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Algérie : le gouvernement veut mettre fin à l’anarchie dans le secteur de l’habitation
Par ali idir le 18/01/2008 à 21:06
Obliger les particuliers autoconstructeurs à achever les travaux dans leurs habitations : c’est le nouvel objectif que vient de se fixer le gouvernement. Selon le ministre de l'habitat, Nouredine Moussa, un nouveau projet de loi destiné à résoudre la question des constructions inachevées sera bientôt étudié par l’exécutif. Les promoteurs immobiliers qui n'achèvent pas leurs bâtiments sont aussi dans le collimateur du gouvernement.
But de cette opération : harmonier le tissu urbain et mettre fin à l'anarchie qui règne dans l'urbanisme en Algérie. Le président Bouteflika a critiqué, à maintes reprises, les images de constructions individuelles non achevées qui défigurent les villes du pays. Même la capitale, Alger, est affectée par le phénomène qui a pris de l'ampleur depuis les années 1990.
Le Président est particulièrement remonté contre les propriétaires de villas et immeubles non finis, mais qui exploitent des commerces aux rez-de-chaussée. Beaucoup de ces propriétaires sont en fait de hauts responsables ou d'anciens cadres du régime.
Selon nos informations, ce sont les promoteurs immobiliers du Golfe qui ont attiré l'attention du Président sur ce phénomène national. «Pour investir dans le tourisme en Algérie, les investisseurs du Golfe ont demandé aux hautes autorités du pays de régler le problème des maisons inachevées », explique un proche du ministère de l’habitat.
Mais le gouvernement a du pain sur la planche pour résoudre définitivement le problème des constructions inachevées. Comment va-t-il procéder ? Va-t-il octroyer des aides aux autoconstructeurs qui, faute d'argent, laissent les murs extérieurs de leurs maisons sans finitions. Dans ce contexte, le nouveau projet du ministère de l'habitat a toutes les chances de rester en l'état, en l'absence d'une police de l'urbanisme opérationnelle et capable de surveiller la conformité des constructions aux plans délivrés par les mairies.
Par ali idir le 18/01/2008 à 21:06
Obliger les particuliers autoconstructeurs à achever les travaux dans leurs habitations : c’est le nouvel objectif que vient de se fixer le gouvernement. Selon le ministre de l'habitat, Nouredine Moussa, un nouveau projet de loi destiné à résoudre la question des constructions inachevées sera bientôt étudié par l’exécutif. Les promoteurs immobiliers qui n'achèvent pas leurs bâtiments sont aussi dans le collimateur du gouvernement.
But de cette opération : harmonier le tissu urbain et mettre fin à l'anarchie qui règne dans l'urbanisme en Algérie. Le président Bouteflika a critiqué, à maintes reprises, les images de constructions individuelles non achevées qui défigurent les villes du pays. Même la capitale, Alger, est affectée par le phénomène qui a pris de l'ampleur depuis les années 1990.
Le Président est particulièrement remonté contre les propriétaires de villas et immeubles non finis, mais qui exploitent des commerces aux rez-de-chaussée. Beaucoup de ces propriétaires sont en fait de hauts responsables ou d'anciens cadres du régime.
Selon nos informations, ce sont les promoteurs immobiliers du Golfe qui ont attiré l'attention du Président sur ce phénomène national. «Pour investir dans le tourisme en Algérie, les investisseurs du Golfe ont demandé aux hautes autorités du pays de régler le problème des maisons inachevées », explique un proche du ministère de l’habitat.
Mais le gouvernement a du pain sur la planche pour résoudre définitivement le problème des constructions inachevées. Comment va-t-il procéder ? Va-t-il octroyer des aides aux autoconstructeurs qui, faute d'argent, laissent les murs extérieurs de leurs maisons sans finitions. Dans ce contexte, le nouveau projet du ministère de l'habitat a toutes les chances de rester en l'état, en l'absence d'une police de l'urbanisme opérationnelle et capable de surveiller la conformité des constructions aux plans délivrés par les mairies.
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