Des investisseurs nationaux s’impliquent dans le développement du tourisme
80 contrats pour construire des pôles touristiques
80 contrats pour construire des pôles touristiques
Quatre-vingts contrats lient depuis hier le gouvernement et des investisseurs nationaux pour la construction de pôles touristiques dans une opération qui vise à encourager le tourisme. La cérémonie de signature qui s’est déroulée à l’hôtel El Aurassi a été présidée par le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, M. Cherif Rahmani. Le projet va se matérialiser par la construction de plusieurs pôles d’excellence touristique, dont une marina, dans les différentes régions du pays. Pour un coût global prévisionnel estimé à 20 milliards de dinars, les termes des contrats stipulent la création de 8 000 postes d’emploi. Dans son intervention précédant la signature des contrats, Cherif Rahmani a déclaré que «l’opération qui touche aujourd’hui une première tranche de porteurs de projets d’investissements sera suivie par d’autres opérations similaires». Le ministre a mis en avant les deux critères qui assurent l’attractivité du tourisme d’un pays, à savoir la qualité des services et les infrastructures d’accueil et d’hébergement. Les deux facteurs sont indispensables à toute politique de tourisme dans son aspect loisir comme dans celui des affaires. Partant du constat chiffré qui indique que 70 % des touristes louent chez le privé, le rattrapage du retard qu’accuse le pays en matière d’infrastructures touristiques s’impose comme une priorité de l’heure.
Le ministre de l’Environnement a indiqué par ailleurs que l’opération de réalisation de ces établissements prendra en compte l’aspect environnemental et répondra aux nouvelles dimensions architecturales. Les investisseurs concernés s’engagent au titre des contrats signés à garantir les moyens de financement et à respecter les délais de réalisation.
Pour les pouvoirs publics qui accompagneront les investisseurs durant les phases de construction et d’exploitation, ils assureront la formation des personnels en matière de gestion. L’accompagnement va se manifester par l’insertion des établissements des investisseurs dans les espaces touristiques réalisés. Ces derniers sont ainsi promus à devenir des supports pour la promotion des atouts touristiques de l’Algérie.
Pour Cherif Rahmani, il est temps d’inverser la tendance du tourisme en transformant l’Algérie en une véritable terre d’accueil. Un objectif qui ne sera pas atteint sans le divorce, ajoute le ministre, d’avec les fausses alternatives. Il a souligné que des conventions ont été également signées avec deux établissements hôteliers pour l’amélioration de la qualité de service. Il s’agit des hôtels Hilton et Mazafran.
Devant des hommes d’affaires et des investisseurs, y compris ceux qui sont venus d’outre-mer, le ministre de l’Environnement a noté que le rendez-vous marque le retour de la confiance chez les investisseurs. Le ministre, qui indique au passage que les chantiers seront entamés au cours de l’année en cours, promet d’autres projets avec des partenaires internationaux. Les projets seront, dira-t-il, divulgués en marge des assises nationales et internationales prévues pour le mois de février prochain. Avant de clore son intervention, Cherif Rahmani a tenu à déclarer que l’attention particulière qu’accorde désormais le gouvernement aux investisseurs nationaux n’est pas une opération de charme, ni une campagne électoraliste. Présent à la cérémonie de signature des contrats, le patron de Cevital, M. Rebrab, a indiqué que son entreprise projette la réalisation de deux complexes touristiques : l’un à Tipasa et l’autre entre Béjaïa et Jijel.
Des pourparlers, indiquera-t-il, sont en cours avec des investisseurs étrangers. Rebrab estime que «l’investissement coûtera quelques centaines de millions de dollars».
La Tribune
Le ministre de l’Environnement a indiqué par ailleurs que l’opération de réalisation de ces établissements prendra en compte l’aspect environnemental et répondra aux nouvelles dimensions architecturales. Les investisseurs concernés s’engagent au titre des contrats signés à garantir les moyens de financement et à respecter les délais de réalisation.
Pour les pouvoirs publics qui accompagneront les investisseurs durant les phases de construction et d’exploitation, ils assureront la formation des personnels en matière de gestion. L’accompagnement va se manifester par l’insertion des établissements des investisseurs dans les espaces touristiques réalisés. Ces derniers sont ainsi promus à devenir des supports pour la promotion des atouts touristiques de l’Algérie.
Pour Cherif Rahmani, il est temps d’inverser la tendance du tourisme en transformant l’Algérie en une véritable terre d’accueil. Un objectif qui ne sera pas atteint sans le divorce, ajoute le ministre, d’avec les fausses alternatives. Il a souligné que des conventions ont été également signées avec deux établissements hôteliers pour l’amélioration de la qualité de service. Il s’agit des hôtels Hilton et Mazafran.
Devant des hommes d’affaires et des investisseurs, y compris ceux qui sont venus d’outre-mer, le ministre de l’Environnement a noté que le rendez-vous marque le retour de la confiance chez les investisseurs. Le ministre, qui indique au passage que les chantiers seront entamés au cours de l’année en cours, promet d’autres projets avec des partenaires internationaux. Les projets seront, dira-t-il, divulgués en marge des assises nationales et internationales prévues pour le mois de février prochain. Avant de clore son intervention, Cherif Rahmani a tenu à déclarer que l’attention particulière qu’accorde désormais le gouvernement aux investisseurs nationaux n’est pas une opération de charme, ni une campagne électoraliste. Présent à la cérémonie de signature des contrats, le patron de Cevital, M. Rebrab, a indiqué que son entreprise projette la réalisation de deux complexes touristiques : l’un à Tipasa et l’autre entre Béjaïa et Jijel.
Des pourparlers, indiquera-t-il, sont en cours avec des investisseurs étrangers. Rebrab estime que «l’investissement coûtera quelques centaines de millions de dollars».
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