hui. Le journal de Rachel insiste sur la spécificité de l'Extermination. Mais son frère Malrich, qui perçoit l'imam de sa cité comme un SS, va jusqu'à écrire: «quand je vois ce que les islamistes font chez nous et ailleurs, je me dis qu'ils dépasseront les nazis si un jour ils ont le pouvoir». Dans quelle mesure partagez-vous ce point de vue?

    Boualem Sansal. - Nous vivons sous un régime national-islamiste et dans un environnement marqué par le terrorisme, nous voyons bien que la frontière entre islamisme et nazisme est mince. L'Algérie est perçue par ses enfants eux-mêmes comme une «prison à ciel ouvert», disent les uns, et comme «un camp de concentration», disent les autres qui meurent à petit feu dans les cités. On ne se sent pas seulement prisonniers de murs et de frontières étanches, mais d'un ordre ténébreux et violent qui ne laisse pas même place au rêve. Nos jeunes ne pensent qu'à se jeter à la mer pour rejoindre des terres clémentes. Ils ont un slogan qu'ils répètent à longueur de journée en regardant la mer: «Mourir ailleurs plutôt que vivre ici». Les Harragas (les brûleurs de routes) avant d'être des émigrés clandestins sont des prisonniers évadés. Ils devraient être accueillis en tant que tels et non comme des hors-la-loi que l'on punit de la manière la plus cruelle: en les renvoyant au pays. ....

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    • #3
      Dans la région, on le regardait comme un héros, un saint homme qui avait beaucoup fait pour le village et ses habitants. J'ai senti chez mes interlocuteurs une réelle admiration à l'évocation de son passé nazi, ce qui n'était pas pour me surprendre: la geste hitlérienne a toujours eu ses sympathisants en Algérie, .
      certes certains algériens ont regardé hitler comme un héros dans le style" ennemi de mon ennemi est mon ami, ou celui qui domine celui qui me domine peut devenir mon sauveur, mais à l'époque beaucoup ne connaissaient pas, c'était quoi exactement l'idéologie Nazie, ni les idées démentes du fureur, encore moins ses projets, donc si on ne précise pas ce fait pour certains, ou si on se donne pas la peine de le préciser c un peu prendre les gens pour des cruches vides:22: qui aspirent à se remplir à tout prix, car on veut bien sûr "suggérer" que l'algérie de l'époque et le FLN étaient anti sémite et de surcroit idéologiquement pro nazie s'agissant des juifs, foutaise et pure spéculation grotesque déjà propagée, pour désavouer et discréditer l'Algérie et le FLN ainsi et surtout l'algérie algérienne / algérie française, ce qui plait au lecteur nostalgique de la France en tant qu'empire colonial et aux abrutis finis qui aiment se déculpabiliser de leurs antisémitismes en l'attribuant aux autres
      comme d'ailleurs dans beaucoup de pays arabes et musulmans, et sans doute plus aujourd'hui en raison du conflit israélo-palestinien et de la guerre d'Irak
      Sinon faire référence et incluant l'Irak, Palestine même chose, c désavouer le soutient au combat de ces 2 nations et les rendre un peu coupable au lieu de victime, préciser que ce sont les pays arabes et musulmans et d'autant plus flagrant, c même pas subtile, alors que l'auteur croit vraiment qu'il l'est en plus! sachant que la nazisme et ses thèses ont été très répondu au usa et en Europe chez nombreux adeptes, et ont fait des petits, les néo nazies et admirateur d'histler, ainsi que les mouvement néo nazie sont bien présent et bien surveillé dans ces pays européens, américains plus que nul part ailleurs alors qu'est ce qu'il vient nous bassiner en précisant les pays machins à cause des évènements bidules

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      • #4
        1. parti unique,
        2. militarisation du pays,
        3. lavage de cerveau,
        4. falsification de l'histoire,
        5. exaltation de la race,
        6. vision manichéenne du monde,
        7. tendance à la victimisation,
        8. affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain),
        9. xénophobie,
        10. racisme et antisémitisme érigés en dogmes,
        11. culte du héros et du martyre,
        12. glorification du Guide suprême,
        13. omniprésence de la police et de ses indics,
        14. discours enflammés,
        15. organisations de masses disciplinées,
        16. grands rassemblements,
        17. matraquage religieux,
        18. propagande incessante,
        19. généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée,
        20. projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles),
        21. agression verbale contre les autres pays à propos de tout et de rien,
        22. vieux mythes remis à la mode du jou

        Qu'en pensez-vous ?

