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L'Algérie procure aux investisseurs étrangers tout ce dont ils ont besoin

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  • L'Algérie procure aux investisseurs étrangers tout ce dont ils ont besoin

    M. Mezari, président du holding libanais Butox

    "L'Algérie procure aux investisseurs étrangers tout ce qu'ils ont besoin pour assurer leur sécurité, leur droit et pour pouvoir également leur permettre de régler plus ou moins bien leurs relations avec les administrations", ces propos ont été exprimés par M. Mezari, président du holding libanais Butox, juste à la clôture de la troisième édition du forum économique arabe, après deux jours de travaux sur les opportunités d'investissements en Algérie.

    Cet investisseur installé en Algérie depuis plus d'un an, se dit avoir beaucoup appris de l'Algérie. "Nous savons tous que le passage de l'Algérie à l'économie de marché nécessite une certaine remobilisation dans la Fonction publique et contre la bureaucratie. Nous constatons d'un jour à l'autre des progrès, c'est-à-dire que les administrations que nous avons connues, il y a deux ans, sont aujourd'hui beaucoup plus efficaces et moins bureaucratiques". Il reconnaît qu'il y a eu un énorme progrès dans le domaine de l'attrait de l'Algérie des investisseurs.

    Il souligne que les investisseurs veulent aujourd'hui une place où ils peuvent trouver l'Etat de droit, la sécurité et la facilité. "L'Algérie, je peux témoigner, offre aujourd'hui ce droit à l'investissement. Le reste, c'est de trouver le revenu ou des investissements qui ont un rendement important, valable et compétitif ". Il pense que l'immense fortune de l'Algérie, qui est encore cachée, n'est pas exploitée et permet aux investisseurs plus que partout ailleurs, "de trouver une des plus grandes opportunités, de faire des affaires et d'avoir une croissance importante".

    Il ajoute qu'en Algérie, il y a des opportunités extraordinaires. "Les pouvoirs publics, malgré les insécurités mondiales, sont en train, on le constate, d'assurer la sécurité des investisseurs. On trouve la sécurité totale et parfaite, donc, il y a un problème qui nous rappelle les années noires. On sait que l'Algérie a les moyens de surmonter cette crise de violence et d'extrémisme qui s'exprime à travers le monde.

    Ce n'est pas une situation propre à l'Algérie c'est une situation mondiale en ce moment. Mais, l'avantage, c'est que l'Algérie a une expérience et qu'elle a réussi dans ce domaine. L'Algérie assure, aujourd'hui, une gestion de lutte contre la violence et l'intégrisme. C'est un avantage que possède l'Algérie et qui est incontestable". "Nous savons, comme autres inconvénients et obstacles, que les administrations sont moins efficaces qu'en Europe parce qu'elles manquent d'expérience, mais on constate un progrès important qui est en train de se développer d'un jour à l'autre", dit-il. Il fait remarquer que la bureaucratie et la routine ne sont pas propres à l'Algérie avant de passer à une économie de marché. Aujourd'hui, on constate en Algérie une volonté politique réelle pour appeler les investisseurs.

    Il y a des intérêts compris avec les facilités et les opportunités de ce pays. Il faut que l'Algérie soit un eldorado pour les investisseurs. De l'avis de M. Mezari, il y a une relation entre le monde arabe et l'Algérie, de sang, mentale et culture. "Il y avait une méconnaissance plus importante de l'Algérie par les pays arabes. Les pays arabes ne savaient de l'Algérie que les explosions et autres. Ces informations qui arrivaient de l'Algérie ne reflétaient pas la réalité.

    Maintenant, avec ce genre de manifestations (forum d'Alger), "les gens viennent, et font acte. Le pays vit, les opportunités sont là. L'Algérie est calme. Il suffit de connaître les potentialités algériennes".Il affirme qu'au bout des cinq années à venir, l'Algérie peut bénéficier plus de 100 millions de dollars comme investissement arabe, autant que le pouvoir algérien "redoublerait les moyens les capitaux sont présents, la concurrence se fait aujourd'hui entre multinationales et donc, elle ne se fait plus entre Etats. Ces groupes cherchent les pays où ils trouvent des caractéristiques préférentielles".

    B. Chellali (Le Maghreb)
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