Après le niet officiel formulé à partir de Madrid par Abdelaziz Belkhadem, le chef du gouvernement, et les propos tranchants de Nouredine Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, tenus jeudi sur l'inutilité de la commission indépendante qu'a décidé de mettre sur pied Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, pour «établir les faits» de l'attentat qui a ciblé le 11 décembre 2007 le siège du PNUD à Hydra et qui a fait 41 morts dont 18 parmi le personnel onusien, l'organisation mondiale a rendu public avant-hier un communiqué signé par Michael Meyer, directeur de la communication du bureau du secrétaire général des Nations unies, pour atténuer la tension qui, depuis l'annonce de l'initiative onusienne, est montée d'un cran entre Alger et New York.
Il est dit dans le document que «le groupe n'a pas été formé pour embarrasser ou stigmatiser l'Algérie. Bien au contraire, la famille des Nations unies tout entière est extrêmement reconnaissante du soutien que le gouvernement et le peuple algériens lui ont témoigné dans les jours qui ont suivi l'attentat». Et au rédacteur du communiqué d'ajouter: «L'objectif de ce groupe d'enquête est d'établir les faits sur l'attentat d'Alger, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités nationales (algériennes), mais surtout de porter un regard stratégique et de faire des recommandations en vue de mieux sécuriser le personnel des Nations unies à travers le monde».
L'idée de constituer une commission d'enquête sur les attentats d'Alger a germé après la remise d'un rapport élaboré par le secrétaire général adjoint à la sécurité, David Vernes, sur ces mêmes attentats. Ce rapport, faut-il le rappeler, est resté «confidentiel». Cette dernière réaction officielle de l'ONU, qui se veut plus conciliante, ne peut suffire aux autorités algériennes dans le sens où ces dernières ont fait part de leur refus catégorique même pour coopérer avec une quelconque commission d'enquête, aussi indépendante soit-elle, en qualifiant la démarche du secrétaire général de l'ONU comme une ingérence directe.
Sur ce bras de fer qui commençait à prendre forme, outre quelques chefs de partis qui ont considéré que la décision de l'ONU est inacceptable pour des considérations de souveraineté nationale, la première réaction officielle est venue du chef du gouvernement qui à partir de Madrid, en marge du premier forum de l'alliance des civilisations, a qualifié de «mesure unilatérale» la décision du secrétaire général de l'ONU de désigner une commission d'enquête indépendante sur les attentats du 11 décembre dernier. M. Belkhadem a précisé que l'ambassadeur de l'Algérie auprès de l'ONU n'a pas été associé à cette initiative.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a été plus clair en estimant que l'ONU n'a jamais pensé dépêcher une commission d'enquête en Algérie lorsque les attentats étaient plus fréquents et en faisant des dizaines, voire des centaines de morts parmi les citoyens. Le ministre s'est également interrogé sur le fait qu'après tous les attentats commis à travers le monde contre des organismes relevant de sa tutelle, l'ONU n'a jamais dépêché une commission d'enquête.
Salah C. (Le Quotidien d'Oran)
Il est dit dans le document que «le groupe n'a pas été formé pour embarrasser ou stigmatiser l'Algérie. Bien au contraire, la famille des Nations unies tout entière est extrêmement reconnaissante du soutien que le gouvernement et le peuple algériens lui ont témoigné dans les jours qui ont suivi l'attentat». Et au rédacteur du communiqué d'ajouter: «L'objectif de ce groupe d'enquête est d'établir les faits sur l'attentat d'Alger, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités nationales (algériennes), mais surtout de porter un regard stratégique et de faire des recommandations en vue de mieux sécuriser le personnel des Nations unies à travers le monde».
L'idée de constituer une commission d'enquête sur les attentats d'Alger a germé après la remise d'un rapport élaboré par le secrétaire général adjoint à la sécurité, David Vernes, sur ces mêmes attentats. Ce rapport, faut-il le rappeler, est resté «confidentiel». Cette dernière réaction officielle de l'ONU, qui se veut plus conciliante, ne peut suffire aux autorités algériennes dans le sens où ces dernières ont fait part de leur refus catégorique même pour coopérer avec une quelconque commission d'enquête, aussi indépendante soit-elle, en qualifiant la démarche du secrétaire général de l'ONU comme une ingérence directe.
Sur ce bras de fer qui commençait à prendre forme, outre quelques chefs de partis qui ont considéré que la décision de l'ONU est inacceptable pour des considérations de souveraineté nationale, la première réaction officielle est venue du chef du gouvernement qui à partir de Madrid, en marge du premier forum de l'alliance des civilisations, a qualifié de «mesure unilatérale» la décision du secrétaire général de l'ONU de désigner une commission d'enquête indépendante sur les attentats du 11 décembre dernier. M. Belkhadem a précisé que l'ambassadeur de l'Algérie auprès de l'ONU n'a pas été associé à cette initiative.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a été plus clair en estimant que l'ONU n'a jamais pensé dépêcher une commission d'enquête en Algérie lorsque les attentats étaient plus fréquents et en faisant des dizaines, voire des centaines de morts parmi les citoyens. Le ministre s'est également interrogé sur le fait qu'après tous les attentats commis à travers le monde contre des organismes relevant de sa tutelle, l'ONU n'a jamais dépêché une commission d'enquête.
Salah C. (Le Quotidien d'Oran)
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