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4000 investisseurs étrangers ont renoncé à l’Algérie

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  • 4000 investisseurs étrangers ont renoncé à l’Algérie

    FACE À LA BUREAUCRATIE, LA CORRUPTION ET L’ABSENCE DE FONCIER
    Près de 4000 investisseurs étrangers ont renoncé à l’Algérie


    Compte tenu des lenteurs administratives, les investissements étrangers sont détournés vers d’autres pays. Décidément, on fait tout pour «chasser» les investisseurs étrangers.

    Contrairement au Maroc et à la Tunisie, l’Algérie éprouve du mal à attirer les investisseurs étrangers. Dans l’art de rater les opportunités, les responsables algériens excellent. Près de 4000 investisseurs étrangers ont renoncé à l’Algérie entre 2006 et 2007, affirment des sources crédibles. Les intentions des investisseurs ont buté sur plusieurs contraintes.

    Absence de foncier, bureaucratie, corruption sont les principales contraintes bloquant les projets d’investissements. En outre, compte tenu des lenteurs administratives, les investissements étrangers sont détournés vers le Maroc et la Tunisie. Décidément, on fait tout pour «chasser» les investisseurs étrangers. A titre illustratif, on rappellera l’exemple du constructeur français Renault qui a dû renoncer à l’Algérie pour s’installer au Maroc.

    Ses projets avaient buté sur la question de l’accès au foncier industriel. Un vrai camouflet pour l’Algérie et ses 2 millions de km² et plus. Selon les propos de la présidente de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), Michelle de Caffarelli, rapportés alors par le magazine Jeune Afrique «Renault a négocié pendant 3 ans sans résultat». De guerre lasse, Renault a dû s’installer au Maroc avec un investissement de 600 millions d’euros.

    «La société y a trouvé plus de facilités et toutes les infrastructures nécessaires», a encore indiqué Mme Caffarelli. Mais l’exemple le plus frais vient du groupe émirati Emaar qui a revu à la baisse ses intentions d’investissement en Algérie. En effet, après avoir annoncé 25 milliards de dollars, le groupe ne compte finalement investir que 5,5 milliards dans 4 grands projets. Deux exemples parmi tant d’autres. L’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford, avait dénoncé, dans un entretien accordé à L’Expression, les difficultés rencontrées par, entre autres, les entreprises américaines désirant s’installer en Algérie.

    «En général, nous souhaitons que le climat des affaires s’améliore en Algérie. (...) il y a encore de nombreuses difficultés», a regretté l’ambassadeur, citant entre autres «les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs, il y a le problème des visas pour les hommes d’affaires américains qui trouvent d’énormes difficultés pour avoir un visa en Algérie.» Ainsi, près de 4000 investisseurs étrangers ont donc été poussés à renoncer à investir en Algérie. Faisons un petit calcul arithmétique de base en simulant que chaque opérateur étranger investira 100 millions d’euros pour créer uniquement une centaine d’emplois directs.

    Faites vos comptes...perdus. Et dire que lors du dernier Forum économique d’Alger, on appelait encore les hommes d’affaires arabes à investir en Algérie pour qu’ils soient confrontés aux problèmes liés au foncier industriel, au droit de propriété, aux prêts bancaires, à la modernisation du système fiscal, la réalisation des grandes infrastructures (autoroute Est-Ouest, développement du réseau ferroviaire...), l’indépendance et l’impartialité de la justice, ainsi que d’autres obstacles bureaucratiques. Il est clair que de multiples facteurs influent sur les décisions des investisseurs.

    Parmi ces facteurs, la qualité des institutions économiques et politiques est un élément crucial. Or, une étude sur la gouvernance, réalisée par la Banque mondiale, une référence en la matière, montre que la performance de l’Algérie, relative aux variables institutionnelles et de gouvernance, reste faible. L’analyse des conditions du classement de l’Algérie a montré une forte perception de l’environnement dégradé des affaires dans ce pays. Ainsi, l’Algérie est classée dans le dernier quart du classement en matière de lourdeur des réglementations, d’efficacité du gouvernement et de l’Etat de droit.

