La chute s'accélère pour le CAC 40 qui s'enfonce sous les 4.900 points
A mi-séance, la Bourse de Paris accentue son plongeon. Le CAC 40 chute de 5,5%, après avoir perdu plus de 7%. L'indice parisien est ainsi passé sous les 4.900 points, à 4.808 points dans un volume d'affaires très important. En Asie et en Europe, les Bourses accusent aussi le coup. A Londres, le Footsie perd plus de 4% et à Francfort, le Dax recule de près de 6%
Dans cette dégringolade, sont particulièrement affectées les valeurs bancaires. Vendredi, le secteur avait déjà fortement reculé sur des rumeurs de dépréciations, en particulier autour de la Société Générale. Après avoir perdu plus de 8% en fin de semaine, la banque cède encore 7,07% à 79,30 euros. Selon les rumeurs du marché, la Société Générale devrait annoncer aujourd'hui de nouvelles dépréciations. Par ailleurs, la banque franco-belge Dexia a elle annoncé ne pas avoir d'exposition directe à Ambac, le numéro deux américain du réhaussement de crédit qui vient de perdre sa note AAA attribuée par l'agence Fitch. Dexia recule quand même de 6,47% à 14,15 euros. Pour les autres banques, BNP Paribas laisse 7,01% à 64,52 euros devant le Crédit Agricole (-6,36%) à 19 euros, et Natixis (-4,95%) à 10,73 euros. L'assureur Axa dévisse lui de 7,35% à 22,79 euros. C'est la plus mauvaise performance du CAC.
Les investisseurs se retirent aussi beaucoup du secteur énergétique. Veolia perd ainsi 6,71% à 54,17 euros. EDF abandonne 5,69% à 72,20 euros et Gaz de France 6,46% à 36,88 euros. Suez laisse 6,22% à 42,04 euros. Les poids lourds de l'industrie française sont aussi très mal orientés. Saint Gobain cède 5,8% à 50,60 euros, Arcelor Mittal 5,28% à 40,50 euros et Alstom 5,58% à 126 euros. Dans le secteur pétrolier, Total recule de 4,9% à 50,63 euros.
Sur le SRD, cinq valeurs affichent des baisses au-delà des 10%. Il s'agit de la société d'investissements Wendel qui chute de 12,5% à 61,70 euros, d'Oberthur à 3,89 euros (-10,98%), de Seb (-10,85%) à 92,67 euros, de Steria (-10,72%) à 16,47 euros et de la Générale de Santé (-10,39%) à 16,90 euros.
Dans cette séance catastrophique, le secteur automobile tire son épingle du jeu. Peugeot signe ainsi la seule hausse du CAC, avec une très belle progression de 1,07% à 48,05 euros. Renault ne cède que 0,55% à 76,73 euros. Michelin baisse lui de 2,99% à 58,03 euros. Sur le SRD, l'équipementier automobile Valeo gagne 0,04% à 23,75 euros. Et la filiale de Peugeot, Faurecia, recule elle de 3,38% à 31,98 euros.
A noter enfin la hausse de Business Object. La SSII est quasi stable, en hausse de 0,02% à 42,01 euros. Et Soitec qui limite ses pertes à 6,13 euros (-0,48%). Le groupe doit publier après la clôture des marchés son chiffre d'affaires du troisième trimestre.
Sur le marché des changes, la tempête sur les places boursières fait fléchir l'euro sous les 1,45 dollar, à 1,4492 dollar. Même tendance pour les cours du pétrole qui passent sous les 89 dollars. Le baril WTI est à 88,22 dollars et le Brent à Londres est à 87,84 dollars.
latribune.fr
A mi-séance, la Bourse de Paris accentue son plongeon. Le CAC 40 chute de 5,5%, après avoir perdu plus de 7%. L'indice parisien est ainsi passé sous les 4.900 points, à 4.808 points dans un volume d'affaires très important. En Asie et en Europe, les Bourses accusent aussi le coup. A Londres, le Footsie perd plus de 4% et à Francfort, le Dax recule de près de 6%
Dans cette dégringolade, sont particulièrement affectées les valeurs bancaires. Vendredi, le secteur avait déjà fortement reculé sur des rumeurs de dépréciations, en particulier autour de la Société Générale. Après avoir perdu plus de 8% en fin de semaine, la banque cède encore 7,07% à 79,30 euros. Selon les rumeurs du marché, la Société Générale devrait annoncer aujourd'hui de nouvelles dépréciations. Par ailleurs, la banque franco-belge Dexia a elle annoncé ne pas avoir d'exposition directe à Ambac, le numéro deux américain du réhaussement de crédit qui vient de perdre sa note AAA attribuée par l'agence Fitch. Dexia recule quand même de 6,47% à 14,15 euros. Pour les autres banques, BNP Paribas laisse 7,01% à 64,52 euros devant le Crédit Agricole (-6,36%) à 19 euros, et Natixis (-4,95%) à 10,73 euros. L'assureur Axa dévisse lui de 7,35% à 22,79 euros. C'est la plus mauvaise performance du CAC.
Les investisseurs se retirent aussi beaucoup du secteur énergétique. Veolia perd ainsi 6,71% à 54,17 euros. EDF abandonne 5,69% à 72,20 euros et Gaz de France 6,46% à 36,88 euros. Suez laisse 6,22% à 42,04 euros. Les poids lourds de l'industrie française sont aussi très mal orientés. Saint Gobain cède 5,8% à 50,60 euros, Arcelor Mittal 5,28% à 40,50 euros et Alstom 5,58% à 126 euros. Dans le secteur pétrolier, Total recule de 4,9% à 50,63 euros.
Sur le SRD, cinq valeurs affichent des baisses au-delà des 10%. Il s'agit de la société d'investissements Wendel qui chute de 12,5% à 61,70 euros, d'Oberthur à 3,89 euros (-10,98%), de Seb (-10,85%) à 92,67 euros, de Steria (-10,72%) à 16,47 euros et de la Générale de Santé (-10,39%) à 16,90 euros.
Dans cette séance catastrophique, le secteur automobile tire son épingle du jeu. Peugeot signe ainsi la seule hausse du CAC, avec une très belle progression de 1,07% à 48,05 euros. Renault ne cède que 0,55% à 76,73 euros. Michelin baisse lui de 2,99% à 58,03 euros. Sur le SRD, l'équipementier automobile Valeo gagne 0,04% à 23,75 euros. Et la filiale de Peugeot, Faurecia, recule elle de 3,38% à 31,98 euros.
A noter enfin la hausse de Business Object. La SSII est quasi stable, en hausse de 0,02% à 42,01 euros. Et Soitec qui limite ses pertes à 6,13 euros (-0,48%). Le groupe doit publier après la clôture des marchés son chiffre d'affaires du troisième trimestre.
Sur le marché des changes, la tempête sur les places boursières fait fléchir l'euro sous les 1,45 dollar, à 1,4492 dollar. Même tendance pour les cours du pétrole qui passent sous les 89 dollars. Le baril WTI est à 88,22 dollars et le Brent à Londres est à 87,84 dollars.
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