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La finance "à la française" patira de l'affaire Société Générale.

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  • La finance "à la française" patira de l'affaire Société Générale.

    PARIS.
    L'annonce par la Société générale d'une perte d'environ 4,9 milliards d'euros sur des positions présentées comme frauduleuses risque de porter un coup sévère à la réputation des traders français sur les marchés internationaux, où leur formation mathématique était jusqu'à présent particulièrement appréciée.
    Elle devrait aussi entacher l'image que Nicolas Sarkozy s'efforce de donner de l'Hexagone à l'étranger, celle d'un pays capable de bâtir des "champions nationaux" d'envergure européenne voire mondiale dans des domaines économiques sensibles, comme l'aéronautique, l'énergie, la haute technologie... ou la finance.
    Lors de sa visite en Inde la semaine dernière, le président de la République a déclaré que l'affaire était "la conséquence d'une fraude interne de grande ampleur" et qu'elle ne touchait pas "la solidité et la fiabilité du système français".
    Quoi qu'il en soit, "il est clair que cela n'améliore pas l'image de la France, qui est connue comme l'un des pays les plus compétents dans la formation aux techniques financières", estime Michel Baroni, professeur de techniques financières à l'Essec.
    "Mais il ne faut pas tirer trop vite des conclusions générales: le fait qu'une personne ait pris des positions erronées n'affecte pas les milliers d'autres personnes qui travaillent dans le secteur avec succès."
    LA CITY RECRUTE EN FRANCE
    "On ne connaît pas les détails avec précision mais il semble qu'il faille distinguer ce qui est dû à des erreurs techniques de ce qui est allé de travers lors des vérifications et des comptes au sein de la banque", a-t-il ajouté.
    La France a acquis au fil des ans une réputation solide dans les techniques financières et la City de Londres recrute depuis longtemps déjà de l'autre côté de la Manche de jeunes mathématiciens prometteurs formés dans de grandes écoles comme l'Essec, Polytechnique, Centrale ou l'Ensae mais aussi diplomés d'universités comme Paris-Dauphine ou Paris X-Nanterre.
    Aujourd'hui, le scandale de la Société générale qui, au regard des montants concernés, relègue loin derrière lui la perte de 250 millions subie l'an dernier par Calyon, filiale de courtage du Crédit agricole, touche les banques françaises dans ce qui était jusqu'alors l'une de leurs spécialités.
    Dans un récent numéro de la revue The Banker, Gilles Denoyel, directeur général délégué de la filiale française de HSBC, expliquait que la position de leader mondial de Paris dans les dérivés sur actions avec 25% du marché européen avait incité HSBC à choisir la capitale française et son "école de mathématiques et de finance de renommée internationale", pour y installer ses propres activités de dérivés.

    Par Marcel Michelson.
    Version française Marc Angrand

    Sources.Reuters.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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