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Les investisseurs étrangers et les tracasseries des visas et du transport

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  • Les investisseurs étrangers et les tracasseries des visas et du transport

    En plus des nombreuses contraintes qui entravent l'investissement en Algérie, les hommes d'affaires étrangers déplorent les difficultés qu'ils rencontrent pour l'obtention du visa d'entrée et le transport pour y venir.

    Les difficultés en matière de transport et d'obtention de visa pour venir en Algérie, si elles sont dénoncées par les investisseurs étrangers, sont aussi reconnues par ceux nationaux. Et même ceux parmi les gestionnaires relevant du secteur public. C'est le cas du PDG de Diprochim qui reconnaît que les investisseurs étrangers souffrent du manque de desserte aérienne et maritime vers l'Algérie et des difficultés qu'ils rencontrent pour obtenir un visa d'entrée des autorités algériennes. Le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) a été le premier à l'affirmer. Saâd Bendjaber l'a fait hier au cours d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec le directeur régional Afrique du Nord d'Al-Iktissad Wal-Aamal, un groupe de presse libanais chargé d'organiser la troisième édition du Forum arabe sur l'investissement en Algérie. Parrainé par le président de la République et avec la collaboration du ministère de l'Industrie et de la CACI, le «3rd Algeria Economic Forum» est prévu pour les 20 et 21 janvier à l'hôtel Sheraton-Club des pins d'Alger. Le représentant d'Al-Iktissad Wal-Aamal, Hussein Fawaz, fera savoir aux journalistes présents au siège de la CACI que le forum attend d'être animé par près de 200 investisseurs venant de tous les pays arabes. Bendjaber, pour sa part, indique qu'à ce jour, les organisateurs ont enregistré l'inscription pour participation de 270 entreprises nationales en plus de la représentation de plusieurs ministères.

    Organisé déjà en 2002 et en 2006, le Forum arabe sur l'investissement en Algérie ne plaît pas à tout le monde. Des milieux d'affaires algériens estiment que «le Forum permet à ceux qui l'organisent (le groupe libanais) de gagner beaucoup d'argent sans rien apporter de concret à l'Algérie.» Hussein Fawaz s'en défend en expliquant que «si certains pensent que le sponsoring, c'est gagner de l'argent, cela veut dire aussi qu'il y a des investisseurs qui sont prêts à investir.» Il note pour convaincre que «parmi les 200 participants arabes, il y aura les représentants de 50 sociétés arabes qui ont déjà investi en Algérie et qui ont assisté aux deux précédents forums du groupe.» Il tient à citer une entreprise de céramique algéro-libanaise née grâce à ce genre d'espace de contacts, comme c'est le cas de cinq banques arabes présentes en Algérie depuis 2000 et une dizaine de sociétés tunisiennes. «Le résultat de l'investissement décidé dans ce genre d'espace n'apparaît pas de suite, il lui faut du temps», dit-il pour convaincre de la bonne foi de la démarche. Il vante même les mérites de banques de pays du Golfe notamment l'une d'entre elles «qui ne vient pas prendre des dépôts mais elle vient avec un portefeuille pour chercher des investissements.» Mais reconnaît-il, «l'investissement est une affaire difficile.»

    Présent donc lui aussi à la conférence de presse, le PDG de Diprochim, qui est en même temps membre du Conseil exécutif du Forum des chefs d'entreprises (FCE), s'est plaint des problèmes qu'il rencontre depuis 2002 pour lancer un projet avec un groupe tunisien de production de certaines matières chimiques. Omar Kachouane reconnaît la sensibilité que les autorités accordent au volet chimique en raison de la situation sécuritaire qui règne dans le pays. Mais son rappel des péripéties d'ordre bureaucratique par lesquelles il a été obligé de passer avec son partenaire tunisien, ne plaide pas en faveur des précautions que l'Etat algérien tient à prendre face à ce genre de produits mais plutôt à la paresse, la complexité et l'incompétence dans laquelle baignent les institutions censées promouvoir et encourager l'investissement. Kachouane ne le dit pas aussi clairement mais affirme que «il nous est très difficile d'obtenir les autorisations nécessaires pour passer à la phase exploitation du projet.» Il propose même d'organiser un séminaire pour situer d'une manière précise les contraintes qui bloquent l'investissement en Algérie notamment celui étranger.

    Durant cette manifestation, il sera question pour l'Algérie de plaider en faveur de l'investissement dans les infrastructures touristiques, dans l'agroalimentaire, la pétrochimie et l'industrie en général.

    En plus d'une séance plénière et d'ateliers pour les contacts, le Forum programme d'honorer le groupe Baraka «pour être le premier investisseur arabe (1987) en Algérie», notera Hussein Fawaz, Arab Bank Corporation (ABC), «la première banque arabe en Algérie» ainsi que les caisses égyptienne et saoudienne d'investissement. Pour le premier semestre 2005 - le reste n'a pas encore été évalué -, le montant des investissements arabes s'élève à 11 milliards de dollars. «Ce sont des projets qui sont enregistrés au niveau de l'ANDI», précise Bendjaber. Pour ce qui des intentions, le président de la CACI rappelle celle du groupement émirati de construction pour un montant de 25 milliards de dollars et celle de l'allemand Siemens pour la production de l'énergie et le dessalement de l'eau pour 3 milliards d'euros. Le volume d'échanges entre l'Algérie et le reste du monde arabe est de juste 2 %.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    La réciproque est vraie pour les Algériens ...
    " Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs "

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    • #3
      >>>Kachouane ne le dit pas aussi clairement mais affirme que «il nous est très difficile d'obtenir les autorisations nécessaires pour passer à la phase exploitation du projet.» Il propose même d'organiser un séminaire pour situer d'une manière précise les contraintes qui bloquent l'investissement en Algérie notamment celui étranger.

      c'est logique, il a peur le mec, alors il pense mouiller le maximum de monde avec lui pour dénoncer, et ainsi éviter d'être seul devant les maffieux qui n'hésiteront pas à le transformer en farine animale.

      La mafia de l'import est toujours active en algérie, vous n'imaginez pas la force de frappe dont elle dispose dans toutes les couches sociales.

      Un importateur peut activer tous ses relais administratifs pour bloquer un investissement, un partenariat ou même une viste d'un simple curieux.

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      • #4
        pkoi ne pas faire comme les USA

        Une fois la demande de visa déposé par un homme d'affaire , donner un visa de 10 ans
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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