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Algérie-UE: coopération dans la lutte antiterroriste

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  • Algérie-UE: coopération dans la lutte antiterroriste

    « Extrêmement intense» est la coopération entre l'Algérie et l'UE dans le domaine de la lutte antiterroriste. C'est en ces termes que M. Luis d'Almeida Sampaiao, ambassadeur du Portugal à Alger, dont le pays vient d'achever la présidence tournante de l'Union européenne (UE), a qualifié hier la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

    «La coopération entre l'Algérie et l'UE en matière de lutte contre le terrorisme est extrêmement intense», a affirmé l'ambassadeur portugais au Forum d'El Moudjahid, sans omettre de souligner qu'il s'agit d'un phénomène «transnational» qui ne peut être combattu «que par une coopération globale», a-t-il ajouté. Pour sa part, l'ambassadeur de la Commission européenne en Algérie, M. Wolfgang Plasa, a révélé l'existence d'un projet de coopération entre l'Union européenne et le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), dont le siège se trouve à Alger. Un projet complètement dédié à la lutte contre la menace terroriste pour lequel un montant d'un million d'euros va être consacré, a-t-on encore souligné.

    Evoquant le dossier de l'immigration clandestine, M. Sampaiao a par ailleurs fait état d'un «abordage global» de ce phénomène, précisant que l'UE «est consciente que ce problème ne peut être résolu par la seule approche sécuritaire», mais par la «création des conditions favorables de développement dans les pays du Sud». «C'est l'unique voie pour contenir les flux migratoires vers les pays du Nord», a-t-il insisté. Pour ce qui est de l'accord d'association Algérie-UE, l'ambassadeur a plaidé pour «l'intégration» de l'économie algérienne, saluant par la même occasion la détermination «ferme et très encourageante» des autorités algériennes pour «faire réussir» les réformes politiques et économiques engagées depuis plusieurs années. «Ce qui a été fait dans le domaine des réformes est très remarquable. L'intégration de l'économie algérienne est la seule voie pour améliorer le développement du pays», a-t-il soutenu. De son côté, M. Wolfgang a fait remarquer que l'objectif de l'UE à travers l'accord d'association avec l'Algérie est d'»assister» et de «faciliter» les réformes engagées dans ce pays, ajoutant que les exportations d'hydrocarbures algériennes vers l'Europe constituent un aspect «très important» des échanges commerciaux entre les deux parties.

    Dans un exercice d'évaluation de la présidence par son pays de l'UE (juillet-décembre 2007), l'ambassadeur portugais a dressé un tableau «positif», mettant en évidence la conjoncture «cruciale» des relations internationales dans laquelle est intervenue la présidence tournante du Portugal. Il a, à ce titre, mis l'accent sur le traité de Lisbonne qui a été initié, a-t-il dit, «grâce à la politique engagée» du Portugal, pour permettre à l'Europe de «faire face aux nouveaux défis imposés par un monde multipolaire». Signé le 13 décembre dernier dans la capitale portugaise, ce traité simplifié remplacera le projet de constitution européenne rejeté par les électeurs français et néerlandais en 2005. L'entrée en vigueur de ce traité devrait intervenir le 1er janvier 2009. Après ratification par les Etats membres, il sera mis fin à la présidence tournante de l'UE qui aura alors un seul représentant de sa politique étrangère.

    L'ambassadeur portugais n'omettra pas de revenir, en outre, sur le 2e sommet Afrique-UE, tenu en décembre dernier à Lisbonne et sanctionné par une stratégie commune de partenariat entre les deux ensembles régionaux. Ce partenariat se décline sous quatre principaux objectifs portant sur le renforcement du partenariat politique Afrique-UE, la promotion de la paix et de la sécurité, l'Etat de droit et le développement, le multilatéralisme et l'inclusion de la société civile. A cet égard, M. Sampaiao a tenu à saluer le rôle de l'Algérie et de son président Abdelaziz Bouteflika dans l'instauration de ce partenariat depuis le premier sommet Afrique-Europe, tenu au Caire en 2000. Interrogé, par ailleurs, sur le conflit du Sahara occidental, l'ambassadeur portugais a réitéré la position de son pays et de l'UE quant à une résolution de cette question «dans le cadre de la légalité internationale, comme cela a été défini par les Nations unies».

    Par le Quotidien d'Oran

  • #2
    C'est ce qu'on entend à chaque fois qu'un attentat survient en afrique ...

    Mais quand est ce que cette coopération sera effective ...
    Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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