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A quoi servent nos députés?

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  • A quoi servent nos députés?

    ILS SONT RESTÉS SOURDS AUX PROBLÈMES SOCIAUX DES CITOYENS
    A quoi servent nos députés?



    Ni la question des salaires, ni l´embrasement social, ni la grève des enseignants, encore moins celle des lycéens ne les ont fait réagir.
    La sixième législature clôt sa session d’automne aujourd’hui. L’heure de faire le bilan sur les activités d’un Parlement, né au forceps le 17 mai à la faveur des élections législatives record. Néanmoins, cette session a élagué le sujet de l’heure.

    Attendus pour s’exprimer sur des dossiers chauds de l’actualité, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ils n’en ont soufflé mot. Ni la question des salaires, ni l’embrasement social, ni la grève des enseignants, encore moins celle des lycéens ne les a sortis de leur torpeur.

    Avec toutes «ces tares», il est légitime pour le citoyen de se poser la question: à quoi servent nos députés? Attendus également pour se prononcer sur deux autres dossiers, les députés n’en ont abordé aucun. Le texte sur la révision de la Constitution et les Codes communal et de wilaya, n’ont pas été présentés. Le rendez-vous de la révision constitutionnelle est-il reporté à la nouvelle session? Ahmed Issaâd, chef du groupe parlementaire du MSP l’ignore.

    «L’on ne fait pas dans la rétention de l’information mais, honnêtement, au niveau de la première chambre, l’on ne dispose d’aucune information. Seul le président de la République détient les secrets de ce projet.» Chihab Seddik affirme que «jusqu’à preuve du contraire, aucun officiel n’a déclaré que le projet portant révision de la Constitution passera à l’APN». C’est pourtant ce qu’a clairement signifié à la presse le chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem, en septembre.

    L’autre projet, qui a tardé à voir le jour, porte sur les Codes communal et de wilaya. De report en report, le projet a fini par lasser les députés: «Il sera adopté certainement avant 2012», ironise un député du MSP. Au RND, qui défend le bilan de la session d’automne, l’on estime que ce n’est point une priorité. La session d’automne s’achève aujourd’hui.

    En attendant la session de printemps, que vont faire les députés? Dans ce sens, on apprend que des instructions ont été données au groupe parlementaire du RND lors de la rencontre tenue samedi avec le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia.

    Aujourd’hui, ce sera au tour de Belkhadem de rassembler ses troupes. Les rendez-vous organiques du MSP et du RND, deux partis qui s’apprêtent à tenir respectivement leurs congrès, éloigneront sans aucun doute davantage l’élu du peuple.

    Hormis les aspects précités, les observateurs estiment que ce Parlement est impopulaire et il manque de crédibilité. Les manchettes des journaux qui traduisaient, en partie, la vox populi, n’ont pas empêché le Conseil constitutionnel de valider les résultats du scrutin électoral passé des législatives.

    Mais le spectre de l’abstention massive plane toujours sur les deux chambres, comme en témoigne M.Ramdane Taâzibt, chef du groupe parlementaire du Parti des travailleurs dans une déclaration à L’Expression: «Dans la perspective d’évaluer le premier bilan du Parlement, il est important de prendre en considération les résultats des législatives.»
    Ce scrutin a reflété la rupture entre le peuple et le politique. «Le Parlement n’est, en fait, que la terne vitrine d’un système politique qui a prouvé sa faillite», ajoute-t-il.

    Les parlementaires, eux, ne sont pas de cet avis. Ils ne ratent aucune occasion pour réaffirmer à qui veut les entendre qu’ils sont les représentants du peuple, du moins une partie du peuple. Certains défendent le fait que l’abstention est un signe «de bonne santé» du système politique. Les débats ont duré quelque temps avant de céder la place aux «choses sérieuses».
    Le Parlement algérien est élu avant toute chose pour légiférer des textes proposés par l’Exécutif. Pourtant, la Constitution octroie le droit aux parlementaires de proposer des lois. Les parlementaires du MSP ont bien appris la leçon: «Durant la cinquième législature nous avons émis 11 projets au niveau du Parlement qui ont tous été rejetés, alors désormais, l’on ne se fait pas trop d’illusion sur ce plan.» Cela étant, la sixième législature n’a pas échappé à la règle.

