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Privatisation du CPA : Un oeil sur les créances des «dignitaires»

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  • Privatisation du CPA : Un oeil sur les créances des «dignitaires»

    Le Crédit populaire d'Algérie est appelé à se débarrasser de ses lourdes créances douteuses «en les apurant selon une option décidée» pour permettre aux autorités compétentes de relancer l'opération de sa privatisation.

    Ces derniers temps, des échos des milieux financiers laissent entendre que le président de la République a, en personne, demandé à ce qu'il soit trouvé une solution aux lourdes créances que le Crédit populaire algérien (CPA) traîne comme un boulet. Il est dit, à cet effet, que Bouteflika veut qu'un compromis soit trouvé pour que les bénéficiaires des crédits de très hauts niveaux puissent les rembourser et pour que la privatisation de cet établissement financier soit menée sérieusement. Le président doit, cependant, savoir qu'il n'existe pas beaucoup de solutions pour rembourser une banque. «Soit, les bénéficiaires remboursent complètement leurs crédits et que s'ils voulaient le faire, ils l'auraient déjà fait, soit qu'ils remboursent par dose, sur la base d'un échéancier ou alors que l'Etat leur efface l'ardoise», nous dit une source fiable.

    L'effacement est une option que le président, dit-on, rejette d'une manière catégorique. Reste l'échéancier pour un remboursement partiel, à chaque fois que c'est possible, et là, ce sont les repreneurs éventuels qui, selon nos sources refuseraient de prendre le passif en charge.

    «Enfin, on sait que les repreneurs étrangers refusent de reprendre à leur compte des créances douteuses», nous dit-on. En effet, des sommes colossales auraient été, selon nos sources, octroyées à des «dignitaires» qui n'ont jamais pensé, selon la pratique courante chez «ces gens-là», à les rembourser. «Il serait préférable pour le pays et pour l'économie nationale que ceux qui ont des dettes vis-à-vis des banques d'en rembourser la totalité sinon l'Etat devra procéder et ce, -quelle que soit la situation- à la saisie de leurs biens», nous souligne-t-on. Pour l'instant, on est loin d'une option de saisie des biens même si, nous dit-on, «on y pense sérieusement».

    Ce qui est sûr, c'est que les analystes avertis ne croient pas du tout au gel de la privatisation du CPA à cause des conséquences des subprimes, crise que les Etats-Unis vivent depuis quelque temps».


    «LE COCHE, NOUS L’AVONS RATE AVEC LA CITY BANK»

    «Pourquoi ce sont seulement les établissements financiers algériens qui encaissent le coup et que ces subprimes n'ont pas d'effets sur ceux des pays voisins?», s'interrogent les financiers. Ces derniers notent, à cet effet, que la Tunisie vient de vendre la banque tuniso-koweitienne à la caisse d'épargne française, la compagnie «Ecureuil» que détient un très grand groupe financier actionnaire y compris dans la poste.

    «Le coche, nous, nous l'avons raté avec la City Bank, l'une des plus grandes banques dans le monde, elle a soumissionné pour l'achat du CPA mais elle a vu que l'opération traînait en longueur alors qu'il fallait, tout de suite, trancher en sa faveur pour «le poids qu'elle a et pour ce qu'elle pourrait apporter de positif au secteur financier», nous dit-on de sources proches du ministère des Finances.

    L'on souligne, à ce propos, que «c'est pour la première fois que l'américaine la City Bank voulait acheter une banque à réseau, c'est le meilleur signal qu'on pouvait jamais avoir».

    Les hésitations des décideurs ont laissé le temps s'écouler pour que les soumissionnaires, parmi plusieurs banques de renommée mondiale, se retirent l'un après l'autre. Lasse d'attendre et voyant que l'option de cession penchait plutôt vers les Français, la City Bank commençait à désespérer. Son retrait de la liste des soumissionnaires était donc dans l'air. Les conséquences de la crise des subprimes l'ont presque tranchée à sa place. Elle a décidé de se retirer après les avoir, elle-même, subies.

