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L'apnée du sommeil en Algérie

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  • L'apnée du sommeil en Algérie

    L'apnée du sommeil touche près de 3 à 4% de la population adulte en Algérie, a-t-on appris lors du 1er Symposium international qui s’est ouvert hier à Alger et consacré au thème «Les troubles respiratoires de l’apnée du sommeil et de l’assistance respiratoire à domicile».

    Le syndrome de l’apnée du sommeil qui affecte la vie «optimale» des patients, touche aussi bien les adultes que les enfants avec une nette prédominance pour la gent masculine, a indiqué le professeur Douaghi, président de la Société algérienne d’allergologie et d’immunologie clinique. Le professeur explique que «les gens ronflant la nuit, dorment très mal avec des insomnies dues essentiellement aux arrêts-apnées et sont dans la journée fatigués».
    Raison pour laquelle, poursuit le professeur Douaghi, de nombreux accidents de la route et du travail sont dus à la fatigue résultant de l’insomnie. «C’est pourquoi, a-t-il préconisé, il est impératif de diagnostiquer ces malades pour leur proposer des thérapeutiques qui ont fait leurs preuves dans le monde». Les ronflements intenses et nombreux, l’obésité et la pression artérielle sont autant de signes devant alerter aussi bien le patient que le praticien, fait savoir le professeur, chef de service d’allergologie au CHU de Beni Messous.
    Leur traitement comporte des mesures hygiéno-diététiques (obésité) et notamment le port, durant la nuit, d’un masque respiratoire qui envoie de l’air et crée ainsi un courant d’air au fond de la gorge et empêche celle-ci de se fermer.

    Si deux tiers des sujets tolèrent cet appareil, il n’en est pas, cependant, de même pour l’autre tiers des sujets, a-t-il ajouté.
    Le recours à la chirurgie est conseillé seulement dans les cas d’apnées sévères, recommandent les praticiens.

    En Algérie, «la prise en charge de l’apnée du sommeil reste très insuffisante en raison du manque apparent d’appareils de traitement», estime le docteur Gharnaout du CHU de Beni Messous.
    Etayant ses dires, l’orateur évoque, d’autre part, «le manque de prestataires de matériels (d’oxygénation et de soins à domicile) et le peu d’appareils disponibles sur le marché et de surcroît non-remboursables par la sécurité sociale».

    Face à cette situation jugée «urgente», les participants ont plaidé, lors de cette rencontre, pour la mise en place d’un programme national de prise en charge des syndromes respiratoires de l’apnée du sommeil (ronfleurs chroniques).

    Par l'Expression
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