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        • #5
          Macias, l'ami de Sarko, aurait dû, obligatoirement, trouver sa place dans le cœur de Boutef
          Franchement c'est trop bas de la part de ce pseudo romancier.

          Que ce qu'il se prends à défendre un sioniste comme Macias ainsi ??

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          • #6
            lol alain, on dirai le portrait de la corée du nord ou l'ex-urss


            non, rassure moi, on nous voit pas comme ça nous algeriens

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            • #7
              Sansal et la Shoah
              .
              L'écrivain Boualem Sansal vient de commettre sur le Nouvel Obs une interview, destinée au lancement d'un nouveau roman. B.Sansal y parle de l'intrigue et de la toile de fond de son oeuvre, au titre très racoleur, pour certains, de "le village de l'Allemand". Sansal use avec fougue d'un faisceau de pinceaux à badigeonner la crème à flatter la communauté juive. En rajoutant des couches. Tout y passe, depuis les déclarations du ministre des moudjahidines sur le rôle du lobby juif dans les présidentielles françaises jusqu'à l'annulation du voyage d'Enrico Macias dans notre pays.
              On découvre, au fil de l'entretien que ce livre est inspiré d'une histoire vraie. Celle d'un Allemand, un ancien Nazi, qi a rejoint l'ALN et qui a été adopté par les Algériens, après l'indépendance, surtout croit-on comprendre, parce que c'était un Nazi. Sansal se laisse aller à des professions de foi ethnocentristes, celles de l'autre, celles de la haine de soi, pérorées à l'angle de notre antisémitisme supposé, latent et déclaré. N'hésitant pas, pour les besoins de la cause, et pour rentrer dans le discours ambiant, de se servir de cet islamisme qui a décidement bon dos, pour s'étaler en long et en large, dans ce qui n'est rien d'autre que de la basse flagornerie, au détriment des siens. La méthode déjà éprouvée de Sifaoui, entre autres. C'est à la mode, et particulièrement rentable depuis l'affaire Salman Rushdie. C'est un moyen presque infaillible, quoique éculé, depuis que de nombreux opportunistes s'en servent, de s'attaquer à l'Islam, au prétexte de fustiger l'islamisme, pour compenser l'absence de talent. C'est le plus sûr moyen, quand on écrit, d'accéder au box office, à la une des journaux et dans le coeur d'une foule qu'on nourrit de clichés réducteurs. Il est tout fait honorable de compatir, et même de militer, pour la shoah, non seulement pour tout intellectuel, mais pour tout être humain qui se respecte en tant que tel. Parce que cette extermination de masse des juifs par les nazis est une abomination, une horreur. Mais il est honteux et mesquin d'en faire un produit de promotion. Surtout lorsqu'on "oublie" de rappeler l'immense tragédie du petit peuple palestinien.
              Surtout lorsqu'on entre dans le discours de l'ordre dominant et qu'on se prête à la mise en accusation des musulmans, sous couvert de dénoncer l'intégrisme, même si l'amalgame est manié avec subtilité, pour faire croire qu'on fait la différence entre les deux. Il est vrai qu'il existe un certain antisémitisme chez certains algériens. Cela fait presque partie de notre culture. Tout comme il existe une islamophobie certaine chez certains juifs, parce que cela fait partie de leur culture. Une défiance atavique et irraisonnée. Mais chez les uns et chez les autres, il existe aussi une longue histoire de cohabitation, d'estime réciproque et même d'amitié. Il y a aussi le problème objectif et insurmonté, de part et d'autre, des Palestiniens. Et, en l'occurrence, le sort qui est fait à ce peuple meurti et broyé, ne fait pas partie du passé, comme la Shoah. Il est douloureusement actuel. Sauf qu'il n'est pas très rentable de compatir à la souffrance des Palestiniens, fussent-ils chrétiens. C'est même vivement déconseillé, lorsqu'on édite. Pas un mot! Sansal semble l'avoir compris, lui qui se démène comme un beau diable depuis quelque temps, et qui a trouvé le sésame des Unes.
              D.Benchenouf
              Publié par TAHIA BLADI

              Commentaire


              • #8
                Bonsoir,

                Cet "écrivain" nous voit comme des nazis ou quoi ?

