Algérie : une clôture électronique et des drones pour protéger les frontières - EXCLUSIF
Par samir allam le 27/01/2008 à 09:07
Révélé en exclusivité par dès le 28 septembre 2007, le projet de protection des frontières se précise. Selon nos sources, l’Etat algérien, dans son appel d’offres international, a demandé notamment la mise en place d’une clôture électronique pour les 6500 kilomètres de frontières du pays.
L’Algérie, qui se dit prête à débourser plusieurs milliards de dollars, souhaite obtenir un système de dernière génération, similaire à ceux utilisés dans les pays européens, en Israël ou encore celui que s’apprête à déployer l’Arabie saoudite pour se protéger. Cinq groupes internationaux ont répondu à l’appel d’offres : le groupement français Thales-CS Communication & Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
Pour renforcer ce système, l’Algérie envisage également d’acquérir des drones militaires. Mais sur ce point, les experts semblent sceptiques. Pour pouvoir utiliser des drones, l’Algérie doit posséder ses propres satellites militaires ou se lancer dans une coopération militaire avec une grande puissance occidentale pour accéder à des satellites déjà disponibles. Mais une telle démarche ne semble pas à l’ordre du jour.
Les offres contenant tous les détails techniques et financiers de ce projet, le premier de cette ampleur dans la région du Maghreb, ont été déposées mi-octobre. Elles sont actuellement à l’étude au niveau de trois structures différentes : la DGSN, la Gendarmerie nationale et le Ministère de la Défense. Le projet est également suivi de très près par la présidence de la République. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devrait toutefois intervenir en 2008.
Par samir allam le 27/01/2008 à 09:07
Révélé en exclusivité par dès le 28 septembre 2007, le projet de protection des frontières se précise. Selon nos sources, l’Etat algérien, dans son appel d’offres international, a demandé notamment la mise en place d’une clôture électronique pour les 6500 kilomètres de frontières du pays.
L’Algérie, qui se dit prête à débourser plusieurs milliards de dollars, souhaite obtenir un système de dernière génération, similaire à ceux utilisés dans les pays européens, en Israël ou encore celui que s’apprête à déployer l’Arabie saoudite pour se protéger. Cinq groupes internationaux ont répondu à l’appel d’offres : le groupement français Thales-CS Communication & Systemes, l’allemand EADS, le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l’américain Raytheon.
Pour renforcer ce système, l’Algérie envisage également d’acquérir des drones militaires. Mais sur ce point, les experts semblent sceptiques. Pour pouvoir utiliser des drones, l’Algérie doit posséder ses propres satellites militaires ou se lancer dans une coopération militaire avec une grande puissance occidentale pour accéder à des satellites déjà disponibles. Mais une telle démarche ne semble pas à l’ordre du jour.
Les offres contenant tous les détails techniques et financiers de ce projet, le premier de cette ampleur dans la région du Maghreb, ont été déposées mi-octobre. Elles sont actuellement à l’étude au niveau de trois structures différentes : la DGSN, la Gendarmerie nationale et le Ministère de la Défense. Le projet est également suivi de très près par la présidence de la République. Le choix du groupe qui réalisera ce projet devrait toutefois intervenir en 2008.
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