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La bataille du lait est à notre portée»

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  • La bataille du lait est à notre portée»


    Il avancera, dans ce sens, que sur les 300.000 bovins laitiers recensés en Algérie, plus de la moitié, soit 160.000 têtes, ont bénéficié de cette technique. Implanté à Birtouta, le Cniaag poursuit, tant bien que mal, son chemin devant, entre autres, amener le pays à assurer son autosuffisance en matière de production laitière. «La bataille du lait est à notre portée», affirme son directeur. Ce procédé (insémination artificielle) se généralise de plus en plus avec une croissance annuelle de l’ordre de 20%, note-t-il, avant de relever que ce niveau reste en dessous des capacités de production du Cniaag, estimées à 400.000 doses par an. Les doses inutilisées seront transférées à la banque de semences, car le centre s’occupe également de la gestion, au compte de l’Etat, des stocks en semences et en embryons. Les stocks du Cniaag en semences oscille entre 500.000 et 1 million de doses. Un stock stratégique destiné à couvrir les besoins de la filière dans les situations d’urgence, par exemple la guerre.
    Notre interlocuteur insistera sur le fait que l’insémination dite artificielle reste l’outil le plus puissant en matière d’amélioration génétique. Mais aussi de l’éradication des maladies, plus particulièrement, les maladies sexuellement transmissibles (MST). Selon lui, la semence produite au niveau du Cniaag est la résultante d’un long processus de sélection. Les taureaux reproducteurs subissent des tests très pointus pendant une période de 7 années. Leurs performances sont continuellement améliorées. Les animaux présentant des facteurs «détériorateurs» seront transférés aux abattoirs. Il n’y a de place que pour les reproducteurs «améliorateurs».
    Interrogé sur l’efficacité de cette technique en Algérie, notre interlocuteur avancera le taux de 65%. Un niveau qui pourrait être amélioré pour atteindre les 90%, à condition que tous les concernés s’impliquent. «Eleveurs, vétérinaires, pouvoirs publics doivent tous faire l’effort de se mettre à niveau», souligne le Dr Meghni. «Le Cniaag est doté de tous les moyens humains et matériels en mesure de lui permettre de mener à bien sa mission, mais le problème réside dans l’environnement, notamment la conduite de l’élevage», soutient-il. Plus explicite: «Les éleveurs ne respectent pas les conditions d’hygiène, d’alimentation et de traitement dont ont besoin les vaches à inséminer.» Des lacunes auxquelles on peut ajouter, ajoute-t-il, des défaillances liées à la détection des signes de chaleur chez les génisses devant faire l’objet de l’acte d’insémination.
    Subventionné par l’Etat, cet acte est gratuit. Les inséminateurs conventionnés avec le Cniaag sont remboursés à hauteur de 1500DA l’acte réussi, nous fera savoir Boualem, un vétérinaire exerçant en Haute Kabylie. Ce praticien déplorera le fait que «certains confrères» trichent en faisant payer les éleveurs. Le premier responsable du Cniaag indiquera, à ce sujet, que «le travail des inséminateurs est régi par un cahier des charges. Les contrevenants risquent de voir leur autorisation d’exercer retirée».
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .
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