    Sans surprise aucune, les 14 lois proposées par le gouvernement ont toutes été adoptées à la majorité. Pis, les députés ont tourné le dos aux promesses formulées par leurs soins, quelques semaines auparavant, au peuple en rejetant tous les amendement proposés, notamment par le PT pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens. «Le bilan va à l’opposé des espérances du peuple», souligne Taâzibt. La question aujourd’hui, est de savoir si le peuple avait vraiment mis ses espoirs dans les deux chambres.

    Le 17 mai a apporté quelques éclaircissement à la question. Pour notre interlocuteur, le gouvernement a affiché de bonnes intentions, mais sur le terrain la situation est tout autre. «L’Exécutif s’entête à mettre en oeuvre ses réformes, dans le secteur de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des finances sous l’injonction des institutions internationales.» L’opposition est désarmée sachant qu’elle n’a pas la majorité au Parlement. En effet, le vote-sanction du 17 mai a, toutefois, consolidé la place de l’Alliance présidentielle au sein du Parlement. Le PT et le RCD, «symbole de l’opposition» avancent en rangs dispersés. Les islamistes y sont quasiment absents. Un véritable soulagement pour le gouvernement.





  • #2
    a encaisser 330000 DA par mois
    a cela il fait ajouter le logement ,la voiture
    et d'autres frais .................

    et bien sur a ameliorer leurs affaires
    ou pour certains à s'initier aux affaires

    c clair limpide
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      Pour se remplir les poches.

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      • #4
        A quoi servent nos députés?


        Le Parlement une énorme "boites aux lettres".

        Les députés "Représentants Symboliques",grassement rémunérés à ne rien faire.
        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
        .
        Merci.
        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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        • #5
          Il faut bien le mettre en apparence, c'est bien le journal l'Expression dont certains l'accusent de connivence avec je ne sais qui.

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          • #6
            et oui
            et qhand tu vois leur background
            tu es sideréé

            dans une ville du centre

            un ex trabendiste etait tete de liste
            rien que ça

            il parait qu'il arrivait dificilement a remplir
            la carte des PAF aux frontieres
            Gone with the Wind.........

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            • #7
              Mendz

              L'Expression aurait du depuis longtemps mettre à la Une de son journal l'inaction de ces députés qui ont oublié leurs rôles. Un député est là pour porter le message de ceux qui sont sensés les avoir élus et obtenir les moyens pour leur donner satisfaction. Peux tu nous citer des actions menées par ces députés qui auraient été repris par cette presse ??? La plupart de ces députés ont été installés à ces postes pour obtenir leur adhésion et leur silence devant les multiples incartades du gouvernement alors qu'ils sont normalement élus pour défendre les interêts du peuple. Peuple qui sourit à chaque élection lorsqu'il s'aperçoit que le gagnant est souvent celui qui aurait été le dernier à qui il aurait donné sa voix et que de toute façon sa voix ne sert pas à grand chose puisqu'elle n'est jamais entendue.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                Envoyé par zwina
                Peuple qui sourit à chaque élection lorsqu'il s'aperçoit que le gagnant est souvent celui qui aurait été le dernier à qui il aurait donné sa voix et que de toute façon sa voix ne sert pas à grand chose puisqu'elle n'est jamais entendue.
                Ta vision est simpliste Zwina.

                Le problème en Algérie c'est que meme le digne fils du peuple que tu ensense tant, en tant que candidat il promet d'etre exemplaire dans son dévouement au service du peuple dont il est issu mais une fois qu'il est aux commandes et confortablement assis sur son siège, les tentations seront tellement grandes et irrésistibles qui se laisse doucement aller aux chants des sirènes et oublie complètement ses promesses d'avant.

                Ce qui manque en Algérie c'est une véritable culture et assimilation démocratique et un véritable contre pouvoir incarné dans les associations et la société civile et celà vient surtout du peuple et la culture démocratique commence dans la famille avant de se généraliser à d'autres domaines sociaux.

                Mais malheureusement c'est le problème de tout le monde arabo-musulman et meme africain ce manque d'assimilation et cette non préparation à la révolution démocratique et l'exemple le plus récent c'est les sanglantes troubles qui se passent au Kenya actuellement.

                La démocratie ne se décrète pas mais s'assimile lentement et ça commence par la base avant de contraindre les dirigents à adopter un profil démocratique.