                Ah, ces écrivains ratés, pour flatter les lecteurs occidentaux (français particulièrement), ils sont capables de tout, insulter l'Islam, le prophète saaws, tout un peuple, et en plus celui la je pense qu'il a inventé de toute pièce (ceux qui connaissent la région de Sétif peuvent nous donner des informations sur ce village ) cette histoire et même s'il a bien existé cet Allemand pourquoi il est si sûr qu'il soit nazi ?
                Quand j'ai décidé de faire de l'histoire de cet Allemand la trame d'un roman, je me suis retrouvé avec beaucoup de questions sans réponses. Je n'ai hélas pas pu me rendre dans ce village pour mener enquête.

                Commentaire


                • #9
                  Sansal semble l'avoir compris, lui qui se démène comme un beau diable depuis quelque temps, et qui a trouvé le sésame des Unes.
                  Tout est dit, En voilà un grand écrivain qui va en faire des plateaux télés, en voilà un courageux intellectuel qui va plaire à tous les néocons français en croisade contre l"islamo-bamboulo-nazisme"...
                  Sous couvert de critique du regime Algerien dont il fut un zélé fonctionnaire, cette interview dénote d'un profond mépris envers le peuple algérien, décrit comme étant ignorant, inculte, raciste, crasseux .. mais qu'importe Sansal s'en moque comme d'une gigne, son livre il prefere qu'il soit vendu en euros ...


                  Le risque avec ce type d'intellectuel c'est que le critiquer reviendrait a etre assimilé a un suppot du pouvoir algerien ...
                  Et il est vrai que le peuple Algerien souffre de tous ses dirigeants qui se sont succédés, il est vrai que l'Algerie souffre de l'absence de l'Etat de droit, de l'absence de démocratie, du détournement de la rente pétrolière, de la hoggra, de la misère, etc ... Mais rien de tout celà dans les propos de cet ex-fonctionnaire Algerien, rien que des appels du pied racoleurs en direction des grosses maisons d'edition françaises ...

                  Dans la meme interview il compare les banlieues françaises ... à des camps de concentration, ... Finkelkraut et De Villiers vont l'adorer.
                  Dernière modification par sapien, 11 janvier 2008, 21h46.
                  "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

                  Commentaire


                  • #10
                    C est la recette de la regression feconde qui sevit en algerie depuis 1962.
                    On ne peut mieux trouver pour decrire ce qu est devenu l algerie depuis donc cette date fatidique.
                    Sansal ne s attaque point du tout au peuple algerien mais plutot a ses dirigeants. Faites donc une deuxieme lecture de son interview.

                    J achete! le livre bien sur!

                    voila ou peut appliquer la formule " comme il a dit lui!" sans hesitation. On ne peut mieux decrire l algerie d aujourd'hui que Mr Sansal. (il merite son nom, surtout s il a fait l ecole coranique... le sansal remet la planche a nue! :-) )


                    Envoyé par alain
                    1. parti unique,
                    2. militarisation du pays,
                    3. lavage de cerveau,
                    4. falsification de l'histoire,
                    5. exaltation de la race,
                    6. vision manichéenne du monde,
                    7. tendance à la victimisation,
                    8. affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain),
                    9. xénophobie,
                    10. racisme et antisémitisme érigés en dogmes,
                    11. culte du héros et du martyre,
                    12. glorification du Guide suprême,
                    13. omniprésence de la police et de ses indics,
                    14. discours enflammés,
                    15. organisations de masses disciplinées,
                    16. grands rassemblements,
                    17. matraquage religieux,
                    18. propagande incessante,
                    19. généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée,
                    20. projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles),
                    21. agression verbale contre les autres pays à propos de tout et de rien,
                    22. vieux mythes remis à la mode du jou
                    Qu'en pensez-vous ?
                    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                    • #11
                      noud vivons sous un régime national-islamiste

