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L'année commence mal en Algérie

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  • L'année commence mal en Algérie

    Vu dans la presse étrangère. L'agitation sociale s'étend en Algérie, selon «La Tribune»



    L'année commence mal en Algérie. Depuis samedi, les grèves se multiplient dans la fonction publique, à l'appel d'une dizaine de syndicats autonomes. Le mouvement social qui s'étend sur une semaine touche notamment les établissements scolaires, les hôpitaux et les universités. L'appel à la grève est largement suivi par les travailleurs, selon les syndicats et les journaux. Les fonctionnaires grévistes réclament des augmentations de salaire et le retrait du statut général de la fonction publique, préparé par le gouvernement en collaboration avec son unique partenaire social, l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens).

    Les autorités refusent de dialoguer avec des syndicats autonomes non agréés officiellement et de revoir le nouveau statut général des fonctionnaires. Le gouvernement entend ainsi maintenir les augmentations de salaires décidées fin 2007. Mal payés (avec un salaire moyen de 200 euros par mois), les fonctionnaires se plaignent de l'envolée du coût de la vie. Les prix des produits de grande consommation n'arrêtent pas d'augmenter depuis plusieurs années. Le lait et le pain sont sous tension depuis plusieurs mois. La farine commence à manquer dans plusieurs régions du pays. Pourtant, l'Algérie a dépensé en 2007 plus de 1 milliard d'euros pour subventionner les prix du blé et du lait.

    UN CONTEXTE DELETERE

    La grève des fonctionnaires intervient dans un contexte social délétère qui ne touche pas que la fonction publique puisque de fréquentes émeutes du chômage se déroulent à la porte des entreprises. Le gouvernement redoute sérieusement une explosion sociale à cause de la hausse vertigineuse des prix des produits de base et de la persistance d'un sous-emploi affectant près de 18 % de la population. Car l'Algérie, très dépendante des importations pour les produits de consommation, est touchée de plein fouet par la hausse mondiale des produits agricoles (blé, lait, huile brut, etc.). En 2007, la facture alimentaire a atteint 4,7 milliards de dollars, soit près d'un cinquième des importations globales du pays.



    TSA

  • #2
    Moi je trouve que c'est une bonne chose..c'est rare que les algeriens protestent.....sinon savez vous pourquoi on ne proteste pas sur la cherté des produits en Algerie..?

    Commentaire


    • #3
      == MODERATION ==
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