    «La City Bank, c'est normal qu'elle le soit parce qu'elle a acheté des créances, mais le CPA, comment peut-il être touché, les Etats-Unis, c'est tellement loin», relèvent nos sources.

    Les analystes expliquent que les banques internationales ont subi les effets des subprimes parce que lorsqu'il est question de crédits hypothécaires, «c'est tellement juteux et ça gonfle les gains que les banques se rachètent entre elles les créances». Mais pour cette fois, les Etats-Unis vivent une crise économique à cause de la hausse du prix du pétrole dont les conséquences ont touché toute la pyramide des prix des autres produits, l'inflation n'ayant pas manqué à ce rendez-vous «dépressif», les prix de l'immobilier ont dégringolé empêchant ainsi le remboursement des créances détenues.

    Il est connu que dans ce cas, il est fait de l'anticipation à la baisse, «donc l'achat de l'immobilier est retardé le plus possible, ce qui provoque inévitablement la perte de la valeur de la garantie du crédit». C'est ainsi, relèvent les analystes que «les banques qui ont acheté des créances se sont retrouvées avec des problèmes, c'est comme un château de cartes, et tout est arrivé en même temps».

    «QUE DIEU NOUS PRESERVE DE CE QUI VA SE PASSER EN 2008!»

    Et de se (ré)interroger: «en quoi cela pourrait toucher l'Algérie ou le CPA?» A propos du niveau des créances douteuses détenues par le CPA, un financier répond «il y a tellement de zéros que je n'ose pas en donner le montant». Le reste est facile à deviner. L'on signale que l'opération de privatisation du CPA devait être bouclée, il y a déjà une année. Plusieurs banques étrangères s'étaient engagées dans la course du rachat d'une partie de son capital. L'on compte la Société générale, BNP, Banco Santander, la City Bank et CALYON, appellation donnée après l'achat du crédit lyonnais par le crédit agricole. CALYON était, selon nos sources, en pôle position pour racheter le CPA «parce que ça devait coïncider avec la visite de Sarkozy en Algérie, mais il se trouve que des groupes d'influence ont préféré arrêter l'opération pour d'autres raisons bien plus différentes».

    Du côté du ministère des Finances, on se plaît à répéter que «l'opération de la privatisation du CPA n'est que suspendue, elle va être reprise là où on l'a arrêtée quand les choses iront mieux». Pour qui, pourquoi? Avant ou après l'élection présidentielle d'avril 2009?

    En tout cas, il faut croire que l'année 2008 se prête à toutes les négociations de quelque nature qu'elles soient. «Que Dieu nous préserve de ce qui pourrait se passer durant cette année 2008!» s'est exclamé, l'autre jour, un haut responsable à la présidence de la République.

    Ghania Oukazi (Le Quotidien d'Oran)

  • #2
    C'est ce qu'oon avait debattu il y a quelques mois, c'est a dire la validite de cette "excuse" de crise de subprime, voila apres des dizaines de commentaires ecrits a ce sujet par ci et par la ce qu'il ressort finalement. C'est de l'incomptence melangee a de l'inconscience. C'est dommage franchement, d'abord pour l'algerie mais aussi pour l'image de marque du nord africain aupres des grands financiers internationaux.

    Ce qui est sûr, c'est que les analystes avertis ne croient pas du tout au gel de la privatisation du CPA à cause des conséquences des subprimes, crise que les Etats-Unis vivent depuis quelque temps».
    «Pourquoi ce sont seulement les établissements financiers algériens qui encaissent le coup et que ces subprimes n'ont pas d'effets sur ceux des pays voisins?», s'interrogent les financiers. Ces derniers notent, à cet effet, que la Tunisie vient de vendre la banque tuniso-koweitienne à la caisse d'épargne française, la compagnie «Ecureuil» que détient un très grand groupe financier actionnaire y compris dans la poste.

    «Le coche, nous, nous l'avons raté avec la City Bank, l'une des plus grandes banques dans le monde, elle a soumissionné pour l'achat du CPA mais elle a vu que l'opération traînait en longueur alors qu'il fallait, tout de suite, trancher en sa faveur pour «le poids qu'elle a et pour ce qu'elle pourrait apporter de positif au secteur financier», nous dit-on de sources proches du ministère des Finances.

