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Reprise des cours hier par la majorité des lycéens de la wilaya d’Alger, après les promesses de M. Boubeker Khaldi, secrétaire général du ministère de l’Education nationale, de leur indiquer les chapitres sur lesquels ils seront examinés. Pas maintenant, mais juste avant le début des grandes révisions pour le bac. C’est ce qu’ont révélé, dimanche dernier, les six élèves reçus par le représentant du ministère en tant que délégués des lycées d’Alger. «De cette façon, nous ne risquerons pas de nous disperser. Cela nous évitera surtout le stress et la panique», affirment des élèves de troisième année secondaire du lycée El Idrissi, situé place du 1er Mai.
Un avis partagé par de nombreux élèves d’autres lycées d’Alger, mais sans grande conviction : «Nous avons repris les cours comme tout le monde mais cela ne veut pas dire que nous sommes confiants. Qui nous dit qu’il ne s’agit pas d’une manœuvre du ministère pour étouffer le mouvement de protestation?» s’interroge un élève du lycée Arroudj et Kheirredine Barberousse (ex-Delacroix) à Alger-centre. Des élèves exigent une lettre signée par le ministre et envoyée à tous les établissements du secondaire du pays. Les lycéens n’écartent pas une éventuelle reprise du mouvement de protestation si le ministre ne signe pas cette lettre et ne la distribue pas aux lycéens. Aux lycées Okba et Frantz Fanon de Bab El Oued, une grande partie des élèves ont encore boycotté les cours. Même ceux de première et deuxième années secondaires.
«Ce n’est pas sérieux! On ne prépare pas le bac au mois de mai, c’est un travail de toute l’année», affirme une jeune lycéenne. Son amie explique que la bonne solution est «d’éliminer tout le programme du troisième trimestre». Et d’ajouter : «Nous sommes à plus de la moitié de l’année pédagogique, alors que nous n’avons pas encore fait 30% du programme.» A Hussein Dey, la plupart des élèves ont repris les cours. Seul le lycée Boulkrine semble ne pas être concerné : «Les élèves ne sont pas tous rentrés en classe.» Même ambiance chez les lycéens des communes de Aïn Benian et de Staouéli. «Certains élèves s’entêtent à poursuivre le mouvement, non convaincus par les déclarations du représentant de la tutelle», rapportent des travailleurs. Par ailleurs, avons-nous constaté, même si la plupart des lycéens se sont résignés à reprendre les cours, une certaine inquiétude se lit sur les visages des élèves inscrits dans l’ancien programme. «Ils nous ont complètement oubliés», dénonce un élève du lycée Barberousse. Ses amis reviennent sur leur ancienne revendication pour laquelle ils hésitent pourtant à recourir encore à la protestation. «Nous souhaitons qu’il y ait une deuxième session au bac. Sinon, une session de rattrapage. Cette année est notre dernière chance de réussite. Qui me garantit que j’aurais mon baccalauréat au mois de juin ?» demande en leur nom le plus âgé.
source : la Tribune
Un avis partagé par de nombreux élèves d’autres lycées d’Alger, mais sans grande conviction : «Nous avons repris les cours comme tout le monde mais cela ne veut pas dire que nous sommes confiants. Qui nous dit qu’il ne s’agit pas d’une manœuvre du ministère pour étouffer le mouvement de protestation?» s’interroge un élève du lycée Arroudj et Kheirredine Barberousse (ex-Delacroix) à Alger-centre. Des élèves exigent une lettre signée par le ministre et envoyée à tous les établissements du secondaire du pays. Les lycéens n’écartent pas une éventuelle reprise du mouvement de protestation si le ministre ne signe pas cette lettre et ne la distribue pas aux lycéens. Aux lycées Okba et Frantz Fanon de Bab El Oued, une grande partie des élèves ont encore boycotté les cours. Même ceux de première et deuxième années secondaires.
«Ce n’est pas sérieux! On ne prépare pas le bac au mois de mai, c’est un travail de toute l’année», affirme une jeune lycéenne. Son amie explique que la bonne solution est «d’éliminer tout le programme du troisième trimestre». Et d’ajouter : «Nous sommes à plus de la moitié de l’année pédagogique, alors que nous n’avons pas encore fait 30% du programme.» A Hussein Dey, la plupart des élèves ont repris les cours. Seul le lycée Boulkrine semble ne pas être concerné : «Les élèves ne sont pas tous rentrés en classe.» Même ambiance chez les lycéens des communes de Aïn Benian et de Staouéli. «Certains élèves s’entêtent à poursuivre le mouvement, non convaincus par les déclarations du représentant de la tutelle», rapportent des travailleurs. Par ailleurs, avons-nous constaté, même si la plupart des lycéens se sont résignés à reprendre les cours, une certaine inquiétude se lit sur les visages des élèves inscrits dans l’ancien programme. «Ils nous ont complètement oubliés», dénonce un élève du lycée Barberousse. Ses amis reviennent sur leur ancienne revendication pour laquelle ils hésitent pourtant à recourir encore à la protestation. «Nous souhaitons qu’il y ait une deuxième session au bac. Sinon, une session de rattrapage. Cette année est notre dernière chance de réussite. Qui me garantit que j’aurais mon baccalauréat au mois de juin ?» demande en leur nom le plus âgé.
source : la Tribune