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Wall Street compte sur un geste supplémentaire de la Fed ,la semaine prochaine.
NEW YORK.
Encore incertaine de l'efficacité des interventions d'urgence de la Réserve fédérale et du gouvernement Bush pour empêcher une récession économique, Wall Street compte la semaine prochaine sur un geste supplémentaire de la banque centrale américaine.
Sur la semaine écoulée, qui a vu l'ombre d'un krach planer sur la Bourse de New York, "l'état d'esprit du marché a balancé entre une quasi-panique et un regain d'optimisme", résument les analystes de Lehman Brothers.
L'urgence de la situation économique aux Etats-Unis, et surtout la réaction épidermique des bourses mondiales au risque d'une récession, a poussé tant la Fed que la Maison Blanche à agir avec une rapidité inattendue.
"La décision de la Fed mardi de baisser de 0,75 point son taux directeur a bâti un plancher à moyen-terme pour les marchés et le plan de relance économique de l'administration Bush présenté au Congrès pourrait offrir un petit soulagement provisoire aux ménages américains", estime Frederic Dickson, analyste de DA Davidson & CO.
L'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui avait ouvert une semaine abrégée - lundi était férié - sur une chute d'environ 5%, s'en est finalement sorti la tête haute, puisqu'il a progressé de 0,89% sur la semaine pour finir vendredi à 12.207,17 points.
Le Nasdaq a de son côté limité la casse, en reculant de seulement 0,59% sur la semaine à 2.326,20 points. L'indice élargi Standard and Poor's 500 (SP 500) a lui grignoté 0,41% à 1.330,61 points.
Depuis le début de l'année, le tableau reste très sombre, puisqu'en à peine un mois, le Dow Jones a lâché 7,97%, le Nasdaq 12,29% et le S&P 500 9,38%.
Tirant généralement profit des errances du marché boursier, le marché obligataire a encore un peu avancé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans, qui évolue en sens contraire du prix des obligations, a reculé à 3,584%, contre 3,648% vendredi dernier, et celui à 30 ans à 4,282% contre 4,297%.
La semaine prochaine, malgré un calendrier chargé en indicateurs macro-économiques et en résultats d'entreprises, "la réunion de la Fed sera au centre des attentions", considère Jeffrey Ham, analyste de Briefing.com.
Une semaine après la baisse d'urgence de son principal taux directeur de 0,75 point, qualifiée par les analystes de "sans précédent", la banque centrale américaine, qui donne l'impression de naviguer à vue, réexaminera lundi et mardi le niveau de ses taux.
"Vu la situation encore fragile des marchés financiers, il est difficile d'imaginer qu'elle omette une nouvelle baisse des taux", juge Aneta Markowska, de la Société Générale.
Les analystes se divisent plutôt sur son ampleur, un quart ou un demi-point de pourcentage.
"La Bourse devrait rester volatile avec de grandes oscillations jusqu'à cette décision de politique monétaire", avance M. Dickson.
Une fois l'épreuve de la Fed passée, celle du rapport mensuel sur l'emploi, attendu vendredi, focalisera l'anxiété du marché. En décembre, un ralentissement du marché du travail, prisme à travers lequel est évaluée la vigueur de l'économie, avait alimenté l'idée d'une glissade des Etats-Unis vers la récession.
Mais pour janvier, "une progression (de l'emploi) est largement anticipée", indique Dick Green, de Briefing.com.
Par ailleurs, "la semaine prochaine sera encore chargée en résultats d'entreprises", souligne M. Green. Les performances d'une trentaine de grosses capitalisations américaines, dont MacDonald's, Boeing ou Procter & Gamble, seront examinées pour jauger d'une éventuelle contagion de la crise financière vers les différents secteurs de l'économie.
"Mais il y en aura peu du secteur financier à problèmes", avec uniquement American Express et Countrywide Financial, note l'analyste.
Par Marie JULIEN.
