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Me Farouk Ksentini a réfuté, dans ce même ordre d’idées, la thèse faisant état d’une «régénérescence du terrorisme armé dans notre pays en raison d’une prise en charge inefficiente de ce phénomène». A l’appui de ses propos, il salue «les efforts des forces de sécurité qui combattent sans relâche le terrorisme depuis 15 longues années, sans se laisser aller à toute forme de relâchement, malgré quelques sentiments de lassitude conjoncturelle, pour des raisons psychologiques inévitables.
Me Farouk Ksentini a également évoqué la réconciliation nationale initiée par le président de la République et plébiscitée par le peuple algérien, en affirmant que «celle-ci et la lutte antiterroriste ont toujours fait bon ménage».
Le président de la CNCPPDH a par ailleurs indiqué que le terrorisme international «connaît des échecs dans de nombreux pays, ce qui l’amène à se rabattre de plus en plus sur les pays du Maghreb, notamment l’Algérie, où le terrain lui semble plus favorable».
Et d’ajouter que si la menace terroriste persiste effectivement, celle-ci est néanmoins «conjoncturelle». Il estime que l’Algérie vit actuellement «un terrorisme de deuxième génération». En plus clair, le terrorisme a, dit-il, «changé de commanditaires et est devenu un phénomène planétaire», sur la base «de nouvelles méthodes avec l’apparition des attentats kamikazes et l’utilisation d’explosifs de forte puissance».
Pour Me Ksentini, «ce nouveau concept de terrorisme devra être combattu en fonction des nouvelles données, en adaptant les nouveaux dispositifs sécuritaires à la réalité du terrain, qui n’est plus celle des bombes artisanales». Sur un autre chapitre, Me Ksentini a estimé que les allégations de certaines organisations non gouvernementales (ONG) quant à l’existence de camps d’internement secrets en Algérie ne sont absolument pas fondées.
Il s’est étalé longuement sur cette question, réfutant les assertions selon lesquelles la police et la gendarmerie se seraient employées à «torturer des gens». «C’est faux, archifaux !» a-t-il clamé. S’agissant du respect des droits de l’homme en Algérie, Me Ksentini a indiqué que dans son rapport qui sera remis au président de la République, il est fait état de constatations «concrètes» qui traduisent une certaine amélioration de la situation dans notre pays.
Selon ses propos, «il y a eu des progrès notables» en matière de respect des droits de l’homme, notamment à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a consacré la paix civile. Me Ksentini n’a pas manqué, par ailleurs, de considérer comme très satisfaisant le processus de réforme de la justice, qui est en train de transformer de manière «profonde et substantielle» cette institution.
Et de donner, à titre d’exemple, l’abrogation de l’article traitant le délit de crime économique qui a lourdement et pendant longtemps pénalisé nombre de cadres responsables, a-t-il expliqué. Enfin, sur le chapitre social, Me Ksentini s’est dit inquiet de l’érosion du pouvoir d’achat du citoyen, à l’ombre d’une flambée inégalée des prix des produits de large consommation.
Le Jeune indépendant
Me Farouk Ksentini a également évoqué la réconciliation nationale initiée par le président de la République et plébiscitée par le peuple algérien, en affirmant que «celle-ci et la lutte antiterroriste ont toujours fait bon ménage».
Le président de la CNCPPDH a par ailleurs indiqué que le terrorisme international «connaît des échecs dans de nombreux pays, ce qui l’amène à se rabattre de plus en plus sur les pays du Maghreb, notamment l’Algérie, où le terrain lui semble plus favorable».
Et d’ajouter que si la menace terroriste persiste effectivement, celle-ci est néanmoins «conjoncturelle». Il estime que l’Algérie vit actuellement «un terrorisme de deuxième génération». En plus clair, le terrorisme a, dit-il, «changé de commanditaires et est devenu un phénomène planétaire», sur la base «de nouvelles méthodes avec l’apparition des attentats kamikazes et l’utilisation d’explosifs de forte puissance».
Pour Me Ksentini, «ce nouveau concept de terrorisme devra être combattu en fonction des nouvelles données, en adaptant les nouveaux dispositifs sécuritaires à la réalité du terrain, qui n’est plus celle des bombes artisanales». Sur un autre chapitre, Me Ksentini a estimé que les allégations de certaines organisations non gouvernementales (ONG) quant à l’existence de camps d’internement secrets en Algérie ne sont absolument pas fondées.
Il s’est étalé longuement sur cette question, réfutant les assertions selon lesquelles la police et la gendarmerie se seraient employées à «torturer des gens». «C’est faux, archifaux !» a-t-il clamé. S’agissant du respect des droits de l’homme en Algérie, Me Ksentini a indiqué que dans son rapport qui sera remis au président de la République, il est fait état de constatations «concrètes» qui traduisent une certaine amélioration de la situation dans notre pays.
Selon ses propos, «il y a eu des progrès notables» en matière de respect des droits de l’homme, notamment à la faveur de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a consacré la paix civile. Me Ksentini n’a pas manqué, par ailleurs, de considérer comme très satisfaisant le processus de réforme de la justice, qui est en train de transformer de manière «profonde et substantielle» cette institution.
Et de donner, à titre d’exemple, l’abrogation de l’article traitant le délit de crime économique qui a lourdement et pendant longtemps pénalisé nombre de cadres responsables, a-t-il expliqué. Enfin, sur le chapitre social, Me Ksentini s’est dit inquiet de l’érosion du pouvoir d’achat du citoyen, à l’ombre d’une flambée inégalée des prix des produits de large consommation.
Le Jeune indépendant
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