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“Le groupe Saidal ne se sent plus concerné par le Saiflu, produit pharmaceutique contre la grippe aviaire”. Cette déclaration on ne peut plus sèche mais lourde de sens, prononcée par le P-DG M. Ali Aoun, résume clairement le mécontentement des dirigeants de l’entreprise quant au refus des autorités compétentes d’utiliser ce médicament, fabriqué pourtant par Saidal. Dès l’apparition de cette maladie, le groupe s’est, pour rappel, engagé pour produire le Saiflu et le mettre à la disposition des pouvoirs publics. Or, les responsables concernés n’ont pas jugé utile de l’acheter auprès de Saidal en dépit de sa disponibilité en quantités suffisantes et surtout sa qualité.
Le même problème a été vécu par l’entreprise pour l’insuline. La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui est une institution publique, n’a pas acheté cet antidiabétique auprès de Saidal depuis le jour de sa mise sur le marché. Il a fallu attendre de longs mois durant pour que la PCH daigne accepter ce marché. Cette contrainte vient d’être levée il y a à peine une semaine.
Le groupe va enfin pouvoir commercialiser son produit pour lequel il a investi des centaines de millions de dollars dans l’usine de Constantine. “Lors de l’inauguration de cette unité par le président de la République, j’avais précisé que nous allions rencontrer des problèmes. Nous avons affronté ces contraintes et nous sommes aujourd’hui dans la phase des solutions”, souligne le P-DG. Cela étant, l’insuline Insudal de Saidal est vendue dans les officines de l’Endimed et les pharmacies privées. Mieux, elle est même exportée. L’autre facteur de blocage est l’enregistrement des médicaments au ministère de la Santé.
Plus de 4 000 produits importés sont enregistrés par la tutelle. En revanche, seuls 1 000 produits fabriqués localement ont été enregistrés. “Nous sommes victimes de ces problèmes. Car, s’il y avait une facilité dans l’enregistrement des médicaments, nous aurions fabriqué beaucoup plus de médicaments”, affirme Ali Aoun.
La société dispose actuellement de quelque 250 produits enregistrés, tandis qu’une cinquantaine d’autres sont en instance d’enregistrement au ministère. “Les choses avancent certes, mais pas au rythme que nous voulons”, tient-il à préciser. Pour résoudre toutes ces difficultés et afin de permettre l’émergence d’une véritable industrie pharmaceutique, une commission ad hoc, composée de plusieurs départements ministériels dont la Santé, le Commerce, le Travail… a été installée auprès du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements.
Le patron de Saidal salue cette initiative qui, affirme-t-il, fait participer les différents intervenants dans le secteur.
Un chiffre d’affaires de 8 milliards de DA
“J’ai constaté avec satisfaction que les propositions de Saidal ont été prises en compte par ce comité”, relève-t-il. Abordant le bilan des activités du groupe, objet de la 6e conférence nationale des cadres tenue hier à Alger, M. Aoun n’a pas caché son bonheur d’autant plus que les indicateurs demeurent encore une fois au vert. L’exercice 2007 s’est achevé, selon les statistiques qu’il a avancées, avec des résultats en progression par rapport à 2006. “Pour Saidal, l’année 2007 aura marqué de manière évidente un saut quantitatif, qualifié par d’aucuns de record en termes de production et de chiffre d’affaires (CA)”, indique M. Aoun dans son allocution.
Les chiffres font ressortir que l’ensemble des filiales ont atteint une production de 135 millions d’unités-ventes (UV). L’évolution à ce propos est estimée à 10% en comparaison à 2006.
En valeur, le montant est évalué à près de 7 milliards de DA, soit en hausse de 13%. Le CA, le bilan affiche 118 millions UV qui correspondent à une valeur de 8,033 milliards de DA en progression de 12%.
Environ 45 nouveaux produits, déjà sur le marché, sont également venus enrichir la gamme de Saidal en 2007. Les objectifs tracés par le groupe au début de l’année 2007 sont, selon les intervenants au cours de cette rencontre, réalisés à 95%. “Cette stratégie de développement et d’actualisation de la gamme n’a pas pour finalité exclusive l’amélioration du CA pour les années à venir. Plus et mieux, elle se doit de hisser davantage Saidal au seuil de la performance et de la compétitivité dans un marché ouvert et en perspective de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC”, explique le P-DG.
