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De l’avis même de M. Mohamed Abdou BOUDERBALA, Directeur général des Douanes, « l’Algérie ne dispose pas de moyens pour lutter contre la contrefaçon, qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le pays. »
Les pertes pour l’économie algérienne, devenue économie de marché, sont estimées à 200 MEUR par an.
En 2006, la Direction de la Lutte contre la Fraude – DLCF, créée quatre ans plus tôt, a enregistré une évolution spectaculaire du nombre de produits contrefaisants retenus en douane : 831.786 contre 298.102 en 2005 (quasiment le triple). Ils sont composés à 62 % de pièces détachées automobiles, à 14 % de cosmétiques, à 10 % de cigarettes et à 8 % de produits alimentaires.
Les statistiques disponibles permettent de déterminer les courants de fraude pour mieux orienter les contrôles, mais sous-estiment de l’importance du phénomène. La « contrefaçon » (atteinte aux droits de propriété industrielle) et la piraterie (atteinte aux droits d’auteur) touchent, de fait, tous les secteurs en Algérie, marché de consommation plus que de production de produits contrefaisants. Ceux-ci sont souvent désignés, d’ailleurs, sous le nom de « Produits Taïwan ».
Le phénomène porte à 80 % sur les marques. Pour les seuls logiciels, les fabricants perdraient 57 MUSD dans le pays. La contrefaçon s’étend désormais au domaine des médicaments, mettant en péril la santé des individus.
- Document PDF : La lutte anti-contrefaçon en Algérie
source : Mission Economique de l'Ambassade de France à Alger (MEAFA)
Les pertes pour l’économie algérienne, devenue économie de marché, sont estimées à 200 MEUR par an.
En 2006, la Direction de la Lutte contre la Fraude – DLCF, créée quatre ans plus tôt, a enregistré une évolution spectaculaire du nombre de produits contrefaisants retenus en douane : 831.786 contre 298.102 en 2005 (quasiment le triple). Ils sont composés à 62 % de pièces détachées automobiles, à 14 % de cosmétiques, à 10 % de cigarettes et à 8 % de produits alimentaires.
Les statistiques disponibles permettent de déterminer les courants de fraude pour mieux orienter les contrôles, mais sous-estiment de l’importance du phénomène. La « contrefaçon » (atteinte aux droits de propriété industrielle) et la piraterie (atteinte aux droits d’auteur) touchent, de fait, tous les secteurs en Algérie, marché de consommation plus que de production de produits contrefaisants. Ceux-ci sont souvent désignés, d’ailleurs, sous le nom de « Produits Taïwan ».
Le phénomène porte à 80 % sur les marques. Pour les seuls logiciels, les fabricants perdraient 57 MUSD dans le pays. La contrefaçon s’étend désormais au domaine des médicaments, mettant en péril la santé des individus.
- Document PDF : La lutte anti-contrefaçon en Algérie
source : Mission Economique de l'Ambassade de France à Alger (MEAFA)