L’assureur crédit français à l’exportation, Coface, a estimé hier, lors de son colloque international «Risque-pays», que «les entreprises bénéficient en Algérie d’un contexte économique très porteur» et que «les perspectives de croissance en 2008 sont favorables» a rapporté l’APS. «Hors pétrole, l’activité a enregistré en 2007 une croissance vigoureuse estimée à 6%» en Algérie où «elle a été soutenue par la poursuite des investissements publics prévus dans le cadre du Plan de consolidation de la croissance économique et par la bonne tenue de la consommation des ménages, encouragée par les augmentations de salaires de la fonction publique», écrit la Coface dans son guide d’évaluation de la situation macroéconomique du pays.
L’assureur français, qui évalue la situation de 45 millions d’entreprises dans le monde, a ajouté qu’en Algérie «les secteurs de la construction, de l’automobile, de la pharmacie et de l’agroalimentaire ont réalisé de bonnes performances». La Coface a fait valoir à ses clients que «les perspectives de croissance en 2008 sont favorables en Algérie et l’économie devrait voir une accélération de son taux de croissance estimé à 5,2%». L’assureur prévoit «une augmentation des capacités de production de gaz qui favorisera la reprise du secteur pétrolier» et que, «hors pétrole, l’activité restera portée par la demande intérieure [investissements publics et consommation des ménages]». «Une politique monétaire prudente devrait cependant contenir l’inflation autour de 4%», a poursuivi la Coface, soulignant que l’Algérie «jouit d’une situation financière sans précédent».
Elle a précisé qu’avec «un endettement extérieur extrêmement réduit et un niveau très confortable de réserves en devises, l’Algérie est à l’abri d’une crise de liquidités». L’assureur français a aussi noté, parmi ce qu’il a considéré comme «les points forts» de l’économie algérienne, que «le Fonds de régulation des recettes pétrolières destiné à faire face à une situation de retournement de conjoncture, contribue également à financer le Plan de consolidation de la croissance» et que «l’Etat a mené à bien sa politique de désendettement». La Coface a placé le PNB par habitant, et l’indice de développement humain, entre autres indicateurs de conjoncture, bien au-dessus de la moyenne des pays émergents. A l’échelle micro-économique, «les entreprises bénéficient d’un contexte économique très porteur», a assuré la même source, souhaitant toutefois une accélération des «réformes structurelles dont elles pourraient bénéficier et notamment celles du secteur bancaire».
A la lumière de ces paramètres, la Coface, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, qui évalue le risque dans 155 pays, a maintenu hier la notation de l’Algérie en A4. La notation à court terme «a.rating» Coface, est établie à l’aide d’une batterie d’indicateurs regroupés en 7 familles de risques, de A gradué à B, dont chacune fait l’objet d’une note individuelle sur, notamment, la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises. L’appréciation Coface s’exprime par ailleurs pour les «grands contrats», de plus long terme. La nouveauté dans les notations de Coface est que cette année l’environnement des affaires a été pris en compte parmi les paramètres d’évaluation. Près de 600 experts internationaux, des argentiers et des industriels, participaient hier à l’édition 2008 du colloque «Risque-pays» de la Coface.
source : la Tribune
L’assureur français, qui évalue la situation de 45 millions d’entreprises dans le monde, a ajouté qu’en Algérie «les secteurs de la construction, de l’automobile, de la pharmacie et de l’agroalimentaire ont réalisé de bonnes performances». La Coface a fait valoir à ses clients que «les perspectives de croissance en 2008 sont favorables en Algérie et l’économie devrait voir une accélération de son taux de croissance estimé à 5,2%». L’assureur prévoit «une augmentation des capacités de production de gaz qui favorisera la reprise du secteur pétrolier» et que, «hors pétrole, l’activité restera portée par la demande intérieure [investissements publics et consommation des ménages]». «Une politique monétaire prudente devrait cependant contenir l’inflation autour de 4%», a poursuivi la Coface, soulignant que l’Algérie «jouit d’une situation financière sans précédent».
Elle a précisé qu’avec «un endettement extérieur extrêmement réduit et un niveau très confortable de réserves en devises, l’Algérie est à l’abri d’une crise de liquidités». L’assureur français a aussi noté, parmi ce qu’il a considéré comme «les points forts» de l’économie algérienne, que «le Fonds de régulation des recettes pétrolières destiné à faire face à une situation de retournement de conjoncture, contribue également à financer le Plan de consolidation de la croissance» et que «l’Etat a mené à bien sa politique de désendettement». La Coface a placé le PNB par habitant, et l’indice de développement humain, entre autres indicateurs de conjoncture, bien au-dessus de la moyenne des pays émergents. A l’échelle micro-économique, «les entreprises bénéficient d’un contexte économique très porteur», a assuré la même source, souhaitant toutefois une accélération des «réformes structurelles dont elles pourraient bénéficier et notamment celles du secteur bancaire».
A la lumière de ces paramètres, la Coface, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, qui évalue le risque dans 155 pays, a maintenu hier la notation de l’Algérie en A4. La notation à court terme «a.rating» Coface, est établie à l’aide d’une batterie d’indicateurs regroupés en 7 familles de risques, de A gradué à B, dont chacune fait l’objet d’une note individuelle sur, notamment, la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises. L’appréciation Coface s’exprime par ailleurs pour les «grands contrats», de plus long terme. La nouveauté dans les notations de Coface est que cette année l’environnement des affaires a été pris en compte parmi les paramètres d’évaluation. Près de 600 experts internationaux, des argentiers et des industriels, participaient hier à l’édition 2008 du colloque «Risque-pays» de la Coface.
source : la Tribune
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