Notons que Saidal a reçu le prix de la meilleure invention 2007 de la part de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) pour le travail accompli par le Centre de recherche et développement (CRD). Il s’agit de l’innovation du procédé orodispersible, qui consiste en l’absorption de médicament sans l’utilisation de l’eau ou autre liquide à base de Paracétamol enrobé. Cette filiale a en outre obtenu son 5e brevet.
Liberté
=== MODERATION ===
Lisez la FAQ pour apprendre à rédiger correctement les titres et messages de vos discussions, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Le même problème a été vécu par l’entreprise pour l’insuline. La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), qui est une institution publique, n’a pas acheté cet antidiabétique auprès de Saidal depuis le jour de sa mise sur le marché. Il a fallu attendre de longs mois durant pour que la PCH daigne accepter ce marché. Cette contrainte vient d’être levée il y a à peine une semaine.
Le groupe va enfin pouvoir commercialiser son produit pour lequel il a investi des centaines de millions de dollars dans l’usine de Constantine. “Lors de l’inauguration de cette unité par le président de la République, j’avais précisé que nous allions rencontrer des problèmes. Nous avons affronté ces contraintes et nous sommes aujourd’hui dans la phase des solutions”, souligne le P-DG. Cela étant, l’insuline Insudal de Saidal est vendue dans les officines de l’Endimed et les pharmacies privées. Mieux, elle est même exportée. L’autre facteur de blocage est l’enregistrement des médicaments au ministère de la Santé.
Plus de 4 000 produits importés sont enregistrés par la tutelle. En revanche, seuls 1 000 produits fabriqués localement ont été enregistrés. “Nous sommes victimes de ces problèmes. Car, s’il y avait une facilité dans l’enregistrement des médicaments, nous aurions fabriqué beaucoup plus de médicaments”, affirme Ali Aoun.
La société dispose actuellement de quelque 250 produits enregistrés, tandis qu’une cinquantaine d’autres sont en instance d’enregistrement au ministère. “Les choses avancent certes, mais pas au rythme que nous voulons”, tient-il à préciser. Pour résoudre toutes ces difficultés et afin de permettre l’émergence d’une véritable industrie pharmaceutique, une commission ad hoc, composée de plusieurs départements ministériels dont la Santé, le Commerce, le Travail… a été installée auprès du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements.
Le patron de Saidal salue cette initiative qui, affirme-t-il, fait participer les différents intervenants dans le secteur.
Un chiffre d’affaires de 8 milliards de DA
“J’ai constaté avec satisfaction que les propositions de Saidal ont été prises en compte par ce comité”, relève-t-il. Abordant le bilan des activités du groupe, objet de la 6e conférence nationale des cadres tenue hier à Alger, M. Aoun n’a pas caché son bonheur d’autant plus que les indicateurs demeurent encore une fois au vert. L’exercice 2007 s’est achevé, selon les statistiques qu’il a avancées, avec des résultats en progression par rapport à 2006. “Pour Saidal, l’année 2007 aura marqué de manière évidente un saut quantitatif, qualifié par d’aucuns de record en termes de production et de chiffre d’affaires (CA)”, indique M. Aoun dans son allocution.
Les chiffres font ressortir que l’ensemble des filiales ont atteint une production de 135 millions d’unités-ventes (UV). L’évolution à ce propos est estimée à 10% en comparaison à 2006.
En valeur, le montant est évalué à près de 7 milliards de DA, soit en hausse de 13%. Le CA, le bilan affiche 118 millions UV qui correspondent à une valeur de 8,033 milliards de DA en progression de 12%.
Environ 45 nouveaux produits, déjà sur le marché, sont également venus enrichir la gamme de Saidal en 2007. Les objectifs tracés par le groupe au début de l’année 2007 sont, selon les intervenants au cours de cette rencontre, réalisés à 95%. “Cette stratégie de développement et d’actualisation de la gamme n’a pas pour finalité exclusive l’amélioration du CA pour les années à venir. Plus et mieux, elle se doit de hisser davantage Saidal au seuil de la performance et de la compétitivité dans un marché ouvert et en perspective de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC”, explique le P-DG.
Notons que Saidal a reçu le prix de la meilleure invention 2007 de la part de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) pour le travail accompli par le Centre de recherche et développement (CRD). Il s’agit de l’innovation du procédé orodispersible, qui consiste en l’absorption de médicament sans l’utilisation de l’eau ou autre liquide à base de Paracétamol enrobé. Cette filiale a en outre obtenu son 5e brevet.
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Trop fort L'agent secret.
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