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Wall Street efface tous les gains accumulés en 2007.

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  • Wall Street efface tous les gains accumulés en 2007.

    NEW YORK
    La bourse de New York, la première place mondiale, a effacé mercredi tous les gains péniblement accumulés en 2007, sous l'effet d'une intensification des craintes d'entrée en récession de l'économie américaine et d'une volée de mauvais résultats d'entreprises.


    Le Dow Jones, l'indice vedette de la cote, est passé en séance sous son niveau du 31 décembre 2006, qui était de 12.463,15 points, mais a réussi à repasser d'un souffle au dessus en clôture, à 12.466,16 points (-0,28% sur la veille).
    Depuis le début de l'année, il a reculé de 6,02%. Il est désormais à plus de 1.700 points de son record absolu (14.198,10 pts) du 11 octobre 2007.
    Le Nasdaq, sur lequel sont essentiellement cotées des valeurs technologiques, a terminé mercredi en baisse de 0,95% à 2.394,59 points, en dessous des 2.415,29 points du 31 décembre 2006. Depuis le 1er janvier, ses pertes atteignent 9,71%.
    La place électronique, qui est devenue l'an dernier la première bourse américaine par le volume des actions traitées, est loin des 2.859,12 points atteints le 31 octobre 2007. Le Nasdaq avait alors renoué avec ses hauts niveaux de 2001, avant l'éclatement de la bulle internet.
    Plus représentatif de la tendance, car composé d'un échantillon plus large d'entreprises, le S&P 500 se retrouve aussi loin de sa marque de référence qu'il avait établie le 11 octobre 2007, à 1.576,09 points. Il a terminé en baisse de 0,56% à 1.373,20 points.
    "Les marchés voient la probabilité d'une récession (de l'économie américaine) croître à toute vitesse au vu des vents contraires contre lesquels se débat l'économie: l'effondrement de l'immobilier, une crise financière qui s'aggrave, et l'essoufflement de la consommation ", résume Timothy Rogers, analyste du site d'informations financières Briefing.com.
    Depuis plusieurs semaines, l'économie américaine a envoyé des signaux rouges poussant plusieurs économistes à conclure que la première économie mondiale était déjà entrée en récession ou s'apprêtait à le faire.
    A la décélération du marché du travail, tombé à son plus bas niveau depuis 2003 - date du cyclone Katrina - et au ralentissement de la consommation, qui a vu les ventes de détails reculer pour la première fois en six mois, s'est greffée une inflation, qui a atteint en 2007 son niveau le plus élevé depuis 17 ans sous l'effet de la flambée des prix du pétrole et de l'alimentation.
    Or la consommation et l'emploi sont les moteurs de la croissance américaine, la première contribuant aux deux tiers de l'activité économique du pays.
    "La question désormais est: +sommes nous déjà entrés en récession ?+ et non plus +va-t-on éviter la récesssion+", estime Al Goldman (A.G Edwards).
    Pour Mace Blicksilver (MarbleHead Asset Management), "il y a beaucoup d'incertitudes. Les investisseurs ne savent plus quoi faire".
    Face à ce tableau économique morose, les marchés financiers comptaient sur les résultats des entreprises pour retrouver une confiance évaporée.
    Mais le secteur financier a réduit en fumée ces espoirs à coup de milliards de dépréciations d'actifs supplémentaires. Et le secteur des technologies, qui avait longtemps résisté, n'a pas amélioré les choses, avec des résultats inférieurs aux attentes et des prévisions floues ou revues à la baisse.
    La banque Citigroup, la plus touchée par la crise immobilière, a ainsi annoncé mardi des dépréciations d'actifs plus fortes que ce qu'elle avait indiqué initialement. En soirée, le leader mondial des composants électroniques Intel avait livré des prévisions vagues, quand les marchés s'attendaient à des perspectives optimistes en raison de la faiblesse du dollar.
    Pour rétablir la confiance, tous les regards sont tournés vers la banque centrale américaine (Fed), à qui beaucoup reprochent de ne pas avoir suffisamment pris la mesure de la crise actuelle.
    "La Fed est contrainte de baisser ses taux d'intérêt, elle n'a pas le choix", les investisseurs ayant fait d'un allègement important du coût du crédit une condition essentielle pour un possible retour de la confiance sur les marchés, argumente Jon Ogg du site 247wallst.com.

    NyseNasdaq

    Luc Olinga.
    Sources.AFP.

    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    ...L'économie Mondiale vire au pourpre et la tonalité, tend inexorablement vers le noir..

    Tous les experts attendent la baisse des taux d'interets par la FED..
    18.000 emplois!seulement, ont été créé en décembre 2007 aux Etats-Unis! bien en deçà de l'indispensable enchainement à la consommation des ménages,dont dépend la survie de l'économie Américaine et qui table sur 100.000 emplois/mois pour équilibrer la cadence ...

    Le crédit à la consommation, s'est vu affligé par les "subprimes", condamnant ainsi l'hypothèque sur l'immobilier ...les banques rechignent à "preter" de l'argent sur la base de "garanties" (immobilieres généralement) sans valeurs!...

    La baisse des taux d'interets par la FED,aura qu'un semblant d'impact à très court terme et après...
    Dernière modification par arayzon, 17 janvier 2008, 10h59.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
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