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Sans-abri et mal-logés: une enveloppe de 250 millions, les associations "déçues"

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  • Sans-abri et mal-logés: une enveloppe de 250 millions, les associations "déçues"

    PARIS.

    François Fillon a promis mardi une enveloppe de 250 millions d'euros pour 2008 et un plan pluriannuel pour tenter de résoudre la question des sans-abri et des mal-logés mais les associations se sont immédiatement déclarées "déçues".


    Recevant les représentants de vingt-sept associations qui lui avaient soumis leurs propositions début janvier, le Premier ministre a annoncé que le plan pluriannuel comporterait la nomination d'un préfet chargé de coordonner sur le terrain "toutes les actions de lutte contre les problèmes des sans-abri".
    Selon le Premier ministre, l'enveloppe "nouvelle" de 250 millions d'euros marque "une augmentation de 25% des crédits".
    "On est loin du compte", ont pourtant immédiatement rétorqué les associations à leur sortie, faisant remarquer qu'elles avaient chiffré les besoins des 200.000 sans-abris et 3 millions de mal-logés dans une fourchette de 1,5 à 1,7 milliards d'euros.
    Le plan pluriannuel inclura un volet de "prévention des expulsions locatives" mis en oeuvre par les préfets, l'idée étant que l'on ne pourra plus procéder à aucune expulsion sans qu'"une solution de relogement digne n'ait été trouvée".
    Le plan ambitionne de "résorber l'habitat" insalubre dans les 4 ans et également un "système d'assurance pour mieux garantir les bailleurs contre les risques locatifs".
    Dans l'enveloppe financière, que le gouvernement n'a pas "déclinée", selon Nicole Maestracci, présidente de la Fnars (800 associations d'accueil et de réinsertion sociale), 50 millions seront consacrés en 2008 aux structures de l'hébergement d'urgence qui devraient, selon l'engagement du Premier ministre, accueillir "un travailleur social pour vingt personnes".
    Le chef du gouvernement a aussi avancé l'objectif de "construire 20.000 logements" à loyer accessible sur les 60.000 prévus chaque année d'ici 2012 et 9.000 places de maisons relais.
    Autre annonce de François Fillon: dans les villes qui n'appliquent pas la loi SRU (obligation de construire au moins 20% de logements sociaux, ndlr), "les nouveaux programmes de construction devront comprendre au moins 30% de logements sociaux, excepté dans les quartiers ayant déjà atteint 40% de logements sociaux".
    Si les associations ont approuvé le principe de la nomination d'un "super-préfet", elles ont été unanimement "déçues" par le manque de moyens.
    "Ce qui nous convient c'est la méthode, mais ce qui ne va pas du tout c'est le manque de changement de braquet", a résumé Christophe Robert de la Fondation Abbé Pierre. "On a affaire à un gouvernement mou, même s'il reprend des objectifs qui sont les nôtres".
    "C'est catastrophique, je suis extrêmement déçu", a dit Augustin Legrand, porte-parole des Enfants de Don Quichotte. "Il y a un type qui a perdu 5 milliards d'euros en un an et ce n'est pas très grave pour la Société Générale. Nous, on réclame deux milliards et on sort avec 250 millions d'euros. C'est ça la solution du gouvernement?".
    Avant de durcir la loi SRU, Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, a estimé souhaitable de pénaliser les municipalités refusant d'appliquer les textes existants.
    Les associations devaient se rencontrer dans l'après-midi pour voir "où elles allaient mettre le curseur" et décider des suites à apporter à cet entretien avec le Premier ministre auquel assistaient la ministre du Logement Christine Boutin et Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives.

    Par Par Anne-Marie LADOUES.
    Sources.AFP.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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