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Abdelhak Benhamouda, le républicain résistant

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  • Abdelhak Benhamouda, le républicain résistant

    Il y a 11 ans, le 28 janvier 1997, Abdelhak Benhamouda était assassiné par le terrorisme islamiste. Fidèle à sa stratégie de mise à mort de l’élite algérienne, les organisations de l’ex-FIS, dont le Fida, bourreau de l’ex-secrétaire général de l’UGTA, avaient ainsi visé l’un des purs et authentiques symboles du patriotisme et de la modernité républicaine. C’était déjà suffisant pour faire partie, aux yeux de l’islamisme armé, de la liste des hommes et femmes à abattre.

    Et quand, outre ses valeurs intrinsèques celui-ci jouissait de la réputation de dirigeant syndical intègre et incorruptible et, donc, à même d’imposer son charisme auprès des travailleurs et de l’opinion nationale en général, c’était plus que ne pouvait supporter la subversion islamiste de l’époque. Le génie de Benhamouda, génie qui tenait d’une personnalité autant forte qu’authentique, avait été qu’il parvenait dès 1990 – date de son élection à la tête de l’organisation- à conférer du crédit à sa démarche syndicale sans la sacrifier sur l’autel des impératifs de sauvegarde de la République contre la montée de l’intégrisme.

    Une capacité de manœuvre de Benhamouda si parfaitement maîtrisée par Benhamouda qu’il fut l’un des très rares dirigeants de l’UGTA à susciter la mobilisation sincère de milliers, voire de millions de travailleurs et au-delà, autour de ses mots d’ordre et actions à l’encontre de l’arrogance de l’ex-Fis. Vibrant et héroïque exploit que cette grève de mai 91 menée de main de maître par Benhamouda qui a réussi à réduire à une ridicule représentativité les prétentions de " syndicalisme " de l’ex-SIT, affilié au FIS. C’était également l’époque où des masses populaires et de travailleurs n’hésitaient pas à adhérer à des projets politiques aussi majeurs pour la survie de l’Etat républicain que le CNSA, dont Benhamouda avait été l’un des plus illustres fondateurs.
    La pureté de ses convictions en faveur d’une Algérie débarrassée de tous les archaïsmes, celui du système y compris, s’était manifestée dès le début de la fin de la subversion intégriste, vaincu militairement -et même dans une moindre mesure politiquement.

    Benhamouda avait, dès 1996-1997, affiché son intention de lancer un rassemblement politique, le RND en l’occurrence, à travers lequel il devait donner la pleine mesure de ses talents de politique autant que de sa capacité de mobilisation que lui assurait un charisme et une intégrité incontestables. Désormais, face à l’obscurantisme, l’Algérie s’apprêtait à se doter d’un instrument partisan qui aurait à sa tête un fils du peuple d’autant plus menaçant par ses ambitions que celui-ci exprimait sans la moindre ambiguïté des aspirations à la démocratie, au bien-être social et au modernisme.

    Terrorisme aveugle avait-on dit… ?

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Le terrorisme n'a jamais été aveugle car comme pour Benhamouda c'est la classe intellectuelle qui a été visée (exactement comme pendant la guerre d'Algérie) Tous les hommes et les femmes qui osaient écrire ou dire leur opposition à ce processus qui s'était enclenché ont été soit tués soit menacés de mort ce qui a conduit à l'expatriement des intellectuels algériens. Les syndicalistes ou les journalistes ont été la cible des balles des tueurs parce qu'ils avaient le courage de s'opposer au dessein macabre que certains avaient décidé. L'intéressant est de retrouver les déclarations de ces journalistes ou syndicalistes tués et celle de Benhamouda aussi.......
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      L'enquête d'Amnesty International

