PARIS
La Société générale a affirmé dimanche que le courtier auquel elle impute 4,9 milliards d'euros de pertes avait pris des positions frauduleuses dont le montant nominal "s'élève à environ 50 milliards d'euros".
"La position frauduleuse découverte le dimanche 20 janvier s'élève à environ 50 milliards d'euros de nominal équivalent", a précisé la banque dans un communiqué détaillant la chronologie de l'affaire. "La position a été débouclée en trois jours", précise le communiqué, ce qui a abouti à une perte de quelque 4,9 milliards d'euros.
La banque a expliqué lors d'une conférence téléphonique dimanche que le trader avait "commencé à utiliser de telles techniques depuis le début de l'année 2007". "A ce stade, rien ne nous permet de dire qu'il dire qu'il a bénéficié de complicités, tant internes qu'externes", a-t-on ajouté, mais "(on) ne peut pas vous assurer à 100% qu'il n'a pas eu de complicités".
Le courtier a commencé "fin 2006, début 2007 sur de toutes petites transactions et a développé ce savoir-faire de fraude pour pouvoir aboutir à la mise en place début janvier 2008 de cette énorme transaction de 30 milliards d'euros équivalents sur l'Eurostoxx, 18 milliards sur le Dax et 2 milliards sur le Footsie", a précisé la Société générale, citant dans l'ordre l'indice boursier de la zone euro, celui de la place de Francfort et celui de Londres.
Le courtier accusé par la banque d'être à l'origine de cette fraude était toujours entendu dimanche dans les locaux de la brigade financière à Paris. Sa garde à vue, entamée samedi, a été prolongée de 24 heures en début d'après-midi. AP
Sources.AP.
st/com-cov
La Société générale a affirmé dimanche que le courtier auquel elle impute 4,9 milliards d'euros de pertes avait pris des positions frauduleuses dont le montant nominal "s'élève à environ 50 milliards d'euros".
"La position frauduleuse découverte le dimanche 20 janvier s'élève à environ 50 milliards d'euros de nominal équivalent", a précisé la banque dans un communiqué détaillant la chronologie de l'affaire. "La position a été débouclée en trois jours", précise le communiqué, ce qui a abouti à une perte de quelque 4,9 milliards d'euros.
La banque a expliqué lors d'une conférence téléphonique dimanche que le trader avait "commencé à utiliser de telles techniques depuis le début de l'année 2007". "A ce stade, rien ne nous permet de dire qu'il dire qu'il a bénéficié de complicités, tant internes qu'externes", a-t-on ajouté, mais "(on) ne peut pas vous assurer à 100% qu'il n'a pas eu de complicités".
Le courtier a commencé "fin 2006, début 2007 sur de toutes petites transactions et a développé ce savoir-faire de fraude pour pouvoir aboutir à la mise en place début janvier 2008 de cette énorme transaction de 30 milliards d'euros équivalents sur l'Eurostoxx, 18 milliards sur le Dax et 2 milliards sur le Footsie", a précisé la Société générale, citant dans l'ordre l'indice boursier de la zone euro, celui de la place de Francfort et celui de Londres.
Le courtier accusé par la banque d'être à l'origine de cette fraude était toujours entendu dimanche dans les locaux de la brigade financière à Paris. Sa garde à vue, entamée samedi, a été prolongée de 24 heures en début d'après-midi. AP
Sources.AP.
st/com-cov
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