    En Algérie, chaque ministre, chaque responsable arrive avec une nouvelle stratégie qui divorce avec la stratégie précédente, raison pour laquelle les projets et intentions d’investissement n’arrivent toujours pas à concrétisation. En outre, l’Etat n’arrive toujours pas à aménager des zones industrielles. Rater des opportunités, faire fuire des investisseurs, tourner le dos à des millions de dollars et refuser des milliers de postes d’emploi à ses concitoyens, est apparemment un art qu’affectionnent ceux qui tiennent les rênes de ce pays.



    l'expression

    http://www.lexpressiondz.com/article...-23/49147.html

  • #2
    les problèmes sont complexes et faciles à la fois, c'est notre paradoxe algérien :

    - problèmes lié à l'islamisme (il faut un vrai tournant sécuritaire)
    - problèmes bureaucratiques (il faut une vrai liberté d'entreprise, l'état doit laisser un gros espace de liberté à l'investissement privé, l'investissement et le travail quant aux operateurs privés et étrangers...)
    - pesanteurs idéologiques des algériens (après 50 ans de bolchevisme il est grand temps d'ouvrir les esprits et aérer la tête de nos concitoyens, ils n'ont de choix qu'entre communisme bolcheviste ou islamisme radical, faut reformer le système éducatif pour donner toute la maturité nécessaire à la fondation d'un vrai citoyen)
    - infrastructures géantes (autoroute est-ouest) mais pas de structures pour s'en servir: un investissement doit être utile à la collectivité et notamment aux entreprises, si on fait un investissement de 10 milliards pour trois voitures ça ne sert à rien, ce serai de l'argent gaspillé en pur perte, donc pour que l'autoroute est-ouest soit utile, il faut truffer littéralement ses abords d'entreprises et de manufactures exportatrices, assises autour des villes et de l'autoroute/chemin de fer)
    - pesanteurs administratives et économiques
    - manque d'optimisme général
    - citoyen passif
    - faiblesse de la productivité
    - faiblesse de la production nationale
    - manque de dynamisme à l'exportation (tendance à l'autarcie exagérée) : trop grande dépendance envers les operateurs étrangers, d'où faiblesse des investisseurs étrangers. ce problème démontre un mauvais planning du modèle de développement, il aurait fallu laisser le temps au secteur privé de construire son marché, ensuite et seulement ensuite laisser les investisseurs étrangers s'accaparer les niches restantes...
    - trop grande dépendance aux hydrocarbures
    - non maîtrise des technologies modernes (electronique, biodeveloppement, ernergies renouvel...)
    - manque de cadres qualifiés
    - identité nationale parasitée par un orientalisme débridé, langues nationales sacrifiés au profit de la langue saoudienne...
    - pas de moyens modernes mis à disposition de nos forces de l'ordre (police, gendarmerie, armée) d'où la situation sécuritaire en recule
    - flegme des entreprises existantes, perfusées à coups de milliards de dinars pour rien !
    - trés graves : manque de création d'emplois
    - non utilisation des ressources de notre jeunesse (algerie de et pour les vieux)
    - anti-américanisme exagéré, anti-occidentalisme profitant à l'islamisme politique, manque d'ouverture à l'universalisme, progrès et connaissance des autres qui n'irrigue pas le citoyen de base d'où tendance à un replis sur soit et sur les "acquis" utopistes (panarabisme, salafisme, ikwanisme egyptien ) etc !

    on peut faire une longue liste comme ça

    résultat final :
    - un état de plus en plus faible
    - développement retardé
    - conscience de citoyenneté inexistante
    - faiblesse sécurité intérieure
    - non-maitrise de son développement national

    Dernière modification par absent, 23 janvier 2008, 07h13.

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    • #3
      4000 de perdus......................40000 de retrouves.

      L'Algerie n'est pas une auberge espagnole ouverte aux quatre vents,un minimum de controle et de gardes fous doivent etre instaures,pour la regulation de tout ce beau monde.

      L'investissement qui s'opere dans les regles de l'art avec comme point de chute,le respect des lois en vigueur,est le bien venu.
      Mais le concept d'investissement a tout prix,suivit de concessions en serie,doit etre releguer aux calendes greques.

      Sinon,j'ai adore la posture que prend le journaleux,pour baser son article:

      "Selon une source credible".............Il dit!!!

      Decidement cette source credible(fantomatique et insaisissable)mijotee a toutes les sauces,est devennue la panacee,l'excuse passe partout,pour faire passer leur gratin du baratin(comme dirait hbibna ayarzon).

