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peines de prison ferme contre des journalistes

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  • peines de prison ferme contre des journalistes

    Azul fellawen,

    En ce jour où tous les médias du monde entier parlent et "célèbrent" la libération de Florence Aubenas et de Hussein Hanoune,journalistes à Libération, détenus depuis des mois en Irak,notre cher et beau pays se distinguent encore une fois par sa justice,en condamnant des jounalistes,qui à ma connaissance,n'ont fait que ce qu'exige leur métier c'est-à-dire montrer et dénoncer les travers commis des personnalités sencées êtres intègres et au-dessus de toutes les magouilles économiques et politiques...Aghiless.
    Que recherche l'aveugle?

  • #2
    Bonjour
    Des milliers de journalistes sont emprisonnés ou assassinés. Au lieu de crier dans le vide, on peut toujours ecrire a bouteflika via le mail de la présidence. On fait un courier type sur le forum et on l'envoi individuellement. On dit simplement que nous sommes attachés à la liberté d'expression, etc....
    cordialement
    Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire.
    Ernesto guevara

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    • #3
      les gouvernements corrompus ont peur du pouvoir de la presse alors le chantage et la peur est leur méthode pour imposer le silence et fermer les yeux sur leurs exactions !!!
      amicalement
      tannyna

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      • #4

        *****

        *****
        Dernière modification par nassim, 15 juin 2005, 12h43. Motif: Pollution de topic. Prière de respecter la volonté de débattre des forumeurs.

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        • #5
          Aubenas, Benchicou, Bouteflika

          Voici l'article mis sur mon blog Politique arabe de la France :

          Aubenas, Benchicou, Bouteflika

          Hasard : la libération de Florence Aubenas coincide avec le premier anniversaire de la condamnation à deux ans de prison ferme infligée à Mohammed Benchicou, ce journaliste algérien directeur du quotidien Le Matin (qui a dû fermer dans la foulée) qui avait eu le grand tort d'écrire un livre violemment anti-Bouteflika.

          Or, justement, Florence Aubenas couvrait (fort bien) l'Algérie à Libé. Si elle n'a rien écrit sur Benchicou lui-même, son article sur la réélection triomphale (84% des voix, rien de moins) de Bouteflika, en avril 2004, mérite d'être relu.

          Cette réélection est importante pour le sujet qui nous occupe ici (la politique arabe de la France) puisqu'elle a entraîné une accélération, sans conditions, du rapprochement franco-algérien.

          Suite à la réélection :

          - Chirac a foncé à Alger dans les jours suivants, sans attendre la validation officielle du Conseil constitutionnel algérien, donnant à Boutef la légitimité qu'il recherchait, et misant toute sa politique sur lui.
          - Une répression féroce s'est abattue sur la presse libre (Benchicou est le meilleur symbole de cette répression). Aujourd'hui, comme le rapporte Le Figaro, "les journaux qui étaient anti-Bouteflika par calcul sont déjà rentrés dans le rang. Ils multiplient les actes d'allégeance pour obtenir sa clémence. Hormis quelques publications qui s'aventurent encore dans une critique tiède, la majorité des 46 quotidiens, arabophones et francophones confondus, célèbre la gloire du raïs."

          Depuis, la politique algérienne de la France consiste en un soutien aveugle à la dérive autoritaire du régime, dans un contexte de "réchauffement" propice à la signature prochaine (mais maintenant remise en cause?) d'un traité d'amitié. Et comme Bouteflika ne se refait pas, cet excessif traite la France comme son propre peuple : par le mépris, l'insulte et les coups de colère.

          Voici l'article de Florence Aubenas (avril 2004) :

          L'armée accorde 83,5% des voix à Bouteflika

          Il est 10 heures vendredi et les cadres du FLN qui grimpent l'escalier du siège de l'ex-parti unique, à Alger, ont la gueule retournée des mauvais lendemains électoraux. Aucun résultat officiel mais la rumeur circule : Bouteflika aurait été réélu. Mohammed Allallou n'en revient toujours pas. Il y a vingt-quatre heures, cet ancien ministre des Sports était persuadé qu'Ali Benflis, ex-chef de gouvernement de Bouteflika, l'emporterait. Allallou n'était pas le seul. Une partie de la classe politique, des hommes de presse, des hauts fonctionnaires, bref de ceux qu'on appelle ici «l'élite», jurait la veille encore de la victoire de Benflis. Dans ce pays où c'est la haute hiérarchie militaire qui fait et défait les présidents, des «assurances avaient été données que nous pouvions y aller», assure un cadre du FLN. Allallou : «Ils nous ont roulés.»

          A l'état-major de Benflis, la télé est branchée sur l'annonce des résultats. Le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, fait durer le suspense. Dans l'assistance, un cadre du FLN veut encore y croire. Calme sa voisine : «On aura au moins un deuxième tour.» ça y est, ça tombe. Bouteflika : 83,7 %. Pas un mot. Puis on parle de fraude massive. De recours à déposer. «C'est l'humiliation.»

          Brouhaha de panique. A toute élection, n'importe quel gamin peut désigner les yeux fermés les candidats chargés de faire de la figuration et celui que les décideurs militaires ont adoubé. Or, pour la première fois, «le système avait aligné deux chevaux, Bouteflika et Benflis, explique un fin connaisseur du sérail. Chacun était persuadé d'être l'élu des militaires.» La campagne s'est, du coup, déchaînée, en pamphlets, en écrits, déchirant un milieu jusque-là soudé par ses privilèges et sa proximité du pouvoir. Vendredi, chez les perdants, on sentait monter les premiers regrets. Un brouhaha de panique chez ces habitués aux bonnes grâces. «La vengeance de Bouteflika va être terrible, dit un cadre. Je vais peut-être aller quelques mois me faire oublier à Paris.» Depuis six mois, il avait régulièrement en ligne «un colonel qui nous promettait tout». Son portable ne répond plus.

