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Semaine boursière sous haute tension
Marquée par des baisses historiques lors du « lundi noir », la semaine passée a été mouvementée. Celle qui arrive va l'être aussi. Notre portefeuille d'actions recommande l'achat de titres... Société générale.
ATTENTION les secousses ! Après l'une des semaines les plus mouvementées de ces dernières années, les Bourses mondiales auront, dans les jours qui viennent, les yeux rivés sur les Etats-Unis. Plusieurs annonces devraient en effet donner une idée de l'ampleur de la crise économique qui couve outre-Atlantique.
La semaine qui vient de s'écouler a déjà causé des dégâts assez considérables. La Bourse de Paris, giflée doublement par le « lundi noir » et le scandale de la Société générale, n'a pas été épargnée. En cinq jours, le CAC 40 a chuté de 4,21 %, ce qui l'a entraîné sous la barre des 5 000 points (4 878,12), un niveau plus atteint depuis le mois d'août 2006. D'autres indices, comme le DAX allemand, ont encore plus souffert (- 6,8 %). Soutenus par une importante baisse des taux de la FED, le Dow Jones (+ 0,39 %) et le Nasdaq (- 0,88 %), les deux points de repère des marchés américains, ont mieux résisté.
« Une crise qui doit être traitée au niveau mondial »
Il pourrait en être tout autrement ces jours-ci. La publication, mercredi, du PIB du quatrième trimestre 2007 aux Etats-Unis, sera en effet un moment de vérité. Cette donnée va permettre de mesurer à quel point la crise des subprimes, les crédits immobiliers à risques aux Etats-Unis, se propage à l'économie réelle. Hier à Davos (Suisse), Dominique Strauss-Kahn, le patron français du Fonds monétaire international (FMI), ne s'est pas montré rassurant. « Il y aura un ralentissement sérieux (aux Etats-Unis) et cela appelle une réponse sérieuse, a dit l'ancien ministre de l'Economie. C'est une crise qui doit être traitée au niveau mondial. » Strauss-Kahn a appelé les pays qui en ont la possibilité à mener des politiques budgétaires plus larges tout en réclamant l'intervention des banques centrales. Les opérateurs boursiers attendent notamment un nouveau signal de la FED, qui doit se pencher sur le niveau de ses taux demain et mardi. La Banque centrale européenne (BCE) sera, elle aussi, surveillée de près.
En France, l'action Société générale, fragilisée, devrait à nouveau être l'une des « stars » de la semaine. Les chiffres d'affaires de plusieurs sociétés importantes sont attendus, en particulier Vivendi mercredi, puis Axa, Areva et Vinci jeudi.
Par Gabriel Richalot.
Sources.LeParisien.
ATTENTION les secousses ! Après l'une des semaines les plus mouvementées de ces dernières années, les Bourses mondiales auront, dans les jours qui viennent, les yeux rivés sur les Etats-Unis. Plusieurs annonces devraient en effet donner une idée de l'ampleur de la crise économique qui couve outre-Atlantique.
La semaine qui vient de s'écouler a déjà causé des dégâts assez considérables. La Bourse de Paris, giflée doublement par le « lundi noir » et le scandale de la Société générale, n'a pas été épargnée. En cinq jours, le CAC 40 a chuté de 4,21 %, ce qui l'a entraîné sous la barre des 5 000 points (4 878,12), un niveau plus atteint depuis le mois d'août 2006. D'autres indices, comme le DAX allemand, ont encore plus souffert (- 6,8 %). Soutenus par une importante baisse des taux de la FED, le Dow Jones (+ 0,39 %) et le Nasdaq (- 0,88 %), les deux points de repère des marchés américains, ont mieux résisté.
« Une crise qui doit être traitée au niveau mondial »
Il pourrait en être tout autrement ces jours-ci. La publication, mercredi, du PIB du quatrième trimestre 2007 aux Etats-Unis, sera en effet un moment de vérité. Cette donnée va permettre de mesurer à quel point la crise des subprimes, les crédits immobiliers à risques aux Etats-Unis, se propage à l'économie réelle. Hier à Davos (Suisse), Dominique Strauss-Kahn, le patron français du Fonds monétaire international (FMI), ne s'est pas montré rassurant. « Il y aura un ralentissement sérieux (aux Etats-Unis) et cela appelle une réponse sérieuse, a dit l'ancien ministre de l'Economie. C'est une crise qui doit être traitée au niveau mondial. » Strauss-Kahn a appelé les pays qui en ont la possibilité à mener des politiques budgétaires plus larges tout en réclamant l'intervention des banques centrales. Les opérateurs boursiers attendent notamment un nouveau signal de la FED, qui doit se pencher sur le niveau de ses taux demain et mardi. La Banque centrale européenne (BCE) sera, elle aussi, surveillée de près.
En France, l'action Société générale, fragilisée, devrait à nouveau être l'une des « stars » de la semaine. Les chiffres d'affaires de plusieurs sociétés importantes sont attendus, en particulier Vivendi mercredi, puis Axa, Areva et Vinci jeudi.
Par Gabriel Richalot.
Sources.LeParisien.