                      Bonsoir tout le monde

                      Drole de romancier un homme qui porte des préjugés sur un peuple de 34 millions usant un language sans nuance et dépourvu de toute screpule d´intelligence . c´est lui le vrai nazi qui cherche á rabaisser tout un peuple
                      Pour moi ce pseudo romancier c´est un compléxé et il manque de dignité et il ne faut pas lui donner de l´importance
                      Dernière modification par viking 65, 11 janvier 2008, 22h34.

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                      • #12
                        non, il parle de "regime" , il porte un avis politique et en tant qu'ecrivain, même de mauvaise qualité, nous nous devons de reflechir sur ce qu'il dit. ne vous sentez pas insulté, par contre je ne suis pas sûr de la justesse de son analyse, au fond, il nous dit que des nazis étaient venus en afrique (ici l'algerie) pour y faire un certain travail sur les masses etc, seulent ne peut t'on dire que s'il y a fascisme de nos societes c'est de la faute à tous, pourquoi trouver des fusibles exterieurs ? au fond, si les evenements de 90 ont eu lieu, est-ce de la faute de cet allemand ? ou est-ce nous, peuple algerien, qui au sortir de 30 ans de parti unique n'avons eux la prudence de reflechir avant de mettre le bulletin dans l'urne ?

                        son livre semble être un pur produit commercial plutôt qu'une veritable analyse politique, seulement il convient de nous interroger aujourd'hui sur où va le pays, qu'est ce que le devoir de citoyen, quel regime politique voulons nous, est-ce que le fascisme salafiste venu d'arabie n'est pas tout aussi horrible que le fut le regime nazi et les hommes qui le firent apparaître ? bref, des questionnements sur nous, un mirroir qu'il faut oser affronter !

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                        • #13
                          Au fait c'est la nième fois que le Sansal récidive, Dans son blog AEK Dehbi Avait attiré notre attention au sujet de ses écrits plutôt bizarres :

                          http://abdelkader.blogs.nouvelobs.co...de-sansal.html

                          ENCORE UN ECRIT VAIN DE SANSAL

                          (par Abdelkader DEHBI)

