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Manifestations meurtrières au Liban

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  • Manifestations meurtrières au Liban

    Au lendemain de manifestations violentes qui ont secoué la capitale libanaise, l'armée a été déployée en force à Beyrouth. Sept personnes dont trois membres du Hezbollah et une figure du mouvement chiite Amal, pilier de l'opposition libanaise, ont trouvé la mort dans des affrontements entre policiers et manifestants. D'après les télévisions locales, on dénombrait aussi de nombreux blessés.

    Plusieurs défilés avaient été organisés dans différents quartiers de la capitale libanaise pour protester contre les coupures de courant qui touchent la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah et du Amal. Les violences ont éclaté lorsque des manifestants, dont certains étaient munis de bâtons, de barres métalliques et d'armes à feu, ont coupé en plusieurs endroits la principale route menant à l'aéroport international de Beyrouth avec des pneus enflammés. Les protestataires ont aussi mis le feu à des bennes à ordure pour bloquer le passage. Des hommes armés ont même ouvert le feu sur les soldats qui effectuaient des tirs de sommation pour disperser les manifestants.

    Appel à élire le général Sleiman le 11 février

    Ces défilés sont récurrents ces derniers jours à Beyrouth et interviennent dans un contexte déjà très difficile pour le Liban qui est plongé dans une grave crise politique sur le partage du pouvoir entre la majorité, soutenue par l'Occident notamment, et l'opposition appuyée par Damas et Téhéran. Hier les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis au Caire ont appelé la majorité et l'opposition à élire le général Michel Sleiman président le 11 février. Le pays est sans président depuis le 24 novembre 2007.

    Suite aux affrontements de dimanche, le Amal a demandé à se partisans de se retirer des rues de la capitale. La majorité accuse l'opposition d'utiliser les manifestations à des fins politiques. Mais celle-ci dément.

    Lundi matin, la presse locale craignait la résurgence de la guerre civile. «Les démons de la discorde tentent de rallumer les feux de la guerre civile», titre le journal francophone L'Orient Le Jour. «Dimanche noir», écrit en Une le journal al-Moustaqbal, proche de la majorité parlementaire antisyrienne, alors qu'Ad-Diyar, proche de l'opposition soutenue par Damas et Téhéran, affirme que les «affrontements de lundi nous ont ramenés aux pires heures de la guerre civile».

    source : le Figaro
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