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L’énigme de l’abominable crime dont a été victime le jeune Yasser Djenhi et qui continue de défrayer la chronique constantinoise vient d’être résolue. Les éléments de la Sûreté urbaine extra-muros de Massinissa, un service relevant de la Sûreté de daïra de Khroub, sont parvenus en un temps record à arrêter l’auteur de ce meurtre.
Une crapule qui n’est pas à son premier délit, âgé de 27 ans et répondant aux initiales M. A. A noter que ce monstre a déjà été condamné pour pédophilie. Il n’est sorti de prison qu’en 2006, probablement à la faveur d’une grâce, et le revoilà récidiver de la manière la plus abjecte contre un innocent de trois ans et demi, jetant émoi et consternation dans le Tout- Constantine. Lors de sa présentation, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Khroub, plusieurs dizaines de citoyens, les habitants de la Nouvelle-Ville de Massinissa notamment, se sont rassemblés devant cette institution pour exiger que justice soit faite et que l’auteur ait le châtiment qu’il mérite. Il a été placé sous mandat de dépôt pour au moins trois chefs d’inculpation : enlèvement d’un mineur, acte contre nature contre mineur et meurtre avec préméditation. Arrêté comme suspect dans un premier temps, s’agissant d’un malfaiteur connu des services de sécurité habitant de surcroît le même quartier que la victime, M. A. a été confronté quelques heures plus tard à des indices qui confirment son implication dans ce crime. La police scientifique, notamment le service de l’identité judiciaire et la brigade canine, a été mise à contribution dans cette enquête. Aussi, la découverte de traces de sang sur un morceau de tissu bien dissimulé dans une poubelle à près de 100 mètres du domicile de la victime fut l’élément déclencheur des soupçons qui pesaient sur M. A., d’autant plus que l’autopsie avait confirmé que le jeune Yasser avait subi des sévices aussi bien physiques que sexuelles. La même autopsie mentionnait que les entailles plus ou moins profondes sur le cou et le menton de la victime n’étaient pas la cause de la mort de Yasser. Elles ont été provoquées après que la victime eut rendu l’âme. C’était en fait une manière de maquiller ce crime en meurtre après que les violences sexuelles eurent causé l’irréparable et que de tels soupçons pouvaient mettre les enquêteurs sur la bonne voie, celle du véritable auteur. Même le couteau dont s’est servi ce criminel a été retrouvé en son domicile. Confronté à tant de preuves, ce pervers a fini par avouer son crime et n’est pas près, cette fois-ci, de quitter de sitôt la cellule. Pour rappel, Djenhi Yasser avait disparu du domicile de ses grands-parents sis à la zone A de la Nouvelle-Ville de Massinissa vendredi dernier en fin de journée. Très tôt dans la matinée de samedi dernier, le corps sans vie de Yasser a été retrouvé à l’intérieur de la cage d’escalier de son immeuble (voir Le Soir de dimanche 20 janvier). Plusieurs centaines de citoyens ont accompagné le cortège mortuaire de Yasser au cimetière de Bekira où il a été inhumé dimanche.
K. G.
Une crapule qui n’est pas à son premier délit, âgé de 27 ans et répondant aux initiales M. A. A noter que ce monstre a déjà été condamné pour pédophilie. Il n’est sorti de prison qu’en 2006, probablement à la faveur d’une grâce, et le revoilà récidiver de la manière la plus abjecte contre un innocent de trois ans et demi, jetant émoi et consternation dans le Tout- Constantine. Lors de sa présentation, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Khroub, plusieurs dizaines de citoyens, les habitants de la Nouvelle-Ville de Massinissa notamment, se sont rassemblés devant cette institution pour exiger que justice soit faite et que l’auteur ait le châtiment qu’il mérite. Il a été placé sous mandat de dépôt pour au moins trois chefs d’inculpation : enlèvement d’un mineur, acte contre nature contre mineur et meurtre avec préméditation. Arrêté comme suspect dans un premier temps, s’agissant d’un malfaiteur connu des services de sécurité habitant de surcroît le même quartier que la victime, M. A. a été confronté quelques heures plus tard à des indices qui confirment son implication dans ce crime. La police scientifique, notamment le service de l’identité judiciaire et la brigade canine, a été mise à contribution dans cette enquête. Aussi, la découverte de traces de sang sur un morceau de tissu bien dissimulé dans une poubelle à près de 100 mètres du domicile de la victime fut l’élément déclencheur des soupçons qui pesaient sur M. A., d’autant plus que l’autopsie avait confirmé que le jeune Yasser avait subi des sévices aussi bien physiques que sexuelles. La même autopsie mentionnait que les entailles plus ou moins profondes sur le cou et le menton de la victime n’étaient pas la cause de la mort de Yasser. Elles ont été provoquées après que la victime eut rendu l’âme. C’était en fait une manière de maquiller ce crime en meurtre après que les violences sexuelles eurent causé l’irréparable et que de tels soupçons pouvaient mettre les enquêteurs sur la bonne voie, celle du véritable auteur. Même le couteau dont s’est servi ce criminel a été retrouvé en son domicile. Confronté à tant de preuves, ce pervers a fini par avouer son crime et n’est pas près, cette fois-ci, de quitter de sitôt la cellule. Pour rappel, Djenhi Yasser avait disparu du domicile de ses grands-parents sis à la zone A de la Nouvelle-Ville de Massinissa vendredi dernier en fin de journée. Très tôt dans la matinée de samedi dernier, le corps sans vie de Yasser a été retrouvé à l’intérieur de la cage d’escalier de son immeuble (voir Le Soir de dimanche 20 janvier). Plusieurs centaines de citoyens ont accompagné le cortège mortuaire de Yasser au cimetière de Bekira où il a été inhumé dimanche.
K. G.
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