Nuit du destin. nuit de malheur
Nuit de prières, nuit de pleurs
Allongée sur ton lit le dos brûlant
Tour à tour elles te veillaient en geignant
Leurs corps terrassés par la faim et la soif
Dans leurs esprits le noir avait trouvé son fief
Tu les interrogeais du regard, tu soupirais
Mais les douleurs te consumaient, t'abrégeaient
Tu compris que tes souffles devenaient précieux
Qu'il fallait te préparer à monter aux cieux
Toi qui vivais intensément en bravant l'au-delà
Tu demandais à la Providence de hâter ton trépas
Pendant ce temps-là dans ma tour en liesse
Ne doutant de rien je m'adonnais avec joliesse
Aux plaisirs de la fête après un jeûne salvateur
Pensant m'épargner en me cachant cette frayeur
Elles m'ont privée de ton être, de tes derniers mots
De ta vénusté, de ta grâce, de ton ultime halo
Depuis je traîne mon pardon comme un faix
Mon âme agenouillée prie pour implorer la paix
Nuit de prières, nuit de pleurs
Allongée sur ton lit le dos brûlant
Tour à tour elles te veillaient en geignant
Leurs corps terrassés par la faim et la soif
Dans leurs esprits le noir avait trouvé son fief
Tu les interrogeais du regard, tu soupirais
Mais les douleurs te consumaient, t'abrégeaient
Tu compris que tes souffles devenaient précieux
Qu'il fallait te préparer à monter aux cieux
Toi qui vivais intensément en bravant l'au-delà
Tu demandais à la Providence de hâter ton trépas
Pendant ce temps-là dans ma tour en liesse
Ne doutant de rien je m'adonnais avec joliesse
Aux plaisirs de la fête après un jeûne salvateur
Pensant m'épargner en me cachant cette frayeur
Elles m'ont privée de ton être, de tes derniers mots
De ta vénusté, de ta grâce, de ton ultime halo
Depuis je traîne mon pardon comme un faix
Mon âme agenouillée prie pour implorer la paix
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