Maroc-UE : Le statut avancé qui sera accordé au Maroc sera "sur mesure" (Ferrero-Waldner)
Rabat, 22/01/08 - Le statut avancé qui sera accordé au Maroc n'est pas du "prêt à porter", mais bien "du sur mesure", a affirmé, mardi à Rabat, Mme Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique européenne de voisinage.
"Ce statut sur mesure devra permettre au Maroc d'être intégré dans un certain nombre de programmes et d'agences européennes (agence agroalimentaire, agence spatiale, d'environnement etc.) et instaurer un dialogue politique plus poussé avec le Royaume", a-t-elle précisé au cours d'un point de presse.
Le Maroc, a ajouté Mme Ferrero-Waldner, aura aussi la possibilité de bénéficier du partenariat mis en place par le conseil européen en matière de mobilité de main d'oeuvre avec des pays tiers. Cette décision offre au Maroc l'opportunité de promouvoir les échanges humains avec l'Europe dans un cadre légal et d'obtenir des mesures de facilitation des visas, a-t-elle expliqué.
Un groupe de travail ad hoc, mis en place par la commission européenne, va continuer de travailler cette année avec le Royaume sur certains points ciblés, a indiqué la responsable européenne, précisant que des réunions sont programmées dès le début de la présidence française de l'UE afin de concrétiser le projet avant la fin de l'année en cours.
Ce nouvel accord relatif à ce statut va aider à une intégration plus approfondie du Maroc, qui a exprimé le désir de se rapprocher davantage de l'Europe, a-t-elle dit, indiquant que les négociations vont avoir lieu conformément au principe de différenciation de la Politique européenne de voisinage, lequel principe ouvre la voie à des accords spécifiques avec des partenaires de l'UE.
Mme Ferrero-Waldner n'a pas exclu, à ce propos, la possibilité que des statuts spéciaux soient négociés à leur demande avec d'autres pays partenaires tels Israël, la Moldavie et l'Ukraine, pour renforcer leur coopération avec l'UE.
"Avec le Maroc il n'y a pas de problèmes, le pays a fait des progrès et devra continuer à le faire dans nombre de domaines économiques et procéder à des réformes", a-t-elle dit, citant à titre d'exemple le nouveau code de la famille et les réalisations accomplies en matière des droits de la femme.
La mise en oeuvre du plan de travail relatif au statut avancé va se poursuivre en parallèle avec celle de l'accord d'association et les accords additionnels, a indiqué la commissaire européenne.
Elle a, par ailleurs, souligné l'importance de la réunion de la troïka européenne (Présidence de l'UE+ la Commission+le Secrétaire général du Conseil) avec l'Union du Maghreb Arabe, à la demande de son Secrétaire général, dans le but de renforcer les relations entre les deux ensembles, exprimant le souhait que cette Union s'inspire de l'exemple européen pour sortir de sa léthargie.
Elle a également mis l'accent sur la réunion du dialogue 5+5 qui, selon elle, est de nature à apporter un plus à la coopération entre l'UE et les pays du Maghreb, notant que la Commission européenne soutient tout projet allant dans ce sens, telle la proposition de l'Union pour la Méditerranée avancée par le président français, Nicolas Sarkozy .
Rabat, 22/01/08 - Le statut avancé qui sera accordé au Maroc n'est pas du "prêt à porter", mais bien "du sur mesure", a affirmé, mardi à Rabat, Mme Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique européenne de voisinage.
"Ce statut sur mesure devra permettre au Maroc d'être intégré dans un certain nombre de programmes et d'agences européennes (agence agroalimentaire, agence spatiale, d'environnement etc.) et instaurer un dialogue politique plus poussé avec le Royaume", a-t-elle précisé au cours d'un point de presse.
Le Maroc, a ajouté Mme Ferrero-Waldner, aura aussi la possibilité de bénéficier du partenariat mis en place par le conseil européen en matière de mobilité de main d'oeuvre avec des pays tiers. Cette décision offre au Maroc l'opportunité de promouvoir les échanges humains avec l'Europe dans un cadre légal et d'obtenir des mesures de facilitation des visas, a-t-elle expliqué.
Un groupe de travail ad hoc, mis en place par la commission européenne, va continuer de travailler cette année avec le Royaume sur certains points ciblés, a indiqué la responsable européenne, précisant que des réunions sont programmées dès le début de la présidence française de l'UE afin de concrétiser le projet avant la fin de l'année en cours.
Ce nouvel accord relatif à ce statut va aider à une intégration plus approfondie du Maroc, qui a exprimé le désir de se rapprocher davantage de l'Europe, a-t-elle dit, indiquant que les négociations vont avoir lieu conformément au principe de différenciation de la Politique européenne de voisinage, lequel principe ouvre la voie à des accords spécifiques avec des partenaires de l'UE.
Mme Ferrero-Waldner n'a pas exclu, à ce propos, la possibilité que des statuts spéciaux soient négociés à leur demande avec d'autres pays partenaires tels Israël, la Moldavie et l'Ukraine, pour renforcer leur coopération avec l'UE.
"Avec le Maroc il n'y a pas de problèmes, le pays a fait des progrès et devra continuer à le faire dans nombre de domaines économiques et procéder à des réformes", a-t-elle dit, citant à titre d'exemple le nouveau code de la famille et les réalisations accomplies en matière des droits de la femme.
La mise en oeuvre du plan de travail relatif au statut avancé va se poursuivre en parallèle avec celle de l'accord d'association et les accords additionnels, a indiqué la commissaire européenne.
Elle a, par ailleurs, souligné l'importance de la réunion de la troïka européenne (Présidence de l'UE+ la Commission+le Secrétaire général du Conseil) avec l'Union du Maghreb Arabe, à la demande de son Secrétaire général, dans le but de renforcer les relations entre les deux ensembles, exprimant le souhait que cette Union s'inspire de l'exemple européen pour sortir de sa léthargie.
Elle a également mis l'accent sur la réunion du dialogue 5+5 qui, selon elle, est de nature à apporter un plus à la coopération entre l'UE et les pays du Maghreb, notant que la Commission européenne soutient tout projet allant dans ce sens, telle la proposition de l'Union pour la Méditerranée avancée par le président français, Nicolas Sarkozy .
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