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Bush propose un plan de relance de 150milliards $.

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  • Bush propose un plan de relance de 150milliards $.

    WASHINGTON.
    George Bush a proposé vendredi un plan de relance de l'économie américaine d'un montant qui pourrait atteindre 150 milliards de dollars (plus de 100 milliards d'euros) à partir d'allégements fiscaux pour les ménages et d'incitations à l'investissement pour les entreprises.



    Le président des Etats-Unis a demandé au Congrès à majorité démocrate d'agir vite. Selon la Maison blanche, le plan pourrait permettre la création de 500.000 emplois.
    "Ce plan pour la croissance doit être assis sur de vastes allègements fiscaux qui auront un effet direct sur la croissance économique et ne doit pas être un de ces projets de dépenses publiques qui auraient peu d'impact immédiat sur notre économie", a déclaré le président à la presse, conviée à la Maison blanche.
    George Bush a souligné que son plan devait être "temporaire" et entrer en application "immédiatement afin de pouvoir soutenir notre économie quand elle en a le plus besoin".
    Selon le secrétaire au Trésor Paul Henry Paulson, le gouvernement vise un plan d'un montant compris entre 140 et 150 milliards de dollars, ce qui équivaudrait à un peu plus de 1% produit intérieur brut (PIB) du pays.
    "Notre économie a une base solide mais (...) certains secteurs suscitent de réelles inquiétudes", a dit George Bush. "Mes conseillers et de nombreux autres experts s'attendent à ce que notre économie continue à croître au cours de l'année qui vient mais à un rythme moindre que celui que nous avons connu ces dernières années."

    Wall Street n'a pas semblé convaincue par ses annonces et a clôturé dans le rouge pour la quatrième séance d'affilée alors que le chômage est à la hausse et que les signes de détérioration de la consommation des ménages se multiplient.
    Certains économistes voient le pays en récession avant l'élection présidentielle de novembre et de fait les candidats à l'investiture républicaine ou démocrate se sont emparés de ces questions.

    Si Bush et le Congrès à majorité démocrate sont d'accord sur la nécessité de donner un coup de fouet à l'économie américaine, ils en sont toujours à discuter le détail de mesures.
    "PAS ASSEZ" POUR HILARY CLINTON
    Les rabais fiscaux pour les ménages pourraient atteindre plusieurs centaines de dollars. L'abaissement du taux d'imposition le plus bas est à l'étude avec restitution du trop perçu.

    Quant aux entreprises, outre des allégements fiscaux temporaires, elles pourraient être autorisées à amortir immédiatement 50% de leurs nouveaux investissements.
    Les démocrates ont proposé de fournir une aide financière aux Etats et d'étendre au-delà de 26 semaines les indemnisations chômage offertes en général par les Etats.
    "Je suis encouragé et partage la position du président : il nous faut une action bipartite rapide pour renforcer notre économie", a déclaré le leader de la majorité au Sénat, le démocrate Harry Reid.

    George Bush a estimé qu'un accord pourrait être trouvé rapidement. Selon le gouvernement et des élus du Congrès, les grandes lignes du plan pourraient être au net pour le discours sur l'état de l'Union que doit prononcer George Bush le 28 janvier.
    "Je pense que nous pouvons nous entendre sur un plan de relance très rapidement", a déclaré George Bush à la presse lors d'une visite dans le Maryland.

    Cela dit, les mesures proposées par les différents candidats qui briguent la succession de George Bush, varient beaucoup, ce qui souligne la difficulté de parvenir à un accord.
    Le sénateur démocrate Charles Schumer a déclaré après les remarques de Bush vendredi que le président devait accepter une certaine dose de dépenses dans le plan de relance.
    "Nous voulons un plan équilibré, d'allégements fiscaux pour les classes moyennes et d'incitation à l'investissement qui fasse rebondir rapidement l'économie," a déclaré Charles Schumer lors d'une conférence de presse.

    La candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton, qui a proposé un plan de 110 milliards de dollars visant en priorité les classes moyennes et les pauvres, a estimé que les propositions de George Bush ne changeraient pas grand chose pour les familles en difficulté.
    "Je ne pense pas ce que soit assez", a-t-elle dit à Las Vegas.
    A l'inverse, le républicain John McCain, en campagne en Caroline du Sud, s'est dit préoccupé par les idées des démocrates centrées sur les dépenses.
    "Je veux voir d'où cet argent va venir", a déclaré le sénateur qui a présenté une proposition jeudi comprenant des réductions d'impôt sur les sociétés et des incitations à l'investissement pour les entreprises.



    Par Caren Bohan et Donna Smith.
    Version française Dominique Rodriguez et Danielle Rouquié. Sources.LeMonde/Reuters.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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