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L'Algérie pourrait adhérer à l'OMC en 2008

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  • L'Algérie pourrait adhérer à l'OMC en 2008

    Le prochain round des négociations pour l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) aura lieu en juin 2008 à Genève, a indiqué hier à Alger le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub. Le ministre s’exprimait lors d’un point de presse durant lequel il a présenté le bilan de la 10e réunion du groupe de travail de l’OMC sur l’accession de l’Algérie à cette organisation mondiale tenue du 16 au 18 janvier en cours à Genève. M. Djaâboub, qui avait conduit la délégation algérienne lors de cette réunion en Suisse, s’est dit “satisfait” de l’avance réalisée lors de ce dernier round en affirmant qu’il était “très optimiste” pour l’accession de l’Algérie en 2008 à l’OMC. “Sur un nombre de 35 pays ayant entamé des discussions avec l’Algérie, 31 se sont déclarés favorables à une adhésion rapide de l’Algérie à l’OMC”, selon le ministre en ajoutant que certains pays considèrent que cette organisation mondiale “va gagner de l’accession d’un pays de la taille de l’Algérie”.

    L’Algérie, a-t-il souligné, a déjà tenu dix rounds de négociations depuis le début du processus d’adhésion au cours duquel elle a répondu à 213 questions et requêtes présentées par les pays membres. Il a également précisé que quatre des pays négociateurs préparent actuellement de nouvelles requêtes qu’ils doivent soumettre à l’Algérie dans un délai d’un mois. Sur ce point, il a cité les États-Unis, l’Union européenne et l’Argentine tout en se gardant de nommer le quatrième pays. À propos des négociations en vue de la conclusion d’accords bilatéraux dans le cadre de l’OMC, 19 pays sont actuellement en discussions avec l’Algérie dont l’UE, les États-Unis, le Japon, l’Australie, l’Argentine, le Canada, la Corée du Sud et de la Turquie, selon le ministre. Six pays ont déjà signé des accords commerciaux bilatéraux avec l’Algérie, a-t-il précisé. Il s’agit de l’Uruguay, du Brésil, de Cuba, du Venezuela, de la Suisse, et de l’Australie.

    Abordant les négociations en cours avec l’UE et les États-Unis, deux des plus importants membres de l’OMC, M. Djaâboub a souligné qu’il avait reçu de “très forts signes” de la part de ces deux parties. D’ailleurs, a-t-il annoncé, le commissaire européen au Commerce, M. Peter Mandelson, devrait effectuer une visite à Alger prévue les 3 et 4 février prochain afin de “sceller les négociations bilatérales (Algérie-UE)”. Dans son intervention devant les membres du groupe de travail de l’OMC, M. Djaâboub avait souligné, rappelle-t-on, que les règles de cette organisation mondiale ont été les “principaux repères” de l’Algérie pour la conduite du processus des réformes, notamment pour son volet relatif à la libéralisation du commerce extérieur. Le ministre du Commerce n’a pas précisé quels sont les points d’achoppement dans ces négociations.

    Le premier responsable du secteur de l’énergie avait observé que l’alignement des prix des produits énergétiques sur les cours mondiaux n’était pas une condition pour entrer à l’OMC. Mais des pays membres exercent des pressions sur l’Algérie pour qu’elle abandonne la double tarification. Des pressions également s’exercent pour la suppression de l’interdiction de véhicules de moins de trois ans. Il s’agit de savoir également quelles sont les concessions que va accorder l’Algérie à l’ouverture de son marché, en particulier des services. Au regard de la précipitation avec laquelle a été conclu l’accord d’association avec l’UE, la prudence est de mise. Les négociateurs seront-ils à même de protéger les intérêts nationaux ?

    source : Liberté
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