D'abord une petite biographie de cette artiste , si mohand est né vers 1845 et mort en 1906, la date de sa naissance donc est approximative , quant à ce lle de samort , elle est établie. bref :l'etat civil en Kabylie n'existait pas officiellement avant 1891.
un petit poème :
Mon coeur tout troublé
Par le kif et l’alcool
N’a suivi que ses penchants
Accueillez le vagabond
O gens sensés et nobles
Etranger dans son pays
Dans l’exil et dans l’oubli
J’ai ignoré mes devoirs
C’est maintenant que mon coeur saigne.
----------------------------------------
Mon cœur se couvre de nuages,
De larmes il déborde
Au souvenir de mes épreuves.
Ma confession fait trembler les montagnes
Et rouvre les plaies de mon cœur.
J’ai tout consacré aux plaisirs des filles,
Et, marqué au sceau d’un destin funeste,
Je n’eus point de chance.
Ah ! vivre seulement un jour de bonheur!
-------------------------------------
Ce siècle fait fuir
Qui a enrichi les chiens
Vous êtes brisés, ô nobles cœurs
Je dois aux méchants mes cheveux blancs
Ma raison m’a abandonné,
Je suis " le fils dépravé "
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre :
Tant pis, ô mon âme, tant pis.
Si cette âme qui est la mienne
pouvait prendre une forme humaine
Pour elle j’entrerais au bagne.
Insensible à mes remords
Elle m’a plongé dans la débauche
Elle m’abandonne dans la misère.
Dans l’indifférence, traîne toi par terre !
M’en souviendrais-je au moins ?
J’accepte qu’on m’abreuve d’injures.
-----------------------------------
1. Nul ne peut sonder les coeurs,
De l'amour connaître le degré
Car chacun a son tourment.
L'un aime avec plénitude
Son sort est enviable
Il ne quitte pas sa bien aimée
Pour l'autre, il ya la souffrance
Il aspire à l'impossible
Dieu seul connaît son mal
2. Voici que mon coeur se gonfle
De larmes il déborde
Pour ce qu'il a enduré
Ma confession fait frémir la montagne
Et chaque fois ravive ma plaie
Car l'amour est ma passion
Victime d'un sort maudit
N'yant guère de chance
Pourrais-je goûter un jour ?
Maintenant la version Kabyle :
Gulagh seg Tizi-uzu
Armi d akfadu
ur hekim-en ddeggi aken ellan
Anerez wala aneknu
Axir da3wessu
Anda tsqwiden chifan
Del gherva tura deg qeru
Gulagh ar ne nfu
wala laquba gger ilfan.
--------------------------------------------------------------------------------
A lbaz di lhedra tthessin
huz leghnah i sin
ar tilid seg lkweyyas
Ttiled i wedrar akin
awi tibratin
mkul ahbib hku yas
ijrah woul meskine itsru,
win yuffa assyihkou,
dh t'ba urssoufine dwa,
ijrah iqaz iranou amssif (été) amchthwa(hiver),
athawardat a3zizane,djighkam bla lvghiw,
mazal kemini thzghadh ouliw
Refrain
Ataskurt Ataskurt ifarqagh rabi ournamouth
Ma llan leqlub itthinnin
ard agh ttmektin
aqcic lgherba thekm as.
un petit poème :
Mon coeur tout troublé
Par le kif et l’alcool
N’a suivi que ses penchants
Accueillez le vagabond
O gens sensés et nobles
Etranger dans son pays
Dans l’exil et dans l’oubli
J’ai ignoré mes devoirs
C’est maintenant que mon coeur saigne.
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Mon cœur se couvre de nuages,
De larmes il déborde
Au souvenir de mes épreuves.
Ma confession fait trembler les montagnes
Et rouvre les plaies de mon cœur.
J’ai tout consacré aux plaisirs des filles,
Et, marqué au sceau d’un destin funeste,
Je n’eus point de chance.
Ah ! vivre seulement un jour de bonheur!
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Ce siècle fait fuir
Qui a enrichi les chiens
Vous êtes brisés, ô nobles cœurs
Je dois aux méchants mes cheveux blancs
Ma raison m’a abandonné,
Je suis " le fils dépravé "
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre :
Tant pis, ô mon âme, tant pis.
Si cette âme qui est la mienne
pouvait prendre une forme humaine
Pour elle j’entrerais au bagne.
Insensible à mes remords
Elle m’a plongé dans la débauche
Elle m’abandonne dans la misère.
Dans l’indifférence, traîne toi par terre !
M’en souviendrais-je au moins ?
J’accepte qu’on m’abreuve d’injures.
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1. Nul ne peut sonder les coeurs,
De l'amour connaître le degré
Car chacun a son tourment.
L'un aime avec plénitude
Son sort est enviable
Il ne quitte pas sa bien aimée
Pour l'autre, il ya la souffrance
Il aspire à l'impossible
Dieu seul connaît son mal
2. Voici que mon coeur se gonfle
De larmes il déborde
Pour ce qu'il a enduré
Ma confession fait frémir la montagne
Et chaque fois ravive ma plaie
Car l'amour est ma passion
Victime d'un sort maudit
N'yant guère de chance
Pourrais-je goûter un jour ?
Maintenant la version Kabyle :
Gulagh seg Tizi-uzu
Armi d akfadu
ur hekim-en ddeggi aken ellan
Anerez wala aneknu
Axir da3wessu
Anda tsqwiden chifan
Del gherva tura deg qeru
Gulagh ar ne nfu
wala laquba gger ilfan.
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A lbaz di lhedra tthessin
huz leghnah i sin
ar tilid seg lkweyyas
Ttiled i wedrar akin
awi tibratin
mkul ahbib hku yas
ijrah woul meskine itsru,
win yuffa assyihkou,
dh t'ba urssoufine dwa,
ijrah iqaz iranou amssif (été) amchthwa(hiver),
athawardat a3zizane,djighkam bla lvghiw,
mazal kemini thzghadh ouliw
Refrain
Ataskurt Ataskurt ifarqagh rabi ournamouth
Ma llan leqlub itthinnin
ard agh ttmektin
aqcic lgherba thekm as.
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