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                • #9
                  Mendz

                  Le problème en Algérie c'est que meme le digne fils du peuple que tu ensense tant, en tant que candidat il promet d'etre exemplaire dans son dévouement au service du peuple dont il est issu mais une fois qu'il est aux commandes et confortablement assis sur son siège, les tentations seront tellement grandes et irrésistibles qui se laisse doucement aller aux chants des sirènes et oublie complètement ses promesses d'avant.
                  Mais qui envoie ses sbires pour lui sussurer les chants des sirènes ??? Ceux qui ont tout interêt à ce que cela continue tout simplement. Un fils du peuple plein de bonnes volontés finit toujours par être écrasé par cette machine de corruption car tous les moyens sont bon pour eux. Il plie ou cassera car quand il crie à l'aide nul ne l'entend.......Mais certains sont endurants et n'ont toujours pas accepté ces règles du jeu même s'ils ne sont pas encore des élus...
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    A quoi servent nos députés?
                    a occuper des chaises vides ... C'est le jeu des chaises musicales ... Dés que la chanson s'arrête, tous ceux qui trouvent une place sont désignés députés ...

                    Il faut bien le mettre en apparence, c'est bien le journal l'Expression dont certains l'accusent de connivence avec je ne sais qui.
                    tu semblais beaucoup moins perpléxe quand l'expression avait publié cet article sur l'enseignement de tamazight ...
                    Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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                    • #11
                      Envoyé par zwina
                      Ceux qui ont tout interêt à ce que cela continue tout simplement.
                      Tu sais Zwina, on dit toujours que la principale caractéristique d'un politicien c'est le monsonge et la roublardise, et ceci est valable en tout lieu et en tout temps.

                      Mais ce qui différencie un système démocratique acceptable d'un autre médiocre c'est le degrés de concience du peuple et de sa façon à surveiller ses dirigents, à prendre une position active pour ne pas tolérer leur dérives.

                      Et l'éveil du peuple est surtout le travail des intellectuels et des idéologues qui eux possèdent le véritable pouvoir de renverser les régimes et de façonner et de guider la destinée de leur patrie.

                      Et quand on vois le degrés de pauvreté et de somnolance de la classe intellectuelle algérienne on comprend un peu la médiocrité et la nonchalence qui caractérise l'élite dirigente du peuple.

                      Auccune révolution digne de ce nom ne se fait sans un travail inlassable et ininterrompu de la part des intellectuels envers le peuple qui peut s'étaler dans le temps, mais qui portera vraiment ses fruits à la fin, mais quand l'univers des idées est pauvre, il laisse la part belle à la médiocrité pour proliférer.

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                      • #12
                        Mendz

                        Et quand on vois le degrés de pauvreté et de somnolance de la classe intellectuelle algérienne on comprend un peu la médiocrité et la nonchalence qui caractérise l'élite dirigente du peuple.

                        Auccune révolution digne de ce nom ne se fait sans un travail inlassable et ininterrompu de la part des intellectuels envers le peuple qui peut s'étaler dans le temps, mais qui portera vraiment ses fruits à la fin, mais quand l'univers des idées est pauvre, il laisse la part belle à la médiocrité pour proliférer.
                        La classe intellectuelle algérienne n'est pas en somnolence. Elle agit et parle à son peuple pour tenter de lui expliquer la réalité des choses pour la faire réagir. La classe intellectuelle a parfaitement compris que c'est la rétention d'informations et les maigres moyens de l'éducation nationale qui font que les algériens ne réagissent pas. La vraie information les algériens ne la possèdent pas car très longtemps le gouvernement algérien a agit tel un pays de l'est en empêchant la liberté d'expression par tous les moyens. Il existe beaucoup d'associations qui agissent sur le terrain et à l'étranger qui ont à leurs têtes ces intellectuels qui ne veulent pas laisser sombrer l'Algérie sans réagir. Le pouvoir algérien a toujours freiné leurs actions par des moyens mafieux pour les empêcher d'agir en Algérie et ainsi pallier aux insuffisances d'un gouvernement qui se contrefiche de son peuple. Les algériens d'en bas le savent car beaucoup d'associations vont vers eux et connaissent leurs quotidiens car ils ont été chez eux et ont parlé avec eux pour comprendre leurs difficultés et les aider. 2008 est une année décisive pour beaucoup car nous allons voir si les promesses électorales des uns et des autres se concrétisent ou pas mais il est certain que la classe intellectuelle algérienne agira et que cela se verra et se saura.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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