    L'on souligne, à ce propos, que «c'est pour la première fois que l'américaine la City Bank voulait acheter une banque à réseau, c'est le meilleur signal qu'on pouvait jamais avoir».

    Les hésitations des décideurs ont laissé le temps s'écouler pour que les soumissionnaires, parmi plusieurs banques de renommée mondiale, se retirent l'un après l'autre. Lasse d'attendre et voyant que l'option de cession penchait plutôt vers les Français, la City Bank commençait à désespérer. Son retrait de la liste des soumissionnaires était donc dans l'air. Les conséquences de la crise des subprimes l'ont presque tranchée à sa place. Elle a décidé de se retirer après les avoir, elle-même, subies.

    «La City Bank, c'est normal qu'elle le soit parce qu'elle a acheté des créances, mais le CPA, comment peut-il être touché, les Etats-Unis, c'est tellement loin», relèvent nos sources.
    Du côté du ministère des Finances, on se plaît à répéter que «l'opération de la privatisation du CPA n'est que suspendue, elle va être reprise là où on l'a arrêtée quand les choses iront mieux». Pour qui, pourquoi? Avant ou après l'élection présidentielle d'avril 2009?

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    • #3
      C'est deja fait, il faut demander aux tunisiens, pas seulement nord africaine mais meme en Afrique noire et dans les places mondiales:

      Au Maghreb, le Maroc mène la danse
      http://jatechnologies.net/economie/f...57aumagesnada0

      La BMCE de Londres s'offre Peter Cooke:
      http://www.comafri.com/marocpress7.htm

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      • #4
        C'est deja fait, il faut demander aux tunisiens, pas seulement nord africaine mais meme en Afrique noire et dans les places mondiales:

        Au Maghreb, le Maroc mène la danse
        http://jatechnologies.net/economie/f...57aumagesnada0

        La BMCE de Londres s'offre Peter Cooke:
        http://www.comafri.com/marocpress7.htm
        Au maroc, il n y a que la BMCE qui tient la route. Et pour cause l'architecte de cette banque à l'intenational est Tunisien.

        les autres à commencer par attijariwafa ou mahkzen banque c'est magouille et compagnie et en creusant un peu ce n'est pas seulement des crénaces douteuses (toutes les banques connaissent ça) qu'on va decouvrir mais des histoires bcp plus garves.....
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          mais non mais non, un peu de serieux, c'est grace aux reformes que le systeme bancaire marocain est devenu un modele et n'a aucun complexe a s'internationaliser. Je cite du lien ci-haut:

          Comment ces banques marocaines parviennent-elles ainsi à s’imposer, chez elles comme à l’étranger ? Pourquoi leurs voisines maghrébines n’y arrivent-elles pas ? « Quelques restructurations ont eu lieu vers la fin des années 1990, mais le mouvement d’assainissement majeur du secteur bancaire marocain a eu lieu après 2000 avec une accélération à partir de 2004 », souligne Sonia Trabelsi, directrice associée au sein de l’agence de notation Fitch North Africa. Le même processus vient de commencer en Tunisie (voir p. 94) tandis qu’il est à peine entamé en Algérie.
          ....
          En Europe, les leaders marocains accentuent également leurs efforts. Attijariwafa Bank Europe, installée à Paris, mène l’offensive. Elle compte déjà 19 agences dans les grandes villes françaises pour 140 000 clients annoncés et entend créer des filiales en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse… Face à elle, BMCE Bank compte moins de dix agences en France mais mise beaucoup sur l’activité banque d’affaires, comme le montre l’ouverture de sa filiale spécialisée à Londres.
          ....
          Le ratio bénéfice net-capitaux propres (ou ROE, Return On Equity) permet de la mesurer. Au premier semestre de l’année 2006, il s’établit entre 2 % et 4 % pour les principales banques tunisiennes (l’idéal théorique est 15 %). Deux banques privatisées, la Banque du Sud et l’UIB, affichent même des résultats… nuls ! Les établissements marocains, à l’inverse, atteignent des sommets, avec un rapport bénéfice net-capitaux propres proches de 10 %. En 2006, Attijariwafa Bank a fait progresser de 19,9 % son produit net bancaire (PNB, l’équivalent du chiffre d’affaires pour les entreprises). Le bénéfice net du Groupe Banques populaires s’est envolé de 35,7 % au cours de la même année. Enfin, le PNB de BMCE Bank a progressé de 16,3 %, et son résultat net de 23,2 %. Les banques marocaines disposent donc, c’est maintenant confirmé, des moyens de financer une internationalisation devenue hautement stratégique.

