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L'Algérie ouvre un comptoir commercial au coeur de l'Afrique.

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  • L'Algérie ouvre un comptoir commercial au coeur de l'Afrique.

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    L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a annoncé, hier, la création du comptoir commercial algéro-camerounais lors d’une journée d’information organisée au siège de l’Agence nationale du développement des exportations Algex.
    Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - Cette nouvelle structure commerciale a été mise en place après huit longues années d’études et de prospection du marché africain. Elle sera installée officiellement au mois de juin prochain à l’occasion de la foire internationale de Yaoundé. Basée dans la capitale camerounaise, elle couvrira les pays de la région notamment le Tchad, la Guinée équatoriale, le Gabon, la République Centrafricaine et le Congo-Brazzaville. En plus d’assurer une présence permanente sur place, le comptoir algéro-camerounais, permettra de fournir facilitation, assistance et appui aux producteurs algériens tant du secteur public que du privé désireux d’exporter biens et services vers les pays de l’Afrique centrale. «Cette approche facilitera l’émergence du secteur productif privé et public et le rendra plus fort et compétitif» a souligné Mouloud Kheloufi, président de l’AGEA. Selon ce dernier, cette nouvelle structure permettra à long terme de décupler les exportations de notre pays vers les pays africains très demandeurs de différents produits algériens offrant un rapport qualité-prix compétitif, tels les matériaux de constructions, les machines industrielles et du BTPH, les produits agroalimentaires et les produits pharmaceutiques et para pharmaceutiques. Ce comptoir commercial se propose aussi de prospecter le marché camerounais pour le compte des entreprises algériennes, la prise en charge totale de la promotion des produits et biens algériens sur place, l’enregistrement et la protection des biens et services algériens auprès des instances compétentes camerounaises ainsi que la mise en relation d’affaires des opérateurs économiques algériens avec leurs homologues du Cameroun.
    L. M.

  • #2
    hbibna Banzai1.Bonjour.

    Excellente initiative qui permettra plus d'echanges avec l'Afrique centrale.

    N'oublions pas les gigantesques projets de la Transsaharienne(Algérie,Tunisie,Mali,Tchad et Nigéria) englobants :

    _La route (9800kms) 7000 et + entièrement achevés (Alger-Lagos)
    _Le cable de fibre optique (Alger-Lagos)
    _Le gazoduc (Alger-Lagos)

    Le Nigéria est limitrophe au Caméroun.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

    Commentaire


    • #3
      ce comptoir s'inspire de cette feuille de route:


      La démocratie et la réforme économique comblent le fossé Nord-Sud en Afrique
      06 mars 2007, US Department of State

      L'unité du continent africain, que recherchent depuis des décennies des intellectuels tels que Kwame Nkrumah, pourrait finalement se produire, non pas par l'effet d'une théorie quelconque, mais plutôt en raison d'une convergence d'intérêts en matière de réforme politique et d'intégration économique.

      C'est l'une des conclusions qui se dégagent d'une table ronde tenue le 28 février à l'université Howard, intitulée « Combler le fossé entre l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne », et à laquelle participaient les ambassadeurs du Ghana et de l'Algérie ainsi que la sous-secrétaire d'État adjointe aux affaires africaines, Mme Linda Thomas-Greenfield. Cette discussion était parrainée par le Centre international Ralph Bunche et par l'Africa Society au sein du Sommet national sur l'Afrique. Créée il y a sept ans, l'Africa Society est une association consacrée au rapprochement entre les États-Unis et de l'Afrique.

      « Une nouvelle ère s'ouvre en Afrique, non seulement pour l'Afrique elle-même, mais aussi pour ses nouveaux partenaires », a déclaré l'ambassadeur d'Algérie, M. Amine Kherbi. En dépit des barrières géographiques et commerciales dressées par des Européens, la nouvelle Afrique développera sa liberté de commerce et de déplacement ainsi que ses institutions démocratiques, ce qui « freinera la tendance à la marginalisation en cette époque de mondialisation ».

      Reconnaissant la ligne de partage traditionnelle qui existe entre les États du Maghreb essentiellement musulmans et les 47 autres États d'Afrique subsaharienne dont la majorité sont animistes et chrétiens, M. Kherbi a ajouté : « Nous avons une séparation horizontale aussi bien que verticale », à tel point qu'il est parfois plus pratique, pour voyager en avion de la Tunisie au Maroc, de passer par l'Europe. De même, le commerce de l'Algérie avec ses voisins est nettement moins important que son commerce avec l'Europe, en dépit du fait que le commerce avec l'Europe ne peut se faire que par bateau ou par avion.

      De l'avis de M. Kherbi, l'intégration politique et économique de l'Afrique se fera nécessairement tôt ou tard. Ce n'est qu'une question de temps : les obstacles au commerce et aux déplacements seront surmontés, en raison de l'aspiration des peuples à une prospérité qui ne peut se réaliser que dans le contexte de l'ouverture des marchés.

      Mme Thomas-Greenfield a fait écho au point de vue de l'ambassadeur d'Algérie selon lequel, sur les grands thèmes que représentent la santé, l'éducation et l'administration publique, la politique américaine à l'égard de l'Afrique doit suivre une « approche holistique ». Certes, dans les relations diplomatiques au jour le jour, le Bureau Afrique du département d'État a tendance à mettre l'accent sur les relations bilatérales.

      « Il est vrai que nous nous intéressons aussi beaucoup aux relations régionales. Nous avons des relations de coopération étroites avec l'Union africaine, où les États d'Afrique du Nord sont des membres égaux. Le Bureau Afrique a aussi d'excellentes relations de travail avec la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), l'IGAD (Autorité intergouvernementale de développement) et la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe). »

      Certaines initiatives des États-Unis visent l'Afrique subsaharienne, a-t-elle poursuivi. C'est ainsi que 12 des 15 États bénéficiaires du Plan d'urgence du président Bush contre le sida (PEPFAR) sont situés en Afrique subsaharienne, et que la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) accorde actuellement à 38 États subsahariens des conditions de faveur en matière de commerce.

      Mais l'Afrique du Nord est également couverte par d'autres initiatives, telles que l'Initiative de partenariat au Moyen-Orient (MEPI), a fait observer Mme Thomas-Greenfield, tandis que certains programmes, tel le Compte du millénaire, visent le continent africain tout entier.

      En ce qui concerne les enjeux politiques, l'ambassadeur du Ghana, M. Kwame Bawuah-Edusei, a souligné « l'excellente nouvelle » que « la bonne gouvernance et la démocratie sont à présent universellement reconnues comme les moyens les plus rapides de réaliser des progrès ».

      En effet, une administration saine des affaires publiques et la démocratie « exigent une participation plus active du secteur privé », ce qui accélérera l'élimination des barrières, la création de liens de transport directs et la réduction de la bureaucratie gouvernementale.

      L'un des grands moteurs de cette évolution positive, a ajouté M. Kherbi, est le plan économique connu sous le nom de Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique, ou NEPAD. Cette feuille de route vers la prospérité, conçue par des chefs d'État africains, met l'accent sur la croissance économique mue par le secteur privé, combinée à la lutte contre la corruption et à la promotion de la transparence dans les affaires de l'État.

      Quant à la démocratie, elle est d'importance cruciale non seulement pour l'avenir de l'Afrique, a déclaré l'ambassadeur d'Algérie, mais aussi « pour la sécurité des États-Unis. En ce sens, il faut la considérer dans sa globalité, surtout si on admet que les efforts de démocratisation s'imbriquent dans la lutte contre le terrorisme et le développement économique. »

      (Les articles du "Washington File)

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