          Benflis arrive. Une femme en pleurs se précipite sur lui. Abda Hadda possède et dirige le quotidien El Fadj : «On s'était engagés à fond. Et on nous lâche de partout.» A commencer par «le peuple», cette société de «corrompus qui s'est laissé acheter par Bouteflika». Des incapables. Des analphabètes. «On ne peut jamais leur faire confiance : déjà, ils avaient voté FIS en 1991», martèle un apparatchik. «L'armée avait promis qu'elle interviendrait en cas de fraude généralisée, dit une magistrate. Sans bain de sang bien sûr.» En 1991 déjà, elle avait soutenu l'annulation des élections par les militaires, qui avait provoqué une guerre civile qui a fait de 150 000 à 200 000 morts. Abda Hadda aussi. «On a toujours été avec eux. Alors, qu'ils se démerdent comme ils veulent, mais qu'ils nous enlèvent Bouteflika.»

          «Le message est clair.» La veille, dans la nuit, un appel à une «marche pacifique spontanée» avait été lancé depuis le QG de Benflis. Vers 23 heures, une centaine de personnes, en tailleur et cravate, se retrouvent place du 1er-Mai devant un impressionnant cordon policier. Ça matraque tout de suite. «Le message est clair», dit un membre de cette nouvelle opposition. Il remonte dans sa Mercedes. Un groupe de jeunes surgit. Ils allument des pétards, pulvérisent du Flytox pour l'incendier. Hurlent «Vive Bouteflika !». Les premières voitures du candidat victorieux passent en klaxonnant. Le groupe se met à crier «Ulac smah l'vote» * «pas de vote» *, slogan appelant au boycott en Kabylie. Puis «Vive Mouloudia !», un club de foot. L'un sniffe de la colle. L'autre tape dans un ballon. Ils entourent la petite dizaine de manifestants. A nouveau «Vive Bouteflika !». Les autres finissent par s'en aller. Ont voté.


          (fin de l'article)

          Et si les comités de soutien à la journaliste prise en otage, plutôt que s'auto-dissoudre, réorientaient leur action vers le cas Benchicou?

          <a href="http://www.flickr.com/photos/83543236@N00/19499624/" title="Photo Sharing"><img src="http://photos15.flickr.com/19499624_cd4fb0bbff_o.jpg" width="446" height="638" alt="RSF_1" /></a>

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          • #6
            Puisqu'on fait le rapprochement entre la libération de Florence Aubenas et la condamnation de journalistes algériens,j'aimerais faire une petite remarque.L'enlèvement de Florence Aubenas n'a suscité aucune réaction de solidarité dans les milieux journalistiques algériens.Cette attitude contraste singulièrement avec les manifestations de solidarité exprimées à l'égard d'une autre journaliste Giuliana Sgrena enlevée elle aussi en Irak.Ainsi on a vu des comités se constituer pour demander sa libération,des articles de presse élogieux à son égard et pour couronner le tout,un prix de de la liberté e la presse lui a été décerné par El Khabar.Pourquoi une telle indifférence dans un cas un tel engagement dans l'autre?La réponse est simple:Giuliana Sgrena et Florence Aubenas ont écrit de nombreux articles sur l'Algérie durant la décennie 90,mais de manières diamètralement opposées.Alors que Sgrena prenait fait et cause pour les éradicateurs algériens et épousait totalement leurs thèses,Aubenas elle donnait volontiers la parole aux opposants algériens et publiait souvent des articles sur la situation desastreuse des droits de l'homme en Algérie.Ce qui n'était pas pour plaire à nos journalistes "démocrates" engagés eux dans une véritable guerre sainte pour protéger la "république".
            Cela dit,je ne ressens aucune sympathie pour les journalistes emprionnés ou en voie de l'etre,car contrairment à ce qu'il disent,il ne s'agit pas tant de défendre la liberté d'expression que leur droit d'insulter qui il veulent sans etre inquiétés.

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            • #7
              Bof !
              je ne sais pas ce qui te fais dire cela...J'ai retrouvé un communiqué des journalistes algériens et ils ne font pas de difference entre les 2 journalistes.
              preuve a l'appui issu du site de RSF :

              6 février - 13h39 : Appel de journalistes algériens et de mouvements de femmes pour la libération de Florence Aubenas et de Giuliana Sgrana.
              Des journalistes algériens, « profondément inquiets et consternés » par « l'enlèvement » de Florence Aubenas et de son guide et le « rapt en plein centre de Bagdad » de Giuliana Sgrena, ont exprimé « leur entière solidarité aux familles des victimes » dans une déclaration publiée le 6 février 2005 dans la presse. Les signataires de ce texte « interpellent les autorités irakiennes sur leur devoir d'assurer plus de sécurité aux journalistes », et « appellent les journalistes du monde entier à se mobiliser pour la libération » des deux journalistes. Par ailleurs, une dizaine d'associations et organisations féminines algériennes ont également exprimé leur soutien aux deux journalistes. « Les hommes, les femmes, les associations, les institutions internationales, les Etats doivent se mobiliser pour faire libérer Giuliana Sgrena ainsi que Florence Aubenas », ont affirmé ces associations.

              et il y avait cette initiative:

              http://www.algeria-watch.de/fr/artic...rpellation.htm

              cordialement
              Dernière modification par kikimo, 15 juin 2005, 19h42.
              Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire.
              Ernesto guevara

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              • #8
                A ce sujet voici la dernière édition du journal le matin, il y a trés longtemps déjà!

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