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          • #6
            mais non mais non, un peu de serieux, c'est grace aux reformes que le systeme bancaire marocain est devenu un modele et n'a aucun complexe a s'internationaliser. Je cite du lien ci-haut:
            je te l'ai dit. il y a la BMCE dont j'aime bcp le patron qui a su s'entourer et s'appuie sur Jaloul ayed un Tunisien, d'ailleurs c'ets lui qui ets derrière le "projet" de monnaie maghreb. l'implantaion en tunisie etc etc

            Le reste c"est magouille et compagnie.

            D'allieurs la première banque marocaine n'ets ni la banque du mahkzen (attijari..) ni la BMCE. C'est banque populaire la banque des MRE, atiijari (le roi) va les plumer car ils se atatqué à ce créneau.

            Comme peux-tu parler de banque alors que le taux de bancarisation au maroc est ridicule.
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              bledard, tu veux vraiment parler de comapraison maghrebine concernant le systeme bancaire et financier?

              Faisons une recherche tres simple:

              Donnes moi les sites web de la bourse algerienne et des 3 premieres banques algeriennes, on commencera a partir de la.

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              • #8
                frenchtouch, excuses "nous" mais je ne crois pas qu'on ait des vacances de "noel" de ce cote ci de la mare nostrum

                Commentaire


                • #9
                  Tu as tout faux Ayoub. Voici la situation dans laquelle se démène les potentiels acquereurs du CPA. La Rotschild, banque conseille, qui accompagnait le gouvernement dans la privatisation l'avait prédit. Le gouvernement algérien l'a cru.

                  Dexia recule quand même de 6,47% à 14,15 euros. Pour les autres banques, BNP Paribas laisse 7,01% à 64,52 euros devant le Crédit Agricole (-6,36%) à 19 euros, et Natixis (-4,95%) à 10,73 euros. L'assureur Axa dévisse lui de 7,35% à 22,79 euros. C'est la plus mauvaise performance du CAC.

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                  • #10
                    Jawzia

                    Je pense que le CPA vient d'éviter une catastrophe grâce à la vigilance du gouvernement.

                    Bien vu Mr Temmar.
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut Azouz

                      On peut toujours qualifier, à tort ou à raison, le gouvernement d'incompétent mais s'entêter à critiquer "les prévisions justes et avérées" d'institution comme la Rotschild .... relève de la mauvaise foi (pour ne pas dire plus).

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                      • #12
                        salut à toi Jawzia

                        restons sur " la mauvaise foi" même si je pense en parcourant ce forum qu'il s'agit plutôt d'autre chose.
                        .


                        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                        • #13
                          bledard, tu veux vraiment parler de comapraison maghrebine concernant le systeme bancaire et financier?

                          Faisons une recherche tres simple:

                          Donnes moi les sites web de la bourse algerienne et des 3 premieres banques algeriennes, on commencera a partir de la
                          La on parle de banque, et au début on parlait de la privatisation du CPA. tu veux comparer quoi? toi qui aime tant te mesurer
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                          • #14
                            bledard, je t'ai demande 3 choses tres simples, relis mon message.

                            Commentaire


                            • #15
                              bledard, je t'ai demande 3 choses tres simples, relis mon message.
                              HS. Ouvre un topic sur les banques maghrebines je t'aiderai.
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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