Sahara occidental : une autre «marche verte» ?
Par said kaced le 17/01/2008 à 08:44
Une association marocaine veut organiser, le 27 janvier prochain, une marche pour «récupérer» Tifariti, une localité située dans la zone tampon entre les deux belligérants – le Maroc et le Polisario - sans que l’Onu, cette redoutable machine à dénoncer les atteintes au droit international, ne s’en offusque.
Des esprits mesquins pensent, sous couvert d’une organisation non-gouvernementale et sous l’empire d’une haine incontrôlée, tirer profit de cette situation de non-droit pour pousser plus loin la colonisation du Sahara occidental. Imaginons que les sujets du roi passent à l’action et envahissent – comme lors de la «marche verte» de sinistre mémoire – ce bout de territoire émancipé par le Polisario au prix de terribles sacrifices.
La communauté internationale va-t-elle assister, «impuissante», à la lutte inégale entre le pot de terre et le pot de fer ? Pour affronter ce défi absurde lancé par une ONG pathétique, agitée à distance par des conseillers royaux, le Polisario serait contraint de réagir pour protéger la souveraineté de cette partie du sol sahraoui.
Ce mouvement d’indépendance pourrait-il contenir l’invasion de faux civils marocains, chauffés à blanc par la folle propagande de la «reconquête», sans qu’il ne s’attire les foudres de l’organisation onusienne en cas d’incidents graves liés à ce remake de la «marche verte» ? A moins que cette première charge, toute folklorique, ne soit annonciatrice d’une attaque de grande envergure de l’armée marocaine qui profiterait de l’aubaine pour coloniser d’autres territoires au-delà du frêle mur de défense.
Avant que l’irréparable ne se produise, l’ensemble de la communauté internationale est ainsi interpellé pour rappeler l’Onu à ses devoirs dans ce dossier de décolonisation qui traîne en longueur à cause de l’amitié complaisante qu’entretiennent nombre de puissances occidentales avec le palais alaouite. Ce qui autorise ce dernier à poursuivre impunément l’occupation du dernier territoire colonisé d’Afrique.
Les grands censeurs de ce monde, prompts à disserter sur les manquements aux droits de l’homme, seront-ils sensibles à la souffrance du peuple sahraoui qui ne demande qu’à s’exprimer, lors d’un référendum libre, sur son devenir ? Ce ne serait que justice…
Par said kaced le 17/01/2008 à 08:44
Une association marocaine veut organiser, le 27 janvier prochain, une marche pour «récupérer» Tifariti, une localité située dans la zone tampon entre les deux belligérants – le Maroc et le Polisario - sans que l’Onu, cette redoutable machine à dénoncer les atteintes au droit international, ne s’en offusque.
Des esprits mesquins pensent, sous couvert d’une organisation non-gouvernementale et sous l’empire d’une haine incontrôlée, tirer profit de cette situation de non-droit pour pousser plus loin la colonisation du Sahara occidental. Imaginons que les sujets du roi passent à l’action et envahissent – comme lors de la «marche verte» de sinistre mémoire – ce bout de territoire émancipé par le Polisario au prix de terribles sacrifices.
La communauté internationale va-t-elle assister, «impuissante», à la lutte inégale entre le pot de terre et le pot de fer ? Pour affronter ce défi absurde lancé par une ONG pathétique, agitée à distance par des conseillers royaux, le Polisario serait contraint de réagir pour protéger la souveraineté de cette partie du sol sahraoui.
Ce mouvement d’indépendance pourrait-il contenir l’invasion de faux civils marocains, chauffés à blanc par la folle propagande de la «reconquête», sans qu’il ne s’attire les foudres de l’organisation onusienne en cas d’incidents graves liés à ce remake de la «marche verte» ? A moins que cette première charge, toute folklorique, ne soit annonciatrice d’une attaque de grande envergure de l’armée marocaine qui profiterait de l’aubaine pour coloniser d’autres territoires au-delà du frêle mur de défense.
Avant que l’irréparable ne se produise, l’ensemble de la communauté internationale est ainsi interpellé pour rappeler l’Onu à ses devoirs dans ce dossier de décolonisation qui traîne en longueur à cause de l’amitié complaisante qu’entretiennent nombre de puissances occidentales avec le palais alaouite. Ce qui autorise ce dernier à poursuivre impunément l’occupation du dernier territoire colonisé d’Afrique.
Les grands censeurs de ce monde, prompts à disserter sur les manquements aux droits de l’homme, seront-ils sensibles à la souffrance du peuple sahraoui qui ne demande qu’à s’exprimer, lors d’un référendum libre, sur son devenir ? Ce ne serait que justice…
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