      Amnesty International demande instamment l’ouverture d’une enquête internationale sur les récents massacres et les autres atteintes aux droits fondamentaux, afin que la vérité soit établie, que les accusations portées soient examinées et que des recommandations soient formulées en vue de traduire en justice les auteurs de ces atteintes aux droits humains.
      Le secrétaire général de l’UGTA a été abattu Abdelhak Benhamouda, dirigeant de l’UGTA, a été abattu le 28 janvier 1997. Le 12 février, les forces de sécurité ont tué huit personnes, dont deux femmes et deux jeunes enfants, puis ont annoncé que les « assassins » d’Abdelhak Benhamouda avaient été supprimés.Ultérieurement, le 23 février, la télévision d’État a diffusé les aveux de Rachid Medjahed, arrêté le 15 février, qui a reconnu avoir dirigé le groupe responsable de l'homicide sur la personne du secrétaire général de l’UGTA.
      D'après les autorités, l’« assassin » était mort avant de passer à la télévision
      Le 3 avril, la famille de Rachid Medjahed a découvert le corps de ce dernier criblé de balles dans une morgue, mais les autorités algériennes, notamment le ministre de la Justice en personne, ont continué à affirmer que cet homme était en vie. En mai, le pouvoir algérien a finalement reconnu que Rachid Medjahed était décédé et a déclaré qu’il était mort le 18 février, des suites des blessures par balles qui lui avaient été infligées lors de son interpellation. Pourtant, il ne semblait pas blessé lors de son apparition à la télévision, le 23 février, et ceux qui l’avaient vu en détention ont déclaré qu’il n’avait pas été blessé au moment de son arrestation.
      Amnesty International a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale sur les homicides commis sur Abdelhak Benhamouda et Rachid Medjahed
      Des questions de meurent sans réponse à propos des homicides perpétrés sur Abdelhak Benhamouda et Rachid Medjahed
      Le gouvernement dissimulait-il la vérité lorsqu’il soutenait que Rachid Medjahed était vivant plusieurs semaines après sa mort en garde à vue ?
      Ou serait-ce que les autorités judiciaires ne sont plus en mesure de contrôler les services de sécurité ?
      L’État de droit s'est-il dégradé à ce point ?
      Pourquoi la seule personne qui aurait peut-être pu éclaircir les circonstances de l'homicide commis sur la personne d’Abdelhak Benhamouda a-t-elle été tuée entre les mains de la police ?
      Les massacres et les homicides se poursuivent Les experts des Nations unies et les médias ont les mains liées Depuis le début du conflit en 1992, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, victimes des violences perpétrées tant par les groupes armés que par les services de sécurité. Les massacres, les meurtres, les exécutions extrajudiciaires, la torture, les enlèvements et les "disparitions" sont des réalités quotidiennes pour la population algérienne. Ces crimes se sont poursuivis pendant et après
      les visites effectuées par des délégations de l’Union européenne (UE) et des parlementaires européens.
      À ce jour, aucune enquête indépendante et impartiale n’a été menée par les autorités algériennes, qui persistent dans leur opposition à toute investigation internationale et accusent d’« ingérence » les personnes qui se disent préoccupées par le manque de protection dont souffre la population civile.
      Depuis près d'un an, le pouvoir algérien n’autorise aucune organisation internationale de défense des droits humains à enquêter sur le terrain, et il continue de s’opposer à la visite dans le pays des rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la torture et sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, malgré l’« accord de principe » donné publiquement et de longue date par le gouvernement. En outre, de nombreux journalistes demeurent dans l’impossibilité d’obtenir des visas pour l’Algérie et ceux qui sont autorisés à s’y rendre sont constamment surveillés par les forces de sécurité.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Il est bien de rappeler qu'Abdelhak Benhamouda venait d'annoncer la création du RND dont il est le vrai fondateur.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          en lisant cet article sur l assassinat de Abdelhak Benhamouda, je ne pouvais m empecher de penser a Tahar Djaout et a Said Mekbel... Je me demande si ces trois la ne sont pas en train de s echanger des notes...
          ne vous en faites pas, ils m ont promis de vous faire faxer les brouillons de leurs notes des que possible...
          Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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          • #6
            une sale affaire

            qui sont les vrais coupables? visiblement le gouvernement veut les protéger, mais pourquoi?
            vous esperer que l'algérie sortira de sa crise economique tout en laissant une telle mafia dériger le pays?
            soyons sérieux voyons

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            • #7
              Impair

              Certains croient encore au père noel.....
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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