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Le président de la Fed se veut rassurant sur l'état de l'économie américaine

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  • Le président de la Fed se veut rassurant sur l'état de l'économie américaine

    Au lendemain de la publication du Livre beige de la Banque fédérale américaine (Fed) qui soulignait la faible progression de l'activité économique aux Etats-Unis en 2007, et quelques heures à peine après l'annonce des mauvais résultats de Merrill Lynch, victime de plein fouet de la crise des crédit à risque immobiliers, l'intervention du président de la Fed devant la commission budgétaire de la Chambre des représentants, jeudi 17 janvier, était très attendue.

    A l'inverse de son prédécesseur, Alan Greenspan, qui estimait mardi que "tous les signes d'une récession sont présents", Ben Bernanke a voulu se montrer plutôt rassurant. "Nous ne prévoyons pas de récession mais plutôt une croissance lente pour le moment", qui pourrait perdurer jusqu'à 2009, a-t-il expliqué, tout en affirmant que "l'économie américaine reste extraordinairement résistante".

    Le patron de la Fed a chiffré le coût de la crise des subprimes à 100 milliards de dollars environ. Mais ces pertes "pourraient être multipliées plusieurs fois si les défauts de paiements et les saisies de logements augmentent", a-t-il averti.

    Face à cette situation, il s'est prononcé en faveur d'un plan de relance immédiat, temporaire et ciblé. "Une action budgétaire pourrait être pertinente, car des incitations combinées d'ordre budgétaire et monétaire pourraient se révéler plus efficaces que des décisions monétaires prises seules", a déclaré M. Bernanke. Il a toutefois précisé qu'il était crucial que ces mesures fiscales soient mises en application rapidement et que leur efficacité devait être maximale dans les douze prochains mois.

    Au nom de la Fed, il s'est dit prêt "à agir à nouveau, de manière significative, et comme les circonstances l'exigeront, afin de soutenir la croissance et de dresser un rempart adapté contre les risques baissiers". "Un accès au crédit plus cher semble de nature à imposer des restrictions à la croissance économique", a-t-il également reconnu.

    source : Le Monde
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