Sources.AFP./NasdaqNyse.
Encore incertaine de l'efficacité des interventions d'urgence de la Réserve fédérale et du gouvernement Bush pour empêcher une récession économique, Wall Street compte la semaine prochaine sur un geste supplémentaire de la banque centrale américaine.
Sur la semaine écoulée, qui a vu l'ombre d'un krach planer sur la Bourse de New York, "l'état d'esprit du marché a balancé entre une quasi-panique et un regain d'optimisme", résument les analystes de Lehman Brothers.
L'urgence de la situation économique aux Etats-Unis, et surtout la réaction épidermique des bourses mondiales au risque d'une récession, a poussé tant la Fed que la Maison Blanche à agir avec une rapidité inattendue.
"La décision de la Fed mardi de baisser de 0,75 point son taux directeur a bâti un plancher à moyen-terme pour les marchés et le plan de relance économique de l'administration Bush présenté au Congrès pourrait offrir un petit soulagement provisoire aux ménages américains", estime Frederic Dickson, analyste de DA Davidson & CO.
L'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui avait ouvert une semaine abrégée - lundi était férié - sur une chute d'environ 5%, s'en est finalement sorti la tête haute, puisqu'il a progressé de 0,89% sur la semaine pour finir vendredi à 12.207,17 points.
Le Nasdaq a de son côté limité la casse, en reculant de seulement 0,59% sur la semaine à 2.326,20 points. L'indice élargi Standard and Poor's 500 (SP 500) a lui grignoté 0,41% à 1.330,61 points.
Depuis le début de l'année, le tableau reste très sombre, puisqu'en à peine un mois, le Dow Jones a lâché 7,97%, le Nasdaq 12,29% et le S&P 500 9,38%.
Tirant généralement profit des errances du marché boursier, le marché obligataire a encore un peu avancé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans, qui évolue en sens contraire du prix des obligations, a reculé à 3,584%, contre 3,648% vendredi dernier, et celui à 30 ans à 4,282% contre 4,297%.
La semaine prochaine, malgré un calendrier chargé en indicateurs macro-économiques et en résultats d'entreprises, "la réunion de la Fed sera au centre des attentions", considère Jeffrey Ham, analyste de Briefing.com.
Une semaine après la baisse d'urgence de son principal taux directeur de 0,75 point, qualifiée par les analystes de "sans précédent", la banque centrale américaine, qui donne l'impression de naviguer à vue, réexaminera lundi et mardi le niveau de ses taux.
"Vu la situation encore fragile des marchés financiers, il est difficile d'imaginer qu'elle omette une nouvelle baisse des taux", juge Aneta Markowska, de la Société Générale.
Les analystes se divisent plutôt sur son ampleur, un quart ou un demi-point de pourcentage.
"La Bourse devrait rester volatile avec de grandes oscillations jusqu'à cette décision de politique monétaire", avance M. Dickson.
Une fois l'épreuve de la Fed passée, celle du rapport mensuel sur l'emploi, attendu vendredi, focalisera l'anxiété du marché. En décembre, un ralentissement du marché du travail, prisme à travers lequel est évaluée la vigueur de l'économie, avait alimenté l'idée d'une glissade des Etats-Unis vers la récession.
Mais pour janvier, "une progression (de l'emploi) est largement anticipée", indique Dick Green, de Briefing.com.
Par ailleurs, "la semaine prochaine sera encore chargée en résultats d'entreprises", souligne M. Green. Les performances d'une trentaine de grosses capitalisations américaines, dont MacDonald's, Boeing ou Procter & Gamble, seront examinées pour jauger d'une éventuelle contagion de la crise financière vers les différents secteurs de l'économie.
"Mais il y en aura peu du secteur financier à problèmes", avec uniquement American Express et Countrywide Financial, note l'analyste.
Par Marie JULIEN.
Sources.AFP./NasdaqNyse.