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AJACCIO - Le conseil exécutif de l'Assemblée de Corse devait se réunir à 11h00 ce dimanche, pour une session extraordinaire, après les incidents qui ont éclaté samedi soir à Ajaccio et dans la nuit à Bastia.
Un incendie s'est déclaré dans la soirée à l'Assemblée de Corse, après son occupation par des militants nationalistes à l'issue d'une manifestation contre la "répression" dans l'île organisée à l'appel de 18 organisations, partis et syndicats nationalistes.
Le feu a rapidement été maîtrisé par les pompiers mais des échauffourées ont éclaté entre plusieurs dizaines de nationalistes et les forces de l'ordre.
Un attentat à l'explosif a par ailleurs été perpétré dans la nuit à Bastia contre un bâtiment de la délégation militaire départementale, a-t-on appris de source policière. Il n'y a pas eu de blessé et les dégâts sont peu importants.
Le maire de Bastia, Emile Zuccarelli, a dénoncé un "attentat stupide et odieux commis dans une logique de destruction idiote".
Le préfet de région Christian Leyrit, qui s'est rendu à l'Assemblée de Corse, à Ajaccio, a condamné un "acte inqualifiable, grave, visant le symbole de la démocratie".
Dans une déclaration commune, Camille de Rocca Serra et Ange Santini, respectivement présidents de l'Assemblée de Corse et du conseil exécutif, ont de leur côté réaffirmé que "le suffrage universel prévaudra toujours sur la violence".
Du côté des nationalistes, Pierre-Félix Benedetti a déclaré que "l'occupation du siège de la collectivité territoriale était un message adressé à la classe politique insulaire".
Sources:Reuters.