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L'Algérie doit être un leader dans les nouvelles technologies en Afrique

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  • L'Algérie doit être un leader dans les nouvelles technologies en Afrique

    En partenariat avec la compagnie américaine Euronet, Byosec Algérie a organisé cette semaine une série de rencontres destinées à différents intervenants sur la scène nationale, notamment dans le secteur bancaire. Byosec a, en effet, conclu un partenariat avec Euronet, le premier du genre en Afrique du Nord, pour proposer des solutions intelligentes à l'Algérie en matière de sécurité bancaire, monétique et transactions commerciales.
    Entretien réalisé
    par Nassima Bensalem
    Le Maghreb : Donnez-nous un aperçu sur la société Byosec ? Dans quels domaines est-elle spécialisée ?
    M. André Verguyse : Byosec est une société de droit algérien. Ses investisseurs principaux sont établis en société depuis plus de trois ans en Algérie, et sont actifs dans le domaine bancaire et de la production. Ses autres membres sont actifs sur le territoire depuis plus de deux ans dans le cadre de partenariats d'entreprises. Les principales activités de notre entreprise touchent le domaine bancaire : cartes à puces, monétique, transferts de fonds, et ce à travers son activité propre et de son partenariat avec Euronet et RIA. Elle intervient également dans le domaine de la sécurité : applications et équipements biométriques, documents nationaux, repérages permanents de véhicules, etc. En somme, Byosec se présente comme intégrateur de solutions à nouvelles technologies. Dans le secteur bancaire on s'occupe du côté monétique, carte de débit, carte de crédit, réseau ATM, transfert de fonds ; on a introduit une société de sécurité qui touche plus aux domaines nationaux tels les cartes d'identité, les passeports, les permis de conduire mais aussi les cartes de sécurité sociale ou les recouvrements de taxes y compris les e-Tags (système de repérage et d'identification de véhicules)
    Pour gérer tout cela, on préconise de créer des bases de données nationales où toutes les informations seront regroupées ; cette option permettra de mieux gérer, de mieux sécuriser le territoire.
    La société se présente donc comme une société d'intégration ; la mission principale qu'on se fixe est d'introduire les nouvelles technologies dans l'existant algérien, à savoir l'existant bancaire et l'existant sécurité. Dans ces deux volets nous voulons introduire les nouvelles technologies ; dans le domaine bancaire nous proposons la sécurisation des réseaux et leur performance au niveau des monétiques. Nous apportons en fait, la sécurité dite biométrique, empreinte digitale, reconnaissance de l'ADN et autres. Nous voulons intégrer cela dans les techniques déjà existantes au niveau des services de la Gendarmerie nationale et de la police.
    Byosec est une société algérienne ; on agit au départ en Algérie ; on voudrait bien que l'Algérie, en se positionnant par un système moderne de base de données, soit leader dans le marché africain pour qu'elle puisse par la suite exporter les nouvelles technologies vers d'autres pays africains. C'est donc notre première expérience dans le continent africain.
    Vous avez conclu récemment un contrat avec la compagnie américaine Euronet, quels sont les avantages que peut tirer l'Algérie de cette initiative ?
    Effectivement, nous avons noué un partenariat avec Euronet Wolrdwide Compagny. C'est une société qui réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 629 millions de dollars, c'est une société qui emploie plus de 2 000 personnes, c'est une société qui développe ses technologies en terme de monétique et qui les exporte. Donc c'est une société très spécialisée en la matière qui a déjà couvert la plupart des pays de l'Europe de l'Est, de l'Amérique et une partie de l'Afrique dont le Nigeria. C'est une société à grande expérience qui distribue ses propres solutions. L'Algérie a ses propres problèmes de réseau monétique. Ce qu'on propose à l'Algérie c'est d'introduire les nouvelles technologies mais aussi de faire fonctionner ce qui est déjà mis en place.
    Le but de ce partenariat est d'offrir un avantage d'efficacité, de devenir leader sur le marché de certaines technologies, notamment biométrique comme les e-Tags pour le repérage des véhicules, c'est une application qui existe à l'échelle locale dans certains pays mais jamais au niveau national, donc si on peut permettre à l'Algérie de développer ce procédé au niveau national, cela sera une première mondiale.
    Quels sont les domaines que vous ciblez ?
    Le secteur bancaire et le secteur sécurité, à titre d'exemple le transfert des fonds, c'est une activité dans laquelle on a des accords avec la société RIA qui est apparentée à Euronet et qui est classée troisième dans le monde dans le transfert des fonds, et qu'on met à la disposition de l'Algérie dans le cadre d'un partenariat.
    En quoi consistent en clair les solutions que vous proposez ?
    Pour le secteur bancaire, on propose des solutions typiquement monétique qui ne sont pas des solutions nouvelles mais qui impliquent des solutions de nouvelles technologies, pour cela nous avons choisi notre partenaire Euronet du moment que c'est un partenaire mondial performant, qui évolue en tenant compte des nouvelles technologies, il traite autant les aspects communications que les aspects équipements. Pour la sécurité bancaire, nous disposons d'une société sœur qui peut apporter des solutions dans ce domaine précis, et ce, dans le cadre de vérification de transactions internationales ou nationales et d'autres types de solutions. Cette société sœur est plus spécialisée dans le domaine bancaire que Byosec qui, elle, est spécialisée dans la monétique. Ladite société active depuis plusieurs années en Algérie ; elle travaille avec les principales banques algériennes.

    Quels sont les fichiers utilisés pour la sécurisation des banques ? Seraient-ce les clients eux-mêmes qui les choisissent ?
    En monétique, c'est un peu compliqué de laisser le choix aux clients, sachant que la monétique est gérée par plusieurs principes internationaux, mais il y a toujours un certain degré de liberté dans les données d'application de la sécurité qui impliquent de nouvelles technologies, de nouvelles bases de données qu'il faut constituer ; le choix est ouvert ; tout dépend des applications que les autorités algériennes veulent adopter sur leur territoire.
    Est-ce que vous envisagez de signer des contrats avec des banques algériennes pour leur proposer des solutions efficaces en matière de sécurisation bancaire ?
    En fait, à ce jour nous n'avons signé aucun contrat avec aucune banque algérienne, c'est la société sœur qui a déjà conclu des contrats avec certaines banques. D'ailleurs Byosec n'envisage pas de signer des contrats avec les institutions financières, mais ce qu'on compte signer avec ces dernières c'est des contrats monétiques qui n'ont rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, nous œuvrons à améliorer quelque chose qui fonctionne mal actuellement.
    Comment comptez-vous attirer des clients ?
    En leur montrant ce qu'ils peuvent attendre des nouvelles technologies par rapport à ce qu'ils disposent actuellement, c'est d'ailleurs pour cela que nous avons organisé la semaine précédente une série de séminaires qui ont réuni différents secteurs, des rencontres à travers lesquelles nous avons expliqué les différents systèmes et c'est à eux de tirer les conclusions. Attirer des investisseurs en Algérie c'est pour nous un grand pas, et je crois que les banques ont compris le message.
    N. B.
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