                          Avec une simultanéité exhalant une forte odeur de manipulation médiatique - en marge des récents attentats d'Alger - le quotidien "Le Monde" et le journal électronique "Le Matin en ligne" viennent de publier en ce vendredi 21 Décembre, le même texte de la même jérémiade signée de M. Boualem Sansal, mais sous des titres différents : "Alger, la mort et les chemins de la liberté" pour le premier et, pour le second: "J'aimerais dire ceci à nos amis français…"
                          Qu'est-il dit dans cette complainte ? Apparemment pas grand-chose, si l'on excepte des conseils d'indigène à l'adresse de Sarkozy, des accents nostalgiques à l'adresse des Juifs d'Algérie installés en Israël ou des insultes à l'adresse de Kouchener – pardon, je voulais dire à l'adresse du ministre algérien des moudjahidine, - M. Chérif Abbas – coupable aux yeux de Sansal, d'avoir critiqué le lobby juif de France. Bien entendu, M. Sansal joue ici la carte du pro sionisme qui reste en France, le plus précieux des sésames pour qui veut échapper au délit de faciès.
                          L'épanchement indécent et indigne de M. Sansal pourrait se résumer en fait, dans une seule phrase; et cette phrase a été opportunément mise en exergue par "Le Monde":où il dit: "Il revient d'abord aux Algériens eux-mêmes de combattre leurs vieux démons. Mais rien n'interdit à la France de les y aider".
                          Voilà qui est dit, l'objet de la "mission" de M. Sansal est lâché, identifié: un appel au secours, émanant d'un intellectuel algérien – écrivain semble-t-il – lancé en direction de la France, pour aider notre pays à combattre ses vieux démons….en renvoyant dos à dos, comme il l'écrit, les ""terroristes de série B, accrochés mordicus à de vieux scénario écrits aux temps archaïques des GIA et des généraux massacreurs""…
                          Terrible aveu - d'ignorance peut-être - mais sûrement aveu d'une volonté délibérée de manipulation, quand chacun sait et depuis si longtemps, que GIA ou "généraux massacreurs" comme il dit, n'ont jamais fait qu'une seule culotte ! Mieux que cela, vous dirais-je, monsieur Sansal ! l'embrouillamini politico mafieux est tel dans notre miraculeux pays qu'on a vu récemment tel ancien "Emir", de l'acabit d'un Madani Mezrag, converti depuis, aux affaires, oser une indécente oraison funèbre apologétique – apocalyptique serait plus juste… - de tel général "massacreur" comme vous dites. Ce qui a dû donner des idées à tel autre général "massacreur", d'aller lui aussi cette année,"se mettre à jour " du pèlerinage, comme en bruissent ces derniers jours, les rumeurs de la ville…….
                          Les Temps des miracles semblent bel et bien frapper à nos portes….:En voici quelques uns pour vous distraire M. Sansal:
                          Miracle de ce pullulement de gigolos de l'imposture intellectuelle s'autoproclamant "spécialistes" ou "experts" bien de chez nous, mais qui écument les différents plateaux de Télévision sitôt qu'un évènement leur donne l'occasion de "casser de l'arabe" ou de dresser des bûchers à l'Islam, pour donner des gages d'assimilation….. J'ai nommé ces experts de la tchatche creuse, genre Sfer ou Basbous , en passant par de petites pointures en demi solde, style Sansal ou Sifaoui. Ces deux derniers, n'éprouvant pas la moindre gêne à aller pleurnicher indignement dans les jupons de la vieille Ninon ou de faire le trottoir des rédactions parisiennes pour s'y faire inviter et parler au nom du peuple algérien qui ne leur a rien demandé.
                          Miracles d'une France dominée par les médias pro sionistes, enquiquinant son monde avec ses odes à la gloire de la liberté d'expression mais qui n'a aucun scrupule à user des plus infâmes procédés de censure, comme par exemple en "sucrant" purement et simplement la vidéo de l'émission "Débats" sur France 24 daté du 11 décembre 2007 – aujourd'hui introuvable - et consacrée aux attentats d'Alger et où des intervenants extérieurs avaient jeté le discrédit sur les affirmations mensongères de ce pauvre inquisiteur de juge cow-boy Bruguière – régulièrement déjugé pas ses pairs - et l'invité algérien de l'émission, un certain Anis Rahmani, patron de l'organe arabophone "Ech-Chorouk", journal "indépendant des DRS" comme chacun sait…..
                          Miracle de "l'union qui fait la force", où l'on retrouve côte à côte, le prestigieux quotidien "Le Monde" – si tant est qu'il le soit resté – partageant les misérables lamentations d'un écrivaillon en mal de gloriole, avec un journal en ligne "Le Matin", qui n'en finit pas à longueur d'éditos, de cogner sur son ancien fossoyeur, Yazid Zerhouni, tout en s'alignant au mot à mot, sur les thèses fumeuses du "terrorisme islamiste" de ce baron du système. Union sacrée contre l'Islam oblige
                          Miracle enfin de ses nouveaux "monstres du Look Ness" baptisés tantôt d'Al-Qaïda, tantôt de GSPC et que sais-je encore, et dont les scénarios ont été réglés comme sur du papier à musique avant même l'attentat Hollywoodien du 11 Septembre, dans les officines de Washington, de Tel-Aviv ou d'autres capitales de l'Occident, pour épouvanter les opinions publiques et couvrir leurs criminelles croisades pour le pétrole et les autres ressources naturelles, pour le plus grand malheur des pays comme l'Irak, l'Afghanistan et d'autres encore à venir, tant qu'il existera encore des imbéciles pour gober la plus fantastique des manipulations criminelles de tous les temps.
                          Verrions-nous s'accomplir un jour, M. Sansal, le miracle de voir s'ouvrir les médias de France et de Navarre – non pas à ces intellectuels made in Taïwan-Sur-Seine dont vous êtes un précieux spécimen – mais aux milliers de ces authentiques savants, chercheurs, dirigeants de grandes Entreprises, marginalisés dans leur pays ou contraints à l'exil, pour seul délit d'avoir revendiqué d'être et de rester des hommes libres. Libres de leurs convictions religieuses. Libres de leurs opinions politiques ?
                          Bien entendu, vous n'êtes pas obligé de répondre.


