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Rencontré en marge du forum des investisseurs arabes, hier à Alger, M. Malek Serraï, expert international, nous a accordé cet entretien. Il explique que les investissements arabes dans notre pays sont doublement intéressants, étant d’un apport technologique et financier certain .
Mais pour mieux capter le flux des capitaux, cet expert préconise d’améliorer le climat des affaires à travers l’allégement des procédures administratives et, surtout, à travers la lutte contre la corruption. Le Jeune Indépendant : L’Algérie attire de plus en plus les investisseurs arabes, notamment dans le secteur hors hydrocarbures, est-ce à dire que les conditions d’investissement sont favorables la réalisation des projets ? M. Malek Serraï : L’Algérie est une destination privilégiée pour les investisseurs et les hommes d’affaire arabes.
Leur vision vis-à-vis de notre pays est très positive puisque le monde arabe projette un investissement énorme de 100 milliards de dollars à l’horizon 2014. Néanmoins, il y a des critiques de la part de ces investisseurs qui s’attendent à un meilleur service pour la réception des projets.
Il y a, en effet, une certaine lenteur dans l’administration algérienne qui n’arrive pas à répondre à leur intérêt grandissant. Cela dit, l’intérêt y est toujours d’autant plus que l’instabilité géopolitique dans la région du Moyen-Orient a incité certains investisseurs à réfléchir à transférer leurs capitaux des pays du Golfe vers d’autres pays comme l’Algérie, l’Egypte ou l’Afrique du sud.
Notre pays serait-il capable d’accueillir actuellement des mégaprojets en dehors des hydrocarbures ? L’Algérie est en phase de renforcer ses infrastructures à travers la construction des routes, des autoroutes, des ports et des aéroports.
Ces constructions de base qui seront finalisées d’ici à cinq ans lui permettront d’accueillir des projets d’investissement d’envergure ; ce qui favorisera l’afflux et l’installation des opérateurs étrangers tout en leur permettant de fructifier leur investissement.
Qu’en est-il de l’apport technologique quand il s’agit d’un partenariat interarabe ? Je voudrais tordre le cou à l’idée selon laquelle les investisseurs arabes n’apportent pas de technologie. Ces investisseurs viennent avec des experts américains, singapouriens, japonais et coréens pour réaliser des projets.
Ils ont utilisé la même technique chez eux et ils veulent la réutiliser en Algérie. Il faut cesser de regarder les investisseurs arabes en tant que portefeuille. Il faut plutôt les considérer comme des gens porteurs de projets, de technologie et de modernisation dans tous les secteurs.
Mieux, ils sont plus aptes à nous rapporter la technologie anglo-saxonne et asiatique, car ils ont suffisamment d’expérience avec les pays de ces régions-là. Nous aurons ainsi la chance de bénéficier de leur apport financier et technologique et même de leurs partenaires.
A présent, il revient à la partie algérienne d’améliorer son climat des affaires à travers l’allégement des procédures administratives et surtout à travers la lutte contre la corruption. Est-il vrai que l’introduction des investisseurs arabes en Algérie dans les secteurs bancaires et industriels suscite un certain scepticisme ? Les gens ont tendance à rejeter tout ce qui n’est pas francophone.
Mais l’Algérie a besoin de tout le monde pour réaliser sa croissance socio-économique et pour résorber le chômage.
source : le Jeune Indépendant
Mais pour mieux capter le flux des capitaux, cet expert préconise d’améliorer le climat des affaires à travers l’allégement des procédures administratives et, surtout, à travers la lutte contre la corruption. Le Jeune Indépendant : L’Algérie attire de plus en plus les investisseurs arabes, notamment dans le secteur hors hydrocarbures, est-ce à dire que les conditions d’investissement sont favorables la réalisation des projets ? M. Malek Serraï : L’Algérie est une destination privilégiée pour les investisseurs et les hommes d’affaire arabes.
Leur vision vis-à-vis de notre pays est très positive puisque le monde arabe projette un investissement énorme de 100 milliards de dollars à l’horizon 2014. Néanmoins, il y a des critiques de la part de ces investisseurs qui s’attendent à un meilleur service pour la réception des projets.
Il y a, en effet, une certaine lenteur dans l’administration algérienne qui n’arrive pas à répondre à leur intérêt grandissant. Cela dit, l’intérêt y est toujours d’autant plus que l’instabilité géopolitique dans la région du Moyen-Orient a incité certains investisseurs à réfléchir à transférer leurs capitaux des pays du Golfe vers d’autres pays comme l’Algérie, l’Egypte ou l’Afrique du sud.
Notre pays serait-il capable d’accueillir actuellement des mégaprojets en dehors des hydrocarbures ? L’Algérie est en phase de renforcer ses infrastructures à travers la construction des routes, des autoroutes, des ports et des aéroports.
Ces constructions de base qui seront finalisées d’ici à cinq ans lui permettront d’accueillir des projets d’investissement d’envergure ; ce qui favorisera l’afflux et l’installation des opérateurs étrangers tout en leur permettant de fructifier leur investissement.
Qu’en est-il de l’apport technologique quand il s’agit d’un partenariat interarabe ? Je voudrais tordre le cou à l’idée selon laquelle les investisseurs arabes n’apportent pas de technologie. Ces investisseurs viennent avec des experts américains, singapouriens, japonais et coréens pour réaliser des projets.
Ils ont utilisé la même technique chez eux et ils veulent la réutiliser en Algérie. Il faut cesser de regarder les investisseurs arabes en tant que portefeuille. Il faut plutôt les considérer comme des gens porteurs de projets, de technologie et de modernisation dans tous les secteurs.
Mieux, ils sont plus aptes à nous rapporter la technologie anglo-saxonne et asiatique, car ils ont suffisamment d’expérience avec les pays de ces régions-là. Nous aurons ainsi la chance de bénéficier de leur apport financier et technologique et même de leurs partenaires.
A présent, il revient à la partie algérienne d’améliorer son climat des affaires à travers l’allégement des procédures administratives et surtout à travers la lutte contre la corruption. Est-il vrai que l’introduction des investisseurs arabes en Algérie dans les secteurs bancaires et industriels suscite un certain scepticisme ? Les gens ont tendance à rejeter tout ce qui n’est pas francophone.
Mais l’Algérie a besoin de tout le monde pour réaliser sa croissance socio-économique et pour résorber le chômage.
source : le Jeune Indépendant