      Dorenavant,il n'y a plus besoin d'etayer quoi que ce soit de preuves irrefutables,il suffit seulement de degainer la sacro-sainte "selon une source credible"pour faire passer son message subliminale sans encombre.

      Et dire qu'ils roulent des mecaniques et se prennent pour des gourous de la presse d'investigation!
      Dernière modification par Banzai1, 23 janvier 2008, 14h42.

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      • #4
        C’est normal de filtrer les prétendants à l'investissement, et je pense que sur cette « source crédible » devrait nous dire combien sont restés contre les soit disant 4000 départs.
        Et puis vaut mieux qu’ils partent au début qu’en plein milieu du projet (perte de temps et d’argent surtout pour nous).

        Personnellement j’ai ma petite idée sur ces « investisseurs » qui baisse les bras au premier « faux » obstacle pour mettre la pression sur l’état à faire plus de concessions et croyez moi ( car j’a ma source crédible mai une vraie » les faux départs et les faux investisseurs y’en a plus que les 4000.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          lors du dernier Forum économique d’Alger, on appelait encore les hommes d’affaires arabes à investir en Algérie pour qu’ils soient confrontés aux problèmes liés au foncier industriel, au droit de propriété, aux prêts bancaires, à la modernisation du système fiscal, la réalisation des grandes infrastructures (autoroute Est-Ouest, développement du réseau ferroviaire...), l’indépendance et l’impartialité de la justice, ainsi que d’autres obstacles bureaucratiques. Il est clair que de multiples facteurs influent sur les décisions des investisseurs.

          Parmi ces facteurs, la qualité des institutions économiques et politiques est un élément crucial. Or, une étude sur la gouvernance, réalisée par la Banque mondiale, une référence en la matière, montre que la performance de l’Algérie, relative aux variables institutionnelles et de gouvernance, reste faible. L’analyse des conditions du classement de l’Algérie a montré une forte perception de l’environnement dégradé des affaires dans ce pays. Ainsi, l’Algérie est classée dans le dernier quart du classement en matière de lourdeur des réglementations, d’efficacité du gouvernement et de l’Etat de droit.

          En Algérie, chaque ministre, chaque responsable arrive avec une nouvelle stratégie qui divorce avec la stratégie précédente, raison pour laquelle les projets et intentions d’investissement n’arrivent toujours pas à concrétisation. En outre, l’Etat n’arrive toujours pas à aménager des zones industrielles. Rater des opportunités, faire fuire des investisseurs, tourner le dos à des millions de dollars et refuser des milliers de postes d’emploi à ses concitoyens, est apparemment un art qu’affectionnent ceux qui tiennent les rênes de ce pays.
          très triste constat, faut voir le verité en face, sinon on s'en sortira pas...

          là on peut dire que depuis 10 ans, les ministres de l'économie nationale n'ont fait que des mesurettes et n'ont en rien encouragé le developpement du pays, les petrodollars ça sert à rien, seul le travail porte des fuits !!

          c'est très triste pour nous, vraiment très triste...
          l'algérie gache ses atouts pour le futur
          très très triste...

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          • #6
            Près de 4000 investisseurs étrangers ont renoncé à l’Algérie

            Le chiffre me rappelle les 40000 bidonvilles d'alger!
            Alors qu'il ne s'agissait que de "40000 BARAQUES" de type bidonville.


            Prenons un exemple:Les appels d'offres.
            Plusieurs soumissionnaires (des dizaines des fois!) au départ pour ne choisir que le plus offrant (tarifs, competitivité...etc).
            Tous ces "perdants" représentent la majorité de ces "pseudos" investisseurs étrangers...

            Sans omettre les "spéculateurs" sous l'enseigne d'investissements et créations d'emplois(.....) ne s'interressent ni plus ni moins qu'au foncier gratos.On devine le reste!

            Les plus dangereux sont les arnaqueurs "riches-investisseurs" trompe-l'oeil, avec tous leurs "accessoires"(lunettes noires, location de voiture de luxe,chambre en hotel 5 étoiles et tout le max toupet!)
            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
            .
            Merci.
            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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            • #7
              à ARAYZON

              on ne gère pas les investissement par appel d'offre !!!

              Il suffit de preparer un environnement POLITIQUE, ADMINISTRATIF, LOGISTIQUE, SOCIAL propice et le laisser se debrouuiller
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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