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                          • #14
                            Non, son roman traite essentiellement de la Shoah, le regime Algerien sert juste d'alibi à son interview, il n'en est pas fait mention dans son roman . Son interview débute par une description de villageois Algeriens qui vénèrent un ex-officier Nazi, ... dans un mélange de betise, d'inculture, et d'antijudaisme. Il nous assure que les Algeriens sont farouchemlent antijuifs, pronazis, totalement fanatisés. Cela aura de l'echo en France, et il le sait.

                            Toute son interview revient sur ce thème, les Algeriens et par extension les Musulmans , seront les prochain Waffen SS ... et d'ailleurs en France il tiendraient déjà des camps de concentration ... des propos que ne renieraient pas les plus radicaux des néoconservateurs US.


                            Il oublie de préciser que si l'Allemagne des années 30 s'est offerte à ses extremistes, des dizaines de milliers d'Algeriens sont morts pour que ce ne soit pas le cas en Algerie dans les années 90.
                            Cet écrivaillon omet de mentionner que si effectivement quelques officiers Allemands ont rejoints le camps du FLN, ils l'ont fait lorsqu'ils étaient en pleine guerre Algerie, accueillis a bras ouverts dans la Legion Etrangère Française, pour apporter leur savoir faire de tortionnaire.
                            Ce mythomane ne précise pas que des charters entiers de pieds noirs Juifs français visitent librement l'Algerie chaque année, ni que Enrico Macias est un fervent supporter de l'armée d'occupation en Palestine.

                            Le régime Algerien est effectivement corrompu jusqu'à la moelle, et celà a besoin d'etre dénoncé avec vigueur, par les intellectuels. Mais on ne me fera pas croire que ce type s'en soucie, il remets juste une couche de Choc de Civilisations", que voulez vous, ça fait vendre.
                            Dernière modification par sapien, 11 janvier 2008, 23h15.
                            "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

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                            • #15
                              Okba

                              Voilà qui est dit, l'objet de la "mission" de M. Sansal est lâché, identifié: un appel au secours, émanant d'un intellectuel algérien – écrivain semble-t-il – lancé en direction de la France, pour aider notre pays à combattre ses vieux démons….en renvoyant dos à dos, comme il l'écrit, les ""terroristes de série B, accrochés mordicus à de vieux scénario écrits aux temps archaïques des GIA et des généraux massacreurs""…
                              Terrible aveu - d'ignorance peut-être - mais sûrement aveu d'une volonté délibérée de manipulation, quand chacun sait et depuis si longtemps, que GIA ou "généraux massacreurs" comme il dit, n'ont jamais fait qu'une seule culotte ! Mieux que cela, vous dirais-je, monsieur Sansal ! l'embrouillamini politico mafieux est tel dans notre miraculeux pays qu'on a vu récemment tel ancien "Emir", de l'acabit d'un Madani Mezrag, converti depuis, aux affaires, oser une indécente oraison funèbre apologétique – apocalyptique serait plus juste… - de tel général "massacreur" comme vous dites. Ce qui a dû donner des idées à tel autre général "massacreur", d'aller lui aussi cette année,"se mettre à jour " du pèlerinage, comme en bruissent ces derniers jours, les rumeurs de la ville…….
                              Abdelkader DEHBI devrait surveiller ses ecrits car il risque la censure voir en gras et souligné

                              Je ne suis pas sure que tu es cité la bonne personne pour enfoncer Sansal car ce qu'il ecrit sur son blog ferait dresser les cheveux à beaucoup de forumeurs....
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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