Malgré la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques, l’Algérie subit la persistance de fragilités structurelles, au premier rang desquelles la très forte dépendance aux revenus des hydrocarbures qui représentent 50% du PIB, 75% des revenus fiscaux et plus de 98% des exportations. La croissance que connaît le pays depuis 2002 apparaît pour partie artificielle dans la mesure où elle repose sur une demande publique, essentiellement nourrie par la manne pétrolière. L’économie nationale est encore peu diversifiée et ne dispose pas de secteurs de production à forte valeur ajoutée susceptibles de soutenir les exportations. De nombreux défis restent à relever pour les autorités du pays : le système bancaire n’assure pas encore un financement optimal de l’économie, la monnaie reste soumise à une régime de semi - convertibilité, la part de l’informel reste élevée (30